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Les ravages d'une manipulation

Envoyé par Lady Repentie (gny?) en date du 15 janvier 2000 à 10h52
J'aimerais ouvrir une fenêtre sur mon passé peu glorieux de manipulateur pour montrer à quel point cela fait des ravages sur la victime.

Il y a de cela plusieurs années, il était une fois une association AUX PRISMES et un très beau jeune homme (pas moi) qui s'y est présenté pendant que plusieurs vautours de notre espèce étaient sur place.

Les vautours se sont alors activés autour de la nouvelle proie qui, quoi que très belle physiquement, avait de toutes évidences quelques sérieux problèmes psychologiques. Mais qu'à cela ne tienne, les vautours ne sont intéressés que par la coquille, PAs l'intérieur.

J'imagine qu'un observateur extérieur se serait amusé à voir 5 à 6 vautours tirer chacun de leur bord la nouvelle proie, essayant de l'avoir pour eux tout seul. Cependant, la proie n'y retirait pas grand plaisir et était incapable de se défendre.

Le carnage a duré plusieurs mois, sinon plusieurs années. Moi-même j'étais un acteur principal durant environ quelques mois. J'ai réussi à m'infiltrer dans son amitié au point de devenir son "meilleur ami" du moment pour, par la suite, tenter ma chance vers son intimité, la raison première de mon intérêt pour lui. J'ai réussi jusqu'à un massage par une bouteille de Pepsi, quelques coups de sa ceinture, un sleep-in en bobettes et le gars presque nu dans mon char à la frontière américaine. Cependant, je n'ai pas eu le "jackpot".

Mais le mal était fait, à la fois pour lui, pour moi et notre relation d'amitié. Si proche du but, l'appât du gain sexuel était si fort que je n'étais plus capable de m'arrêter. Le tout a fini par une bataille entre nous deux, un jour de St-Jean Baptiste. Il s'est suicidé deux ans après ( pas à cause de moi, rassurons-nous ). Il a marqué dans sa lettre que personne ne l'aimait, ce qui est un peu vrai car personne ne l'a aimé autre que pour son corps.

Depuis ce temps, j'ai dit que jamais plus je ne "fuckerais" la tête de quelqu'un juste pour lui voir son zizi. Mais l'animal en soi est si fort.
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