Nombre record de députés LGBTQ2S+ au parlement canadien

Envoyé par Fugues, Xtra / via ALGI en date du 27 septembre 2021 à 13h29

Deux médias LGBTQ2S+ ont publié un bilan de la dernière élection fédérale du point de vue de l'avancement de la députation affichant ouvertement une différence d'orientation sexuelle et de genre.

  1. Sur fugues.com Le parlement canadien comptera au moins 8 député.e.s LGBTQ2S+
  2. Sur xtramagazine.com The 44th Parliament will be the queerest yet. What that means for LGBTQ2S+ Canadians et More than 800,000 Canadians voted for a blatantly anti-trans party

 Les deux publications soulignent l'élection de Blake Desjarlais, le premier député bispirituel issu des Premières Nations à entrer au Parlement canadien.

Parmi les élus on compte 8 députés ouvertement LGBTQ2S+, dont deux femmes et un autochtone. Ce nombre est en hausse par rapport aux dernières élections fédérales de 2019, alors que seulement quatre députés LGBTQ2S+ avaient été élus. 

Voici les 8 nouveaux députés ouvertement LGBTQ2S+ du Canada : 4 libéraux, 2 néo-démocrates et 2 conservateurs. Nous disons «ouvertement», car il y a probablement d’autres personnes LGBTQ2S+ qui ont été élues, mais qui n’ont pas encore abordé la question publiquement.

Fugues poursuit par la présenation de chacun des députés.

  1. Blake Desjarlais   
    Nouveau Parti Démocratique — Edmonton Griesbach

  2. Randall Garrison   
    Nouveau Parti Démocratique — Esquimalt–Saanich–Sooke

  3. Pascale St-Onge   
    Parti Libéral — Brome-Missisquoi

  4. Randy Boissonnault   
    Parti Libéral  — Edmonton Centre

  5. Rob Oliphant   
    Parti Libéral — Don Valley West

  6. Seamus O’Regan   
    Parti Libéral — St. John’s South–Mount Pearl

  7. Melissa Lantsman   
    Parti Conservateur — Thornhil
  8. Eric Duncan   
    Parti Conservateur — Stormont–Dundas–South Glengarry

Fugues souligne également.

Si on peut se réjouir de l’élection de 8 personnes ouvertement LGBTQ2S+ (soit 3 de plus qu’aux élections de 2019), il faut reconnaître qu’il y avait, somme toute, proportionnellement peu de candidats issus des minorités sexuelles et de genre à se présenter aux élections.

À l’échelle nationale, moins de 70 candidats confirmés s’identifient comme LGBTQ, un recul de 17 personnes par rapport à l’élection de 2019.

Xxtra souligne.

Il y a une certaine justice poétique à ce que Desjarlais ait remplacé Kerry Diotte, l'un des 62 députés conservateurs qui ont voté contre le projet de loi C-6, qui visait à interdire la thérapie de conversion à l'échelle nationale. En fait, six de ces députés ont perdu leur siège, dont Tamara Jansen, qui s'est rendue tristement célèbre par son discours sur une jeune femme qui s'était engagée dans une " activité lesbienne " jusqu'à ce qu'elle entreprenne une thérapie. Il est encourageant de constater que les électeurs ont moins de patience à l'égard de l'homophobie et de la transphobie chez les députés et qu'ils les ont évincés, mais nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers pour poursuivre ce travail lors des prochaines élections.

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À l'approche du scrutin de 2021, le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, avait promis une "vague violette" de soutien à son parti d'extrême droite, en courtisant les anti-vaxx et les libertaires. Mais le résultat réel en termes de représentation parlementaire a plutôt ressemblé à une flaque d'eau, le parti d'extrême droite n'ayant pas obtenu un seul siège au Canada et Bernier lui-même ayant été défait dans sa propre circonscription.

Et bien que cela soit rassurant pour quiconque s'oppose aux politiques racistes, sexistes, transphobes et de l'alt-right du PPC, il y a tout de même lieu de s'inquiéter.

Bien que le CPP n'ait remporté aucun siège, son pourcentage de part de voix a presque triplé depuis les débuts du parti en 2019. Plus de 800 000 Canadiens ont voté pour le parti de Bernier. Bien qu'ils aient probablement eu une multitude de raisons de le faire - de la désillusion avec le Parti conservateur aux croyances anti-vaccins - ce gonflement du soutien pourrait présager des nouvelles alarmantes en ce qui concerne l'avenir des droits des personnes trans au Canada.

(...) Aujourd'hui, le PPC est techniquement le quatrième parti au Canada anglais, et se classe même en deuxième position dans certaines circonscriptions rurales. Sa base d'extrême-droite est enhardie. Cela pourrait être une mauvaise nouvelle. 

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