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Dépendante d'aimer et être aimée....

Envoyé par Solune en date du 30 août 2000 à 10h49

Je suis dépendante.......oh oui! Je suis dépendante de l'amour de ma douce, de sa présence, de son amour, ses caresses......je suis dépendante de ses petits mots d'amour, de tout ce qu'elle fait pour moi......j'en suis dépendante et ça ne nous étouffe pas.......parce qu'elle en est tout aussi dépendante.....je suis présentement un cours, et je suis partie 6hrs de la maison. Eh bien.....hier, on nous a dit qu'on avait internet sur nos ordinateurs de travail.....pas besoin de vous dire que je me suis dépêcher d'envoyer un mail à ma douce qui, je le savais, était à l'ordi pour la soirée!!!! C'est-y d'être dépendant, ça??????? hihihihih!!!

Non, nous ne sommes pas malheureuses d'être dépendantes l'une de l'autre.....ça nous convient. On s'aime comme ça........

Solune :-)

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Dépendance ??

Envoyé par Atropos en date du 30 août 2000 à 11h40 en réponse à Dépendante d'aimer et être aimée.... (reçu de Solune le 30 août 2000 à 10h49).
Il me semble que ton histoire en est une d'amour pur et non de dépendance. À mon avis, la dépendance est néfaste, elle détruit le couple, lui fait mal. Bisous à toute la petite famille.
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Mais où est la limite ?

Envoyé par Lexilé en date du 30 août 2000 à 12h08 en réponse à Dépendance ?? (reçu de Atropos le 30 août 2000 à 11h40).
Y-a-t-il une limite à l'amour ? Tu parles ci-bas d'étouffement : quand vient ce sentiment ? Une fois que l'un des deux est moins amoureux ? C'est quoi la frontière entre l'amour qui fait grandir et celui qui détruit ?

Moi, j'ai toujours refusé de me laisser détruire par une relation qui s'étiole ou prend fin abruptement ; quand l'Autre n'est plus là (physiquement ou psychiquement), je me retire toujours très rapidement après une bonne mise au point. J'ai coupé ces liens par peur d'être brisé, d'être rejeté, de souffrir, de voir l'autre vivre une nouvelle complicité; autant de quêtes de protection.

Mais ce n'est pas toujours facile de couper le lien, le cordon ;la dépendance affective n'est-ce pas aussi l'espoir de renouer, de revivre les instants magiques, les tendresses avouées... de retrouver son bonheur échappé...

Et la dépendance affective destructive, ce n'est pas seulement à l'égard de l'amant/e, mais ça peut-être aussi de l'ami, de l'enfant, du parent, voire même du pitou ou du minou !!! Le deuil est parfois chose catastrophique pour celui/celle qui ont investi dans le lien privilégié. J'ai vu des mères détruire littéralement la vie de leurs enfants pour assurer leur besoin d'une sécurité émotive et .... économique !!! Et c'est là que le chantage relevé par Pélops intervient, que le rapport haine-amour s'installe... Et les effets sont souvent catastrophiques. Des enfants marqués à jamais par une trop lourde charge affective dont ils finissent par cerner les composantes pas toujours avouables...Mommy Dearest !!!!
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La dépendance doit-être négative??

Envoyé par Solune en date du 30 août 2000 à 13h26 en réponse à Mais où est la limite ? (reçu de Lexilé le 30 août 2000 à 12h08).
C'est ce que vous pensez?

Il me semble que non.......elle peut aussi être positive.

Pourquoi ce mot serait relié automatiquement à la souffrance?

Moi, je me sais dépendante. Oui, il est certain que j'aime ma femme....mais de sentir en moi à quel point je suis mieux lorsque je suis à ses côtés......je sais que je suis dépendante lorsqu'elle n'y est plus.

Solune
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Mais tu demeures fonctionnelle...

Envoyé par Lexilé en date du 30 août 2000 à 13h48 en réponse à La dépendance doit-être négative?? (reçu de Solune le 30 août 2000 à 13h26).
Si la dépendance devient une entrave à la vie courante, au fonctionnement quotidien, que tu te stresses ou te rend malade parce que l'Autre n'est pas là, que tu a toujours peur de le/la perdre, de te retrouver seul/e... je crois que là c'est négatif...

C'est comme le bon vin, la bonne bière, la bonne bouffe... l'excès devient destructeur et peut même être une volonté d'autodestruction de soi ou de destruction de l'Autre. Si l'absence de ta moitié te conduisais à négliger ton travail tes enfants ou si tu investissais tout ton amour dans tes enfants en les obligeant à répondre à la lettre à tes attentes, à tes besoins d'affection, tu deviendrais destructrice pour eux comme pour toi-même...

Ressentir le besoin de l'Autre, compter sur son appui, sachant qu'il/elle a un égal besoin et désir de partager mon quotidien, mon vécu, mes joies comme mes peines, espérer, compter vouloir cette présence, c'est l'amour dans sa plus belle manifestation... mais il y a toujours un degré d'intensité qui, une fois démesuré, poussé à fond, peu devenir destructeur...
Tourlou !!!
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T'as raison

Envoyé par Atropos en date du 30 août 2000 à 12h46 en réponse à Mais où est la limite ? (reçu de Lexilé le 30 août 2000 à 12h08).
Je ne sais pas ce que je dois répondre à cette question. Je cherche encore des pistes. Avec les années, j'ai appris à détecter la dépendance la plus destructrice, mais j'avoue ne m'être jamais arrêté aux autres. Étant farouchement indépendante et fière, je niaise pas trop longtemps avec la poque, mais je t'avoue aussi, que la relation relatée ci-haut, me fascine encore : amour ? Dépendance ? Les deux ? Toujours pas trouvé de réponses !

j'imagine que l'on est sûrement dépendant des un-e-s et des choses : ne sommes-nous pas dépendants de nos besoins vitaux ? Boire, manger, aimer , etc... même l'Ermite vit souvent entouré de choses ou d'animaux qui lui font supporter la vie moins pénible, sinon pourquoi vivre... en tous les cas, moi, la dépendance qui me questionne le plus est celle que l'on sait destructrice, envahissante et dont il nous est impossible de se détacher...
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