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Quelle belle question biaisée...

Envoyé par Machiavel en date du 10 septembre 2001 à 09h28
Le gros mot est lâché: "trompé". Ce verbe associé au fait de ne pas respecter un engagement, écrit ou oral, clairement dit de fidélité.

Pour trompé faut avoir juré fidélité, ce qui est loin d'être dans nos coutumes de relation de couple, du moins, chez les hommes gais. Il suffit de regarder les statistiques d'Oméga et d'autres recherches. Certains mouvements sprituels comme les raëlliens favorisent la méditation sensuelle. Si j'ai cette pratique avec une autre personne que mon partenaire, est-ce que je le trompe même s'il n'y a pas eu éjaculation ou qu'il y a eu érection? Justement, est-ce que tromper mon partenaire commence quand je désire un autre avec un plan, réalisé ou non, de contact sexuel? Les gais et les lesbiennes qui se convertissent à l'idéologie musulmane et qui décident de devenir polygamme, comment le "deal" va se faire avec les futur-e-s partenaires monogammes? Il y a beaucoup de couples ouverts dans le milieu, donc la polygamie dans une perspective de monogamie ne pose plus problème. La fidélité ne repose pas sur l'exclusivité sexuelle mais sur le maintien du projet socio-économique du couple.

Pour en finir, et je ne cherche pas à vous tromper, la fidélité est un but à atteindre et non une qualité intrinsèquement et génétiquement ancré en nous. 85% de la planète est polygamme. Ce qui est à atteindre, demande donc un effort et présuppose des échecs. Veut-on vraiment être fidèle ou s'en donner l'impression pour se sécuriser?
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Merci, mais ...

Envoyé par GDMANIMA en date du 10 septembre 2001 à 13h53 en réponse à Quelle belle question biaisée... (reçu de Machiavel le 10 septembre 2001 à 09h28).
je ne saisis pas si tu considères la fidélité comme nécessaire, essentielle ou optionnelle... Et crois-tu vraiment que tous les gais/lesbiennes ont une pensée unique sur le sujet, comme tu laisses le penser ?
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