Un divan à Tunis de Manele Labidi en ligne

Envoyé par Festival international Vues d’Afrique en date du 13 avril 2020 à 14h13
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Un divan à Tunis de Manele Labidi

en ligne dès le début du festival

en première nord-américaine

Montréal, le 13 avril 2020. Le Festival international Vues d’Afrique, propulsé par TV5, est heureux d’annoncer qu’Un divan à Tunis, le premier long métrage de la réalisatrice tunisienne Manel Labidi, sera présenté en ligne dès les premiers jours du 36e festival les 17 et 18 avril.

Le film, sorti avec grand succès en France (plus de 300 000 spectateurs tant qu’il était en salle), met en vedette Golshifteh Farahani dans le rôle principal aux côtés de Majd Nastoura, Aïcha Ben Miled, Feriel Chammari, Hichem Yacoubi, Najoua Zouhair, Jamel Sassi, Ramla Ayari, Moncef Ajengui, Zied Mekki et Oussama Kochkar.

Après avoir exercé en France, Selma, 35 ans, ouvre son cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis. Au lendemain de la Révolution, la demande s'avère importante dans ce pays « schizophrène ». Mais entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman et ceux qui confondent séances tarifées avec "prestations tarifées", les débuts du cabinet sont mouvementés… Alors que Selma commence enfin à trouver ses marques, elle découvre qu'il lui manque une autorisation indispensable pour continuer d'exercer…

« L’actualité des dernières décennies a réduit le monde arabo-musulman au terrorisme, à l’islamisme, à la question du voile, aux figures masculines répressives et à des figures féminines bafouées. J’avais envie d’utiliser les outils de la comédie pour sortir de ce schéma et offrir un regard différent. » Manele Labidi

Manele Labidi est une auteure-réalisatrice franco-tunisienne. Après des études en sciences politiques, elle a travaillé en finance pendant quelques années avant d’écrire pour le théâtre, la radio et la télévision. Son premier court métrage, Une chambre à moi (2018), est une variation tragicomique autour de l’essai de Virginia Wolf. En 2016, elle a fait partie du programme d’écriture de La Fémis. Un divan à Tunis est son premier long métrage.

C’est en 1997 que Golshifteh Farahani (alors âgée de 14 ans) reçut d’Abbas Kiarostami le prix de la meilleure actrice au festival Fajr de Téhéran pour son premier rôle dans le film Le poirier, de Dariush Mehrjui. Née au sein d’une famille d’artistes, elle a beaucoup tourné dans son pays mais la plupart de ses films y sont bannis, que ce soit Deux anges de Mamad Haghighat (2003), Demi-lune de Bahman Ghobadi (2006), Santouri de Dariush Mehrjui (2007) ou Shirin d’Abbas Kiarostami (2008). Ridley Scott, cherchant en vain une actrice jordanienne, la repère et lui propose de jouer dans Mensonges d’État, avec Leonardo Di Caprio. Elle devient la première actrice iranienne à travailler à Hollywood depuis la révolution de 1979. C’est un tournant de poids dans sa carrière et sa vie qui contraint Golshifteh à l’exil. Par la suite, elle tourne avec Roland Joffé, Hiner Saleem, Marjane Satrapi, Atiq Rahimi, Louis Garrel, Jim Jarmusch et elle est la partenaire d’Antonio Banderas, Johnny Depp ou Irffan Khan.

Le 36e Festival international de cinéma Vues d’Afrique se réinvente et se déroulera du 17 au 26 avril 2020 sur la plateforme www.tv5unis.ca

www.vuesdafrique.org/numerique

Bande annonce : https://vimeo.com/393774099

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En complément, un entretien avec la réalisatrice : Un divan à Tunis : « Libérer la parole au niveau de l'intime »

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