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CSN : résolution pour contrer l’homophobie en milieu de travail

Envoyé par Table de concertation / via ALGI en date du 14 avril 2006 à 11h11

(source "http://www.algi.qc.ca/asso/table/images/logo_table.gif")

La CSN adopte à l’unanimité une résolution visant
à contrer l’homophobie en milieu de travail


Montréal, le 13 avril 2006 - La Table de concertation des lesbiennes et des gais du Québec (TCLGQ) tient à féliciter le Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN et plus particulièrement son Comité des gais et lesbiennes, qui a proposé puis fait adopter à l’unanimité, lors de son assemblée générale des 5 et 6 avril derniers, une résolution visant à contrer l’homophobie dans les milieux de travail. Impliqué depuis plusieurs années dans la reconnaissance sociale et juridique des communautés homosexuelles, le Comité écrivait en préambule de sa résolution : « … il existe encore de nombreux écueils avant l’atteinte d’une complète égalité. Deçà, delà, surgissent toujours des remarques et des comportements homophobes, ce qui, dans une société civilisée comme la nôtre, est inacceptable ». Dans leur proposition, le Conseil mentionnait entre autre que l’homophobie est un fléau encore trop répandu et qu’il à aussi des effets dévastateurs sur le processus d’identité et le développement des jeunes gais et lesbiennes. La TCLGQ ne peut que souscrire à un tel constat et appui l’exécutif du Syndicat lorsqu’il soutien que tout acte homophobe devrait être dénoncé.

«La population québécoise dans son ensemble est l’une des plus ouvertes à l’égard des personnes gaies et lesbiennes », déclare Steve Foster, président de la Table de concertation. «Cependant, dans plusieurs sphères de notre société des personnes ne peuvent vivre pleinement leur identité sexuelle. Pensons tout simplement aux jeunes en région, aux athlètes, aux militaires et à celles et ceux qui travaillent dans des secteurs d’emploi où le simple fait de divulguer son homosexualité et d’en parler entraîne des moqueries, des représailles et encore pire des exclusions et des congédiements déguisés. Il existe même des personnes qui vont jusqu’à poser des actes de violence gratuite à leur égard».

La Table de concertation souhaite ardemment que d’autres organisations tant sportives, publiques, entrepreneuriales que politiques implantent elles aussi une politique claire de lutte à l’homophobie à l’intérieur de leur milieu. D’autant qu’une telle initiative sociale n’entraîne aucun coût d’implantation et ferait d’emblée toute une différence sur la qualité de vie des personnes gaies et lesbiennes. « Le défi qui attend la société québécoise dans les prochaines années consistera en sa capacité de transposer l’égalité juridique par une égalité de fait dans la vie de tous les jours. Les gais et les lesbiennes pourront ainsi participer librement et s’intégrer pleinement à la vie sociale, culturelle, politique et économique de leur milieu», a déclaré pour sa part Claude Côté, vice-président aux affaires politiques.

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