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Un sujet qui ne concerne pas les Gais..

Envoyé par GDMANIMA en date du 10 mars 2001 à 20h05
et les lesbiennes ? Trop vaste, trop imprécis ?
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Si t'as envie de jaser, viens ...

Envoyé par Atropos en date du 11 mars 2001 à 22h31 en réponse à Un sujet qui ne concerne pas les Gais.. (reçu de GDMANIMA le 10 mars 2001 à 20h05).

(source "http://daily.webshots.com/content/dailyphoto/internal_data/dAtA19990304/photo0-big-preview.jpg")

sur le 'Bab Parent'...

t'as envie de faire un don à la vie, dis ;-)?

Mes valeurs sont assez paradoxales, conservatrices, mais je crois porter un grand respect pour mes semblables, ce qui ne m'empêche pas d'avoir un regard critique sur la société et ceux qui m'entourent.

Étant féministe libertaire, j'outrepasse beaucoup de normes et/ou de valeurs pré établies ou instaurées par de nouvelles normes radicales,ne serait-ce par mon ouverture à la pornographie, du libre choix d'utiliser notre corps comme bon nous semble.

Je suis pourtant contre l'avortement, mais je respecte celles qui utilisent ce moyen (qui n'est pas un contraceptif), car je ne suis pas en mesure de prévoir l'impact ou les conséquences que provoquerait un refus administré par un/e censeur/e au moment où une femme voudrait se prémunir du droit de recevoir un avortement libre et gratuit ( qui ne l'est pas partout) et qui, de toute manière, ne me donne pas le droit de me poser en juge au nom d'une morale divine comme le fait notre cher bon vieux pape.

Cela me fait dire que nous devons examiner les situations dans un optique de causalité. Chacune a ses raisons de prendre ce moyen extrême et dans ce domaine, c'est le choix le plus traumatisant qu'il est donné de faire, même si une femme se fait avorter + d'une fois, par exemple, ce n'est jamais de gaité de coeur qu'elle le fait...

De plus, je ne crois pas aux valeurs chrétiennes qui imposent, selon moi, des dogmes dépassés et totalitaristes ( hors de l'Église, il n'y a point de salut )- mais voyons donc ! -, mais j'adhère à un sens de l'éthique.

- Depuis les derniers 40 ans, on a tout balayé du revers de la main - avec raison d'ailleurs -, mais comme dans toutes choses, le balancier revient à sa place pour contrebalancer les excès...

Aussi, selon moi, les pro vie n'ont pas lieu d'être, car je crois qu'avoir des valeurs est une chose, sinon une société sans valeurs est une société décadante et potentiellement dangereuse, mais d'imposer nos propres valeurs comme étant les seules et uniques à suivre et de les considérer comme bonnes tout en taxant les autres de mauvaises, tout en méprisant autrui, s'il n'adhère pas, est malsain et malveillant.

- Je crois qu'à tout balayer les valeurs, comme l'on jette l'eau du bain avec le bébé, peut causer bien du tort. Depuis les années 60 beaucoup de choses ont bougé, reste à savoir maintenant comment ne plus jeter le blé en même temps que l'ivraie...

à toi Rodgerrrrrrrr :))
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