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Virilité et moumounerie...

Envoyé par Catou en date du 17 mai 2001 à 20h01

(source "http://www.visicom.teaser.fr/gograph/Images-8712/Pictures/bodym026.jpg")

«La construction identitaire masculine n'est pas universelle, elle relève de la culture de chaque société» (Maria Casares), cité dans le message plus bas «Vision de la virilité chez les jeunes»
http://www.algi.qc.ca/forum/question/messages/505.html

Encore une fois, la grande question nature-culture! La distinction entre féminité et virilité est certainement un trait commun de la plupart des sociétés. Mais, la façon de cette différence est aussi très variable d'une société à l'autre, d'une classe à l'autre, d'une époque à l'autre.

Ce qui me frappe dans les références données par GDMANIMA, c'est comment on passe facilement des attributs physiques à des systèmes de valeurs, comme si virilité était nécessairement synonyme de machisme et de domination.

Pour moi, la virilité, c'est d'abord des attributs physiques associés au fait d'être un homme: une certaine carrure, une fermeté du corps, une force musculaire, une voix plus grave, du poil au menton et ailleurs et, bien sûr, un pénis.

Alors, faut-il être macho pour être viril? Pour moi, macho, ça rime avec épais: grosse corvette... Pas très bandant quoi!

Je trouve ça bizarre aussi que le culte du corps musclé soit souvent synonyme de corps imberbe. Pour faire ultra-viril, je dirais plutôt artificiellement viril, on crée un modèle d'homme qui a l'air d'un gros bébé gonflé aux hormones...

Je pense qu'en tant qu'hommes qui aimons les hommes, on trouve érotisant des attributs masculins, donc virils. Tant qu'au reste, l'image de dominant sans peurs et sans faiblesses, je trouve ça plutôt chiant.

À tout prendre, vaut mieux être pédé que pédant. La moumounerie n'est peut-être pas toujours du côté qu'on pense...

Cat.
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à propos de maria casarès

Envoyé par Le Marseillais en date du 19 mai 2001 à 11h32 en réponse à Virilité et moumounerie... (reçu de Catou le 17 mai 2001 à 20h01).
J'ai été invité un soir par Jean Ristat, l'ami d'Aragon, à un hommage à Jean Genet. Maria Casares y lisait Genet et parlait de couilles avec sa voix puissante d'océan en furie. Ces couilles, je les voyais rouler dans sa bouche comme des galets. Ce soir là, et sans pénis, Casarès nous baisait tous.
Merci de l'avoir citée.J'ai été heureux d'avoir une pensée pour elle.
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