À l'abri nulle part

De l'Afrique, à l'Europe, de l'Amérique en passant par l'Asie à l'Océanie
Du christianisme, à l'islam,
Des pays riches aux pays pauvres,
L'homophobie comme un monstre sans pitié sème la mort, la discrimination, la privation.
Nous gardons en souvenir la mort de cette transgenre de 22 ans du nom de Keisha Jenkins, attaquée par un groupe d'hommes à Philadelphie, aux États Unis. D'abord battue, puis elle a reçu deux balles dans le dos avant de mourir à l'hôpital. Une mort d'une violence barbare.
Avant elle c'était Shira Banki poignardée froidement à Jérusalem lors de la gay pride, elle n'avait que 16 ans.
Le lundi 15 juillet 2013 Eric Lembembe, militant pour les droits des homosexuels était tué au Cameroun après avoir été torturé sauvagement.
Des peines de prisons en Tunisie sont prononcées après des tests anaux qui sont honteux et déshumanisants, au Maroc c'est pourvu qu'on te prenne pas.
Ailleurs c'est la peine de mort, quant à l'Etat Islamique, il s'excite face aux atrocités qu'il commet sur des homosexuels.
Les raisons de ses violations des droits de l'homme sont nombreuses: religion, tradition, mœurs etc... Voilà ce qui justifie que la personne homosexuelle ne soit à l'abri nulle part.
Trop de peines pour continuer à faire le décompte macabre des personnes mortes à cause de leur orientation sexuelle.
En fin de compte, d'un lieu à un autre être gay c'est n'être à l'abri nulle part.

C'est dans une telle atmosphère que je rends hommage à tous ses gays algériens qui sans être vraiment à l'abri célèbrent ce 10 octobre le TenTen, la gay pride algerienne dans la discrétion.

À quand la fin? Non à l'homophobie!