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(source "http://www.memodata.com/lf/imagelf/lf31.gif") LE GAI DE VILLE ET LE GAI DES CHAMPS. Autrefois le gai de ville Invita le gai des champs, D'une façon fort civile Pour un repas époustoufflant. Dans un resto genre bistro Le couvert se trouva mis. Je vous épargne les mille et un mots Que se dirent ces deux amis. Le régal fut fort honnête : Rien ne manquait au festin ; Mais quelqu'un troubla la fête Pendant qu'ils étaient en train. A la porte de la salle Ils entendirent un cri : Maudite Pédale ! Le rat de ville détale ; Son camarade le suit. Les cris cessent, on se retire : Rats se rassurent bientôt ; Et le citadin de dire : "Poursuivons nos amours aussitôt." - C'en est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi. Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de roi ; Mais rien ne vient m'interrompre : Je mange et je baise à loisir. Adieu donc. Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre ============================ Et vice et versa,comme disait Coco le Clown, car l'essentiel de cette fable ne tient dans les lieux, mais plutôt dans la crainte qui corrompt le plaisir, la crainte d'être attaqué en tant que gai ou lesbienne ? Qu'en pensez-vous ? |