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Village gai... une protection ...?

Envoyé par GDMANIMA en date du 01 février 2001 à 16h15
REVUE CANADIENNE DE CRIMINOLOGIE
janvier 1998 Volume 40, No 1
http://home.istar.ca/~ccja/franc/rcc40r1.html

RÉSUMÉS
N.B.
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Rhétorique de la survictimisation: une étude de cas - le "village gai"

Pierre Tremblay, Éric Boucher, Marc Ouimet et Louise Biron
École de criminologie, Université de Montréal, Montréal, Québec

En devenant "visible" et en se territorialisant, on peut penser que la communauté gaie serait en même temps devenue plus exposée et plus vulnérable aux agressions gratuites et prédatrices. Nous analysons dans cette étude les agressions et les vols auxquels sont exposés les homosexuels de sexe masculin en raison de leur orientation sexuelle. Le site de recherche est le "village gai" à Montréal, la période de référence est d'un an (septembre 1995 - septembre 1996) et l'analyse se limite aux délits commis par des délinquants qui ne connaissaient pas antérieurement leurs victimes. Les résultats de cette étude indiquent que l'hypothèse d'une "sous-victimisation" apparaît aussi, sinon plus, vraisemblable que l'hypothèse d'une "sur-victimisation", parce que le village gai fonctionne comme un micro-environnement préventif et dissuasif, parce que la tolérance de l'environnement social à l'endroit des orientations sexuelles individuelles limite au départ le bassin d'agresseurs externes et parce que le bassin de délinquants prédisposés à exploiter les occasions criminelles que procure le village gai est relativement restreint au départ.
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