Depuis la fin du programme de procréation assistée en novembre 2015, un nombre croissant de femmes lesbiennes se tournent vers les dons « artisanaux » pour procréer, constate la directrice générale de la Coalition des familles LGBT, Mona Greenbaum. Celle-ci s’inquiète particulièrement du retour en force des dons de sperme obtenus par le truchement de l’internet. « Cette situation comporte un certain danger, notamment pour la santé », dit-elle.
Il est encore possible aujourd’hui de se faire rembourser jusqu’à neuf cycles d’insémination artificielle au Québec. « Mais il faut maintenant payer le sperme. Et ça, c’est coûteux », note Mme Greenbaum. On parle de 800 $ à 1000 $ par cycle. Voulant éviter de payer ce prix, des femmes se tournent vers les dons « artisanaux », constate Mme Greenbaum.
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