Table des matières

NOUVELLE QUESTION DE LA SEMAINE

Envoyé par GDMANIMA en date du 26 juin 1999 à 14h07

(source http://www.webgraphique.com/images/1/computer_players.gif)

Voilà la question que je vous propose cette semaine à la demande de Dédé et Solune.Merci à vous deux :O) J'aimerais que vous enchaîniez sur ce thème en nous faisant part des joies et frustrations que suscitent les échanges entre internautes via les diverses techniques de prise de contact disponibles.Des exemples concrets, des situations cocasses ou moins drôles. Bref, Algistes, COMMUNIQUONS SUR LA COMMUNICATION ENTRE COMMUNICATEURS !

Index

Entre ordis....

Envoyé par Solune en date du 27 juin 1999 à 00h26 en réponse à NOUVELLE QUESTION DE LA SEMAINE (reçu de GDMANIMA le 26 juin 1999 à 14h07).

(source http://www.geocities.com/SoHo/Studios/4899/computer-ani.gif)



Oh que ce n'est pas évident!!!!

Je me rappelle très bien il y a peut-être un an....j'étais sur le groupe Femme cherche Femme de Globetrotter et nous étions quelques femmes qui y placotions depuis un bon bout de temps.....un moment donné, je faisais le conte d'une de mes histoires et par la même occasion d'une pensée très propre à ma personne, et une autre l'a pris très personnellement.....ouf!!!! Si vous saviez ce que j'ai reçu comme coups bas!!!!! :-(((( C'était affreux.....je me suis fait dire des choses méchantes et impulsives.....

Bien entendu, avec le temps, cela s'est arrangé, car cette personne a bel et bien fini par comprendre que je ne parlais pas du tout de sa vie, et que si elle se sentait concernée, je n'en étais aucunement responsable......

Mais nous avons été six mois avant de se reparler.....

Un autre exemple??? Eh bien, j'avais une «meilleure» copine depuis deux ans et un soir, elle ose me dire par ICQ que je fais PITIÉ......ouille!!! Je ne l'ai pas du tout pris, croyez-moi!!! Je faisais pitié parce que ma douce voulait un enfant et que moi je ne disais pas non.......pour elle j'avais tout pour réussir alors pourquoi m'embourber d'un autre marmot....eh bien, ce soir fut la fin de notre amitié.......eh oui!!! Grâce à Internet!!! Incroyable, non?????

Il faut comprendre que le piège est facile et évident....on a l'impression que nous sommes à l'abri de tout chez soi assis à l'ordi, alors que nous sommes toujours un être humain parlant à un autre être humain......Il faut savoir respecter son lecteur autant sur le Net que dans la vie......

C'était mon petit mot de la soirée....là je crois que je vais lâcher l'ordi pour aller coller ma femme!!!

Solune :-)

p.s. soyez respectueux...et indulgent lorsque vous ne comprenez pas....posez des questions!! mettez les choses au clair tout de suite!! ça aide!! :-)
Index

Quand on prend tout personnel...

Envoyé par Atropos en date du 27 juin 1999 à 14h19 en réponse à Entre ordis.... (reçu de Solune le 27 juin 1999 à 00h26).

(source http://www.webgraphique.com/images/3/Photo56.jpg)

Salut Solune,

moi aussi j'ai eu plein de démêlés rigolos et d'autres moins, mais j'ai compris que certaines personnes ont la couenne un peu trop fragile à mon goût.

C'est-à-dire que dès que ces personnes là n'ont pas une réponse qui va dans leur sens, ou une opinion qui diffère de la leur, il s'imagine que c'est eux directement qui s'ont en cause, alors que ce ne sont que les opinions.

