Points de discussion contre l'exclusion des transgenres

Par American Psychological Association (APA) en date du 26 mars 2024 à 15h58

Criminalisation des soins aux mineurs fondés sur l'appartenance sexuelle

Points de discussion suggérés et ressources pour s'opposer aux projets de loi sur l'exclusion des transgenres

En novembre 2023, le Movement Advancement Project signalait que 21 États avaient adopté des restrictions ou des interdictions sur les soins de santé d'affirmation du genre pour les mineurs transgenres, et que cinq États considéraient comme un crime le fait de fournir de tels soins. Ces mesures s'appuient souvent sur des arguments pour retarder ou décourager la transition sociale et/ou médicale, qui supposent que des modèles de soins "réparateurs" ou attentistes conduiraient à un meilleur bien-être pour tous les jeunes (Ashley, 2021). En juin 2023, la Fédération pour l'égalité a signalé que 133 projets de loi visant à restreindre ou à interdire les soins d'affirmation de genre avaient été déposés dans tout le pays, contre 43 en 2022. Nombre de ces lois sont contestées devant les tribunaux.

Les inquiétudes concernant la "désistance" ou la "détransition" - marquées par le fait que les enfants transgenres et ceux qui créent leur propre genre grandissent en devenant cisgenres - sous-tendent souvent les arguments en faveur de la criminalisation des soins liés à la transition pour les mineurs (Ashley, 2021). Bien que les partisans de ces projets de loi prétendent généralement vouloir protéger les enfants, les preuves scientifiques suggèrent que les modèles de soins que ces projets de loi pourraient autoriser pourraient nuire aux enfants transgenres, et à ceux qui peuvent être créateurs de genre comme les enfants qui décident finalement qu'ils ne sont pas transgenres (Ashley, 2021). La recherche indique que le fait de donner aux enfants créatifs en matière de genre qui finissent par s'identifier comme cisgenres la liberté d'explorer leur genre - même avec des bloqueurs de puberté - les aide à se sentir plus confiants dans leurs décisions finales concernant leur identité de genre (Ashley, 2021).

Dans certains États, ces projets de loi proposent que les prestataires médicaux soient interdits ou pénalisés pour avoir fourni des soins médicaux liés à la transition à des mineurs, y compris des bloqueurs temporaires de la puberté ou une thérapie hormonale. Dans d'autres États, des exigences supplémentaires - notamment une formation accrue des prestataires médicaux et le consentement de tous les parents/tuteurs (même si le mineur n'a aucun contact avec tous ses parents/tuteurs) - retarderaient l'accès à des soins qui pourraient sauver des vies. D'autres projets de loi prévoient également que le personnel scolaire soit tenu de signaler aux parents/tuteurs les soupçons de non-conformité au genre, ce qui pourrait mettre les enfants en danger.

(...)

Lire en anglais la suite de la publication, avec les points de discussion et les ressources, à l'adresse https://www.apa.org/topics/lgbtq/gender-affirmative-care

 

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