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Défi adaptation/services résidentiels lesbiennes âgée

Envoyé par Info en date du 04 février 2005 à 13h23
« Le défi de l’adaptation des services résidentiels aux besoins des lesbiennes âgées »

« Être femme et lesbienne
dans un métier traditionnellement masculin »

PORTO ET CHOCOLAT
14 février 2005
5 à 7


L’Alliance de recherche IREF/Relais femmes (ARIR) de l’UQAM, le Réseau des lesbiennes du Québec et Femmes regroupées en options non traditionnelles (FRONT) sont heureuses de vous inviter au lancement de deux recherches sur des problématiques inédites menées dans le cadre d’un partenariat université-communauté. Dirigées par Line Chamberland, professeure associée à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM, co-rédigées avec Johanne Paquin, professionnelle de recherche, les recherches rendues publiques à l’occasion de la Saint-Valentin abordent les questions de la diversité sexuelle et de l’hétérosexisme dans deux secteurs de vie différents, le travail et l’hébergement.

Le défi de l’adaptation des services résidentiels aux besoins des lesbiennes âgées se demande comment transformer les services d’hébergement pour personnes âgées afin qu’ils répondent aux besoins et attentes des lesbiennes qui y ont recours. L’étude qualitative, initiée par le Réseau des lesbiennes du Québec, se penche à la fois sur les expériences de lesbiennes vieillissantes et sur la culture actuelle des résidences accueillant une clientèle âgée afin d’évaluer la distance qui sépare ces deux univers et d’identifier des voies de rapprochement. Elle propose des éléments d’intervention en vue d’assurer une ouverture à la diversité sexuelle dans les ressources d’habitation pour aînés-es, tout en respectant le choix des lesbiennes de divulguer ou non leur orientation sexuelle.

Être femme et lesbienne dans un métier traditionnellement masculin est une recherche portant sur la situation des lesbiennes en métiers traditionnellement masculins. Initiée par FRONT, la recherche documente les difficultés d’intégration des lesbiennes occupant des emplois de métiers dits masculins. Dans ce contexte d’emploi, les travailleuses lesbiennes font-elles face à des difficultés supplémentaires ou différentes en lien avec leur orientation sexuelle? Osent-elles affirmer leur orientation sexuelle dans leur milieu de travail ou se confinent-elles au silence pour éviter le pire? Quel est l’impact des comportements de leurs collègues et supérieurs non seulement sur leur visibilité en tant que lesbienne mais aussi sur leur capacité d’exercer leurs droits nouvellement acquis? Cette recherche met au jour le caractère différencié selon le sexe de certaines manifestations hétérosexistes et montre comment l’hétérosexisme et les conceptions rigides de la féminité et de la masculinité sont profondément imbriqués l’un dans l’autre.

Lieu du lancement :
UQAM, local DS-1950 (1er étage), pavillon J.-A.-DeSève,
320 rue Sainte-Catherine Est à Montréal

Vous êtes tous et toutes les bienvenues à ce double lancement de l’ARIR, de 17h00 à 19h00, jour de la Saint-Valentin!
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