Prenons par exemple ta situation "de meilleure amie". Je n'ai pas tout l'historique de ta conversation avec elle, mais elle t'a donné son opinion,dis-tu ? Bon. Si c'est cela, pkoi, même si c'est virtuel ou réel, l'as-tu "fluschée" ? Parce qu'elle ne pense pas comme toi ? Parce qu'elle a été assez honnête pour te dire ce qu'elle pensait, alors que probablement plusieurs filles le pense, mais ne le dise pas ? Quel est l'intérêt d'avoir des ami-e-s si c'est pour qu'ils/elles soient des béni-oui-oui ? En tout cas, ton histoire de bébé a eu le même effet dans notre couple, que chez ta meilleure amie. Cependant, cela ne veut absolument pas dire que je ne te respecte pas dans ce choix, qui suis-je pour juger la vie des gens ? Mais, parfois, nous constatons, hors des émotions qui sont propres aux autres, car moins émotifs sur ce point, des éléments de discussions de valeurs générales et des réflexions personnelles. Des divergeances d'opinions font, selon moi, avancer plusieurs réflexions plus que si on est tous à se taper l'épaule et se dire:" t'a bein raison".

Aussi, des gens parfois, focus sur un point de ce qui leur tient à coeur, tandis qu'un-e autre internaute verra tout un autre pan de cette question. Faut-il pour autant voir l'autre comme connard, parce qu'il/elle ne pense pas comme nous ? Sûrement pas, nous avons tous des idées, des buts et des aspirations de vie différentes. Qui sommes-nous pour dire ce que celui là vit de mieux ou de mauvais par rapport avec nous ?

Moi, je crois que nous devrions apprendre à dire tous ce que l'on veut et le lecteur/lectrice apprendre à faire la part des choses ou à poser des questions, s'il/elle n'est pas sûr de ce qu'il/elle lit.


Enfin, je ne crois pas qu'il n'y ait de quoi fouetter un chat pour des questions virtuelles ou autres, à moins bien sûr que l'on veuille à tous prix être approuvé-e et admettre dans nos correspondance que les gens qui pensent comme nous, ce qui est légitime si on ne veut pas être ébranlé dans nos convictions.

Enfin, Moi j'aime bien quand on ne pense pas toujours comme moi et que l'on discute, honnêtement et franchement, sans coups fourrés, de situations ou de propos, car à chaque fois, j'ai l'impression d'avoir grandi et d'avoir poussé mes réflexions au dehors de leurs cadres et de leurs limites jusqu'à un prochain échange qui solidifiera ou élargira ma pensée sur ce sujet.

Toutefois, j'évite ces deux sujets dont je suis "allergique" le plus possible: "La religion et la politique". Pourquoi ? Simplement parce que les gens sont plus émotifs que raisonnés sur ce sujet en général. Le monde écoute ce que les leaders donnent comme arguments, sans pour la grosse majorité des cas, pousser leurs propres réflexions à la limite, ce qui permettrait de faire une choix éclairé plus sage. Alors, comment discuter,quand les personnes sont fermées à tout arguments et ne voient que leurs idées comme bonnes ? Dans ces deux cas particuliers, j'ai vu personnellement tellement d'injustices et d'ignomnies,pour que je ne m'embarque là-dedans sans risquer de rencontrer des écueils.

Bon, assez jasé

A+

At.





Index

C'est bien vrai!

Envoyé par Solune en date du 27 juin 1999 à 16h57 en réponse à Quand on prend tout personnel... (reçu de Atropos le 27 juin 1999 à 14h19).



Fioufffffff!!

Je suis restée assez surprise à la lecture de ce que tu m'écris......mais contente de voir qu'enfin on se permet de montrer les réactions face au fait que ma femme est enceinte.....:-)

Voilà ce que créé l'ordi et son autoroute informatique : la surprise, la déception, le noir et le blanc, l'incompréhension, la colère, la tristesse.....

Moi, face à ce que tu m'écris j'ai cette réaction qui m'appartient et que nul ne peut juger : Je ne comprends pas et je crois ne pas être en mesure de comprendre comment une femme qui a eu un enfant peut dire de ma douce qu'elle fait pitié parce qu'elle désire un enfant et qu'elle en porte un. Elle a le même droit que toutes les femmes : un utérus qui peut servir ou pas!!!!! Elle a le désir d'être mère en elle qui dépasse la force de l'amour qu'elle peut avoir pour les enfants des autres. Alors je ne crois pas être assez folle pour l'en empêcher, de quel droit je le ferais.

