Il était une fois Guilda, maintenant en format numérique

Envoyé par Maurice Favreau / via ALGI en date du 01 novembre 2015 à 16h50
Retour au forum

Il était une fois... Guilda, l'autobiographie BEST SELLER de Jean Guida
parue en 2009 est maintenant disponible en numérique.

Le Livre Numérique de Guilda est disponible sur :
iltaitunefoisguilda.yolasite.com/


À 85 ans, Guilda, Jean Guida de Mortellaro de son vrai nom, fait la
rétrospective de sa vie mouvementée dans son autobiographie Il était une
fois… Guilda. Le premier travesti populaire au Québec, aussi le premier à
avoir été convié sur les plateaux télévisés, a amorcé sa grande carrière de
transformiste dans la peau d’une femme, en 1946, en France, et a remporté un
fulgurant succès sur les planches québécoises dès 1955

Dans Il était une fois… Guilda, Jean Guida de Mortellaro, parle de son
enfance de Comte entourée de domestiques, de la Seconde Guerre mondiale, de
son arrestation par la Gestapo, du ménage à trois qui a façonné sa
bisexualité, de ses multiples mariages ratés, du kidnapping de sa fille, de
son histoire d’amour avec un homme, de sa dépression, des escroqueries dont
il a été victime, de sa relation avec certains membres de la mafia, mais
aussi de l’extraordinaire carrière qu’il a menée, entouré de grands artistes
du 20e siècle.
 
Jean Guida de Mortellaro a été le dernier protégé de la grande meneuse de
revues Mistinguett. Il a également été recruté par Lou Walters (le père de
la journaliste Barbara Walters), qui a fait de lui son travesti-vedette aux
chic Latin Quarter de New York et de Miami. Durant sa carrière, Jean Guida
de Mortellaro s’est lié d’amitié avec Édith Piaf. Il a également côtoyé
Charles Aznavour, la princesse de Monaco Antoinette Grimaldi (la sœur du
prince Rainier III), Jean Marais, Maurice Chevalier, Jean Grimaldi,
Dominique Michel et une autre grande meneuse de revues : Joséphine Baker. De
plus, dès son inauguration en 1967 jusqu’à sa fermeture en 2000, il a
souvent tenu la vedette au Théâtre des Variétés, travaillant entre autres
avec La Poune et Gilles Latulippe.
 
Durant plus de 55 ans de carrière comme transformiste, Jean Guida de
Mortellaro, sous le nom de scène Guilda, s’est notamment produit au
Carrousel de Paris, à Rome, à Las Vegas, à Los Angeles, à San Francisco, à
Chicago, à Toronto, à Montréal, à Québec et un peu partout dans la Belle
Province. Depuis l’âge de 18 ans, il est apparu dans une centaine de
productions cinématographiques et télévisées en plus d’avoir enregistré six
disques. Il a monté plus de 65 revues, inspirées par le music-hall, avec des
chansons et de la danse, et une seule revue de travestis, à New York.

Une jeunesse qui a façonné son destin

Jean Guida de Mortellaro, né le 21 juin 1924 à Paris, a vécu sa prime
jeunesse entouré de domestiques, à Avignon, en France, dans le chic hôtel de
sa grand-mère fortunée, qui a été fiancée au Prince Louis II de Monaco. Il a
été élevé par sa tante paternelle, Anna, jusqu’à l’âge de 7 ans, moment où
ses parents ont décidé de le prendre sous leur tutelle.

Après cette enfance vécue dans le faste, Jean Guida de Mortellaro a connu
l’extrême pauvreté. Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que la France
était sous l’Occupation allemande, sa famille a été victime de la famine et
a enchaîné les déménagements pour fuir les bombardements.

À l’âge de 19 ans, il a été arrêté par la Gestapo pour avoir caché des
Juifs. Il a heureusement échappé à la mort en s’évadant d’un train en
direction du camp de concentration de Buchenwald.

Après cette fuite, un couple de Monégasques l’a hébergé et initié aux
plaisirs de la chair. Ce ménage à trois a marqué sa vie sexuelle, puisque
par la suite, il a répété inconsciemment ce schéma du triangle amoureux.

Dès l’âge de 18 ans, Jean a amorcé sa carrière sur les plateaux de tournage
comme maquilleur et figurant aux réputés studios de la Victorine à Nice.
Derrière la célèbre Guilda se cache un homme brisé, dont le plus grand rêve
aurait été de devenir un grand acteur au cinéma. Le destin en aura voulu
autrement et aura fait de lui, contre toute attente, la reine des cabarets
au Québec…

 

Répondre Corriger
Répondre     ou Corriger votre message

© Algi [Accueil]