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L'Eglise catholique et des groupes hindous refusent que Goa

Envoyé par ARC en date du 21 octobre 2011 à 08h59

 

Inde

L'Eglise catholique et des groupes hindous refusent que Goa devienne une destination gay

L'Eglise catholique et des groupes hindous de droite à Goa ne souhaitent pas que que cet Etat touristique indien soit une destination où les homosexuels sont les bienvenus, ont-ils annoncé après une annonce du gouvernement selon laquelle il n'y était pas opposé.

 

Le responsable du tourisme au sein du gouvernement local, Swapnil Naik, a déclaré cette semaine que même s'il ne courtisait pas activement les touristes homosexuels, Goa ne pouvait ignorer ce "marché" car il s'agissait d'une tendance émergente.

Ses commentaires ont provoqué la colère de conservateurs religieux et l'un d'eux a déposé plainte auprès de la police pour empêcher que le sujet soit évoqué lors d'un prochain salon du tourisme.

Dattaram Sawant, membre de l'organisation radicale hindoue Janajagruti Samiti, a estimé que l'image de l'ancienne colonie portugaise avait déjà souffert dans le passé d'une réputation de "sexe et drogues" et qu'il ne voulait pas lui voir coller "une autre étiquette".

Janajagruti Samiti est connue pour s'être opposée en 2008 à la projection d'un film du peintre indien aujourd'hui décédé M.F Husain au motif qu'on y voyait des divinités indiennes nues.

Le groupe Bharat Swabhiman Trust, lié au gourou populiste Baba Ramdev qui avait un jour déclaré que l'homosexualité pouvait "se guérir", a également condamné le gouvernement.

"Goa a déjà autorisé le trafic de drogues, les casinos et la prostitution. Maintenant la communauté gay, lesbienne et transgenre. Qui d'autre reste-t-il à inviter ici ?", s'est insurgé son porte-parole, Kamlesh Bandekar.

Le père Francisco Caldeira, porte-parole de l'archevêché catholique de Goa et Daman, a lui déclaré qu'"on ne pouvait empêcher les gens de venir ici en vacances" mais que "les campagnes touristiques ne devraient pas spécialement les inviter", en faisant référence auxhomosexuels.

Goa attire chaque année quelque 400.000 touristes étrangers. Les attitudes plus relâchées des vacanciers dans cet Etat contrastent parfois avec le conservatisme social qui prévaut dans le reste de l'Inde

 

Le responsable du tourisme au sein du gouvernement local, Swapnil Naik, a déclaré cette semaine que même s'il ne courtisait pas activement les touristes homosexuels, Goa ne pouvait ignorer ce "marché" car il s'agissait d'une tendance émergente.

Ses commentaires ont provoqué la colère de conservateurs religieux et l'un d'eux a déposé plainte auprès de la police pour empêcher que le sujet soit évoqué lors d'un prochain salon du tourisme.

Dattaram Sawant, membre de l'organisation radicale hindoue Janajagruti Samiti, a estimé que l'image de l'ancienne colonie portugaise avait déjà souffert dans le passé d'une réputation de "sexe et drogues" et qu'il ne voulait pas lui voir coller "une autre étiquette".

Janajagruti Samiti est connue pour s'être opposée en 2008 à la projection d'un film du peintre indien aujourd'hui décédé M.F Husain au motif qu'on y voyait des divinités indiennes nues.

Le groupe Bharat Swabhiman Trust, lié au gourou populiste Baba Ramdev qui avait un jour déclaré que l'homosexualité pouvait "se guérir", a également condamné le gouvernement.

"Goa a déjà autorisé le trafic de drogues, les casinos et la prostitution. Maintenant la communauté gay, lesbienne et transgenre. Qui d'autre reste-t-il à inviter ici ?", s'est insurgé son porte-parole, Kamlesh Bandekar.

Le père Francisco Caldeira, porte-parole de l'archevêché catholique de Goa et Daman, a lui déclaré qu'"on ne pouvait empêcher les gens de venir ici en vacances" mais que "les campagnes touristiques ne devraient pas spécialement les inviter", en faisant référence auxhomosexuels.

Goa attire chaque année quelque 400.000 touristes étrangers. Les attitudes plus relâchées des vacanciers dans cet Etat contrastent parfois avec le conservatisme social qui prévaut dans le reste de l'Inde

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