Voilà, la réaction que j'ai après une lecture faite sur le Web......susceptible la Solune on pourrait dire?? Non, elle est humaine....et ne saisit pas tout ce qu'il y a derrière les termes d'alphabet écrit sur un clavier.

Il est tout à fait normal de tout prendre personnel.....ne sommes-nous pas des personnes????? Mais là où le danger sévit, à mon avis, c'est le manque de compréhension. Autant de la part de soi que de la part des autres.....nul n'est parfait, et tous sont différents. Ce que je dis est vrai pour moi, et peut être faux pour mon voisin. Je peux me tromper pour moi et pour mon voisin. Mais personne ne peut me faire la morale, car je suis différente de cette personne.

Il faut savoir avoir le sens de l'humour et ne pas grimper dans les rideaux, car c'est soi-même qui se fatigue à mettre de l'énergie dans des relations qui ne sont pas humaines mais virtuelles.....

Solune :)
Index

Pitié ? une image plutôt !

Envoyé par Atropos en date du 27 juin 1999 à 19h13 en réponse à C'est bien vrai! (reçu de Solune le 27 juin 1999 à 16h57).

(source http://www.webgraphique.com/images/1/baby_with_a_hammer.gif)

Autrement dit...

Je ne comprends pas et je crois ne pas être en mesure de comprendre comment une femme qui a eu un enfant peut dire de ma douce qu'elle fait pitié parce qu'elle désire un enfant et qu'elle en porte un. Elle a le même droit que toutes les femmes : un utérus qui peut servir ou pas!!!!! Elle a le désir d'être mère en elle qui dépasse la force de
l'amour qu'elle peut avoir pour les enfants des autres. Alors je ne crois pas être assez folle pour l'en empêcher, de quel droit je le ferais.



C'est correct, je te demande pas de tout saisir, mais laisses-moi éclairer mon idée, à la lumière de ces nouvelles réflexions de ta part.

1- Je te l'ai dit, je ne suis pas là pour juger une décision qui ne regarde que strictement ton couple et qui t'es tout à fait ligitime. Ma réaction est plus large et plus théorique et strictement au sens idéologique, sans plus.


2- Quand j'ai écrit "pitié", par procuration de ta copine, cela était plus une image que d'autres choses. En fait, moi je ne comprends pas les femmes qui cherchent à combler "à tout prix" ce désir de maternité". J'ai plusieurs réponses à ces besoins, mais je ne voudrais pas tomber dans de l'analyse sauvage, au termes psychanalytiques ou psychologiques, s'entend. Et s'il est vrai, que je sois mère de famille de 3 enfants ( dont un mort en moi lorsqu'il avait 6 mois de gestation) et grand-mère de 2 petites-filles ( et ici aussi, je ne comprends pas ma fille, car elle veut rester à la maison et éduquer une ribambelle d'enfants, en fait, elle en veut 5-6, au dernières nouvelles. Ce qui, sur ce sujet, est devenu tabou, discution strérile entre elle et moi. De plus, elle a une garderie familliale pour suppléer au revenu familliale.) et amante d'une femme qui a un enfant, cela me rend toujours incompréhensible au désir des mères célibataires (ou pères) ( ou de celles qui en ont suffisamment, à mon avis, 2 c'est déjà beaucoup et suffisant de vouloir des enfants.)

Ici, commence mon idée un peu plus contreversée et qui fait souvent sursauter mes consoeurs ou les gens en général. Mais, je n'ai pas peur de mes opinions et au risques de me faire lancer des roches, voilà, mon idée sur la maternité :


Pour moi la maternité est une vieille histoire patriarcale et mythique construit, il est vrai au départ, pour augmenter une population quelconque,sauf qu'avec les années, ceci a été une histoire d'hommes, de pouvoir d'hommes ( juste à penser au satané pape)et de manipulation. Combien de femmes ont reçu une éducation qui leur disait, et je résume grossièrement, que si elles ne sont pas des mères accomplies, elles ne seront jamais des vraies femmes ? Combien de femmes ont reçu le message que si elles n'ont pas d'enfants, leurs couples seront pas un vrai couple, en fait une vraie famille ? Pour ma part, j'ai lu assez sur ce sujet, pour admettre qu'effectivement, les femmes ne sont pas toutes maternelles et que par les discours sociétales, elles ont toutes essayées malgré tout et vivent ou subissent de la culpabilité parce qu'elles ne désire pas d'enfant ou ne veut pas s'en occuper. C'est perver, cette idée de maternité, parce que les hommes ont droits et c'est correct d'être loin du foyer, de travailler, mais la femme, autrefois, restait sans le sous et peu instruite, à cause des enfants, du mari etc... aujourd'hui, le problème est similaire, mais c'est la femme qui s'est construit le discours patriarcal si bien enfouie dans son éducation et par les non dit, les hommes n'ont qu'à se laver les mains, les femmes ont récupéré leur discours.

Moi, de mon côté, je ne comprends pas qu'un couple ou une personne décide, lorsqu'elle ne peut procréer par le couple direct de faire des enfants, et encore moins, recourir à l'insimination quand une ou l'autre des conjoint-e-s ont déjà des enfants, et encore moins quand on dit que l'enfant leur appartient et vivent la grosse en tant que père et mère, le non engendreur se substituant à l'homme pour ce fait. Non, je ne comprend pas qu'une femme, qui intelligente s'encombre de marmots au lieu de se construire une carrière. La maternité de nos jours, comme avant coûte chère, brise l'autonomie, etc...

Moi, mon avis, c'est que les femmes qui courent après les enfants, en voulant se servir du sperme de l'homme, comme les hommes en se sevant du ventre d'une femme tue l'essence même de ce qu'ils sont, c'est à dire des gens qui refuse l'autre sexe pour baiser, mais veulent leur semence. C'est justement une des partie qui m'agace : De réduire la femme à l'état de femelle.

Ma femme a eu un enfant tout comme moi, parce que nous voulions pas voir la réalité en face : avoir une vie comme tout le monde. Désirer ressembler à une famille straigt, parce que justement nous venons de famille disfonctionnelle et froide. Je voulais tellement des enfants pour être aimer et me construire une vraie vie de famille, une vraie vie à moi. Ce qui fut jusqu'à ce qu'elles soient en âge de vivre leur vie de femme, c'est à dire à 15 ans, dans les deux cas, quoi que la plus jeune est restée à la maison jusqu'à l'âge de 17 ans.

En fait, je voulais reconstruire ce que je n'avais jamais eu en m'enfermant dans un monde que j'avais décider de me construire, une famille bien à moi.

Aujourd'hui, je me suis acceptée et si j'aurais à recommencé, je ne referais pas cette erreur là, non pas d'avoir mis au monde mes enfants, je les adore, mais d'avoir décider de faire des enfants pour palier à un vide intérieur, et cela, m'a pris de longues années à le réaliser. Parcequ'avoir des enfants semblent quelque chose de tellement naturelle, mais en fait, cela l'est juste culturellement. Aujord'hui, j'aurais une situation et une carrière bien établie, pas des boulots ou une compagnie hérité par des hommes APRÈS que mes enfants soient éduquées ou à l'école et courir les gardiennes ou la fin des classes pour revenir à la maison épuisée. Non. Tu vois même en sachant cela, ma vie de couple n'est plus la même. Hier par exemple, nous devions avoir le petit avec nous. Pas moyen d'être avec ma blonde d'en le village et d'entrer dans un bar, prendre une bière avec des connaissances, spontanément, parce que de un les bébés ne sont pas admis et de deux, bébé est fatigué à 11 h. Aussi, notre vie de couple tourne toujours en fonction du bébé et non de nous. Les horaires sont faites en fonction de bébé. Où donc est la place de la femme dans tout ceci ?? Dans sa satisfaction d'avoir enfanté ?? D'être femelle ? Dans les petits moments que bébé veut bien nous laisser pour s'aimer et que sais-je encore ?? Ce qui fait, que malgré le fait que je sorte très peu, j'ai eu besoin de vivre seule, pour pouvoir sortir sans être obligé de laisser derrière moi femme et enfant et d'être obligé de fournir un horaire en fonction de la leur.

D'aucun diront que c'est une manière égoïste de vivre, moi je dis que c'est une manière d'assumer son rôle de femme sans forcer la nature. Je n'ai pas courru après les enfants, j'ai vécu une vie de straigt durant de trop longues années à essayer d'être la femme straigt qu'on attendait de moi : femelle et pitoune. Je dois dire que j,ai mis des années à me débarrasser des deux stéréotypes qu'on me demandait d'être.

C'est un peu de tout cela qui se mêle quand j'entend des êtres qui en toute apparence ont désirer vivre une vie homosexuelle, car c'est notre vraie nature et d'essayer de tricher avec le modèle, pour calquer celui que l'on a rejeté pour satisfaire notre essence. Et de plus, comment expliquer aux enfants qui ont besoin, eux des parents, le fait qu'ont a jeté le papa et garder son sperme ( banque ou la donnation moyennant $$$, ce qui soulève un autre débat éthique et moral)ou un autre parent, mère porteuse ou père donneur qui resteront ensemble lié par l'enfant toute leur vie. 4 parents...

Enfin, je le répète, ce n'est que mes idées et je ne porte pas tâche à votre désir, c'est votre désir, pas le mien, mais j'aime bien discuter et essayer de briser le mythe de la femelle.

Je ne comprends pas aussi, pourquoi une femme délaisse un emploi pour subir des problèmes physiques et plus tard, des nuits de veille qu'elles soient partagées à 2 ou pas. Et plein d'autre choix.

Qu'est-ce qu'un enfant peut apporter de plus dans la vie d'un couple, surtout s'il en a plein déjà ? Sinon, le rêve égoïste d'être une femme ou un homme comme les autres, de ne pas être une simple lesbiene ou un simple gai, mais d'être un parent comme les autres, car la vie de straigt est basé sur cet état d'esprit : se marier, bâtir une famille et les envoyer à l'Université... Enfin, il y a quelque straigts qui basent leurs vie non sur les enfant, mais sur une carrière, mais vient un temps où la femme veut avoir un enfant de celui qu'elle aime et inévitablement, elle aura, souvent dans la quarantaine, un besoin immense de combler ce vide, qui selon elle, si elle ne le fait pas à ce moment là, aura perdu quelque chose de sa féminité...

Ne voit pas en mes propos chère Solune, une attaque personnelle, loin de moi cette idée, mais puisque tu carillonnes cet état de fait sur les babillards, j'ose te répondre cela, sans chercher aucuement à t'offusquer. N'oublie pas, le net est là pour les idées, pas pour blesser les personnes.

Sur ce Salut

At.




Index

J'aime :-)

Envoyé par Solune en date du 27 juin 1999 à 19h49 en réponse à Pitié ? une image plutôt ! (reçu de Atropos le 27 juin 1999 à 19h13).

p.s. Joli, non?? J'ai fait ça aujourd'hui :-)

Bon, je dois avouer Atropos que même à travers toutes les divergences que nous avons parfois, ici et maintenant je respecte la femme que tu es, et haut la main :-)

Dire qui nous sommes tout fort, sans aucune peur de se faire taper les doigts, c'est ce que je tente de faire chaque jour que je me lève......et de voir d'autres personnes qui le font d'une façon aussi fonceuse me plaît :-)

Comment expliquer le fait que MOI je sois maman.....car maintenant je comprends TON opinion selon ta vie et tes valeurs, j'aimerais que tu comprennes la mienne pour voir qu'il y a autre chose aussi qui est possible....

J'ai toujours eu ce désir en moi d'être une maman, au plus jeune que je ne me rappelle.....et dans ce temps, jamais il n'était question pour moi de voir les rôles de la société inculqués par les hommes ou les femmes......je me demandais pourquoi la femme de mon père restait ses journées à la maison à peindre au lieu de travailler....et de s'occuper de notre éducation au lieu d'étudier elle-même, elle qui avait toujours eu le rêve de travailler en tant que technicienne de laboratoire pharmaceutique.

En fait, je ne le comprends pas plus aujourd'hui car elle se donnait à ses enfants comme pas possible, ce que je ne fais pas tant que ça moi-même.

Avoir des enfants pour moi était un désir très cher et très profond qui me faisait cramper les trippes parfois.....je ressentais le besoin d'être en communion avec un être qui serait un peu de moi. Aucunement de posséder quelqu'un, mais plutôt de partager un lein intense et prévilégié avec un petit être que je verrais grandir et que j'aurais aidé à évoluer dans la vie du mieux que je le puisse.

Moi aussi j'ai été dans un couple hétéro, et dieu m'en fasse je n'y étais pas heureuse. Mais mon désir d'être mère dépassait le fait que la femme était malheureuse.....Aujourd'hui, si je n'avais pas d'enfant, j'en aurais avec ma douce...oui, moi aussi je porterais un enfant, peu importe si pour cela j'ai besoin de sperme, car c'est la nature qui est ainsi faite.

Oui, j'avance en âge, l'an prochain j'aurai mes trente ans....et je vois bien que je n'ai pas une carrière extraordinaire au-devant de moi...mais en fait, serais-je plus heureuse en gagnant 100 000$ par année, et en étant avocate qu'en ayant des enfants, ou qu'en restant à la maison ou qu'en ayant un conjoint, une conjointe, ou peu importe??? Je crois que ma situation professionnelle n'est pas pour moi ce qui me rend une personne importante à mes propres yeux....mais plutôt le bonheur que j'ai de vivre ce que je vis. Comme tous j'aimerais la gloire partout dans ma vie, mais si je me pose la question à savoir si cela m'apporterait plus réellement que ce que j'ai déjà, eh bien, je ne suis pas certaine que ma conscience me dirait oui.

Tu vois, aussi curieux que cela peut être, ce qui m'a fait le plus grandir jusqu'à présent ce fut la maladie de ma plus jeune....et il y a déjà de cela 5 ans bientôt. Encore aujourd'hui j'y repense et je vois cette enfant comme une aide spirituelle dans mon cheminement (façon de parler!!). Elle m'a ouvert les yeux juste par les embûches que cela a causé dans ma vie. Et chaque jour je regarde mes filles et je me demande comment je ferais pour vivre sans elle maintenant que je les ai eu. Oh,je sais bien que nous sommes tous capables de résister à la mort d'un de nos proches, mais cependant ce qui a été vécu nous a fait évoluer qu'on le veuille ou pas. C,est ce qui est important à MES yeux dans MA vie. :-)

Alors d'être avec Marie-Sophie et de la voir rêver pendant un an de temps qu'elle a un fils, et qu'elle se lève en pleurant la nuit en me disant que cela est maintenant impossible juste parce qu'elle demeure avec une femme et qu'elle est incapable de "faire semblant" cela a été un cadeau pour moi et pour elle de faire ce cheminement particulier avec elle afin qu'elle réalise ce souhait qui me semblait pas mal plus fort qu'un simple caprice de femme.

Nous avons eu la chance à travers cette histoire de rencontrer un homme magnifique qui est un véritable ami pour nous et qui a des idées superbes à partager. Cette expérience aura eu du bon, tout comme elle aurait pu avoir du mauvais, on en était conscientes.

Je ne sais pas si je me suis bien exprimée, mais je sais que tu saisis les mots et surtout les émotions qui ressortent de ces simples mots écrits sur un babillard. Car moi j'ai vécu ce qui t'habitait au moment de ton texte, tu as su très bien exprimé ce qui vit en toi :-)

Alors bon, là je pars voir ma belle-maman qui a le téléphone qui sonne engagé depuis plus de 24 heures!!!!! On les aimes-t-y pas ces gens-là!!! :-))))))))

Au plaisir de dialoguer :-)

Solune :-)
Index

Tout est dans l'intégrité...

Envoyé par Atropos en date du 28 juin 1999 à 16h27 en réponse à J'aime :-) (reçu de Solune le 27 juin 1999 à 19h49).

(source http://cards.amazon.com/img/cards/AVT10000_1.jpg)

Salut Solune

Si je suis fonceuse comme tu le dis, c'est dû probablement à mon désir profond d'intégrité. Tu le sais, j'ai horreur de la duplicité et de ce fait, je me dois d'appliquer ces convictions à ma propre vie, ce qui me permets de l'appliquer à la vie des autres.

C'est vrai que parfois j'ai une façon très direct de dire les choses et parfois, à cause du net et de la réceptivité du lecteur/lectrice, mes écrits sont perçus différemment et ce, de la manière dont je les ai pensé.

Mais, je l'ai tjrs écrit, je défends mes idées envers et contre tous. Et si je crois que vraiment je vais blesser quelqu'un-e, je me tais, même si parfois je trépigne de l'autre côté de l'écran.

Solune, apprendre à être fonceuse, ne se fait qu'après mûres réflexions et connaissances de soi, et je suis très loin d'avoir tout compris de ma personnalité complexe. Disons seulement que j'ai fini par apprendre à m'assumer, ce qui est déjà beaucoup.

At

PS:oui, elles sont belles tes couleurs de gifs.




Index

Merci à vous deux...

Envoyé par Dédé en date du 28 juin 1999 à 09h23 en réponse à J'aime :-) (reçu de Solune le 27 juin 1999 à 19h49).
Merci a vous 2, Atropos et Solune pour cet échange. Depuis que je fréquente ce babillard, je dois vous dire que ce sont les textes les plus forts et profonds que j’ai lu, vraiment (et ceci, sans vouloir être téteux...O). Ce sujet de la parentalité me touche de très près étant moi-même en démarche de paternité. Depuis longtemps, je me suis interrogé sur mes motivations véritables et vos réflexions de femmes aident l’homme que je suis. Permettez-moi donc d’apporter ma petite pierre à cet édifice.
Un jour que je parlais de mes projets avec un ami et que la conversation devenait profonde, il m’a soudain demandé à brûle-pourpoint pourquoi je tenais tant à avoir des enfants. J’ai répondu, ou plutôt, je me suis entendu répondre sans réfléchir : « pour donner un sens à ma vie ». Voilà, pour moi tout est là. La vie m’a gâté, je suis un homme heureux. Je le resterais si je n’avais pas d’enfants. Mais je veux donner ce que j’ai en dedans à quelqu’un. Certes, mon conjoint est là et nous réalisons comment nous sommes heureux ensembles, mais je veux aller encore plus loin. D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours eu le désir de création en moi et je l’ai réalisé sous toutes sortes de formes au fil des années. C’est ce désir qui m’a conduit jusqu’au seuil de ce que je considère la création ultime : donner la vie. Je sais qu’il y en a qui diront que c’est stupide, que c’est « powétique » mais déconnecté. Oui, je peux me casser la gueule mais je me la casserais plus sûrement si je cessais d’avoir des projets...
Je sais bien que ça changera ma petite vie, que passer des nuits blanches pour des fièvres d’enfants, que ça n’a rien de trop romantique. Je sais que c’est ce qu’on voudra excepté la voie facile mais après tout, toute création n’est-elle pas souffrante ? J’aime bien la phrase qu’Ernest Hemingway disait à de jeunes écrivains : « Si vous ne passez pas des nuits blanches à écrire, n’allez pas vous imaginer que les gens en passeront à vous lire... ».
Merci à vous deux pour vous être exprimées.
Je vous embrasse

Dédé
Index

Le coeur du débat est là...

Envoyé par Atropos en date du 28 juin 1999 à 15h48 en réponse à Merci à vous deux... (reçu de Dédé le 28 juin 1999 à 09h23).
« pour donner un sens à ma vie ».


Salut Dédé,

Je ne crois pas que ton désir soit stupide, quoique ceux qui n'ont pas d'enfants, voient toujours ( parce qu'il n'en ont pas et ne savent pas toutes les implications que cela suppose)un rêve poétique à combler. Même moi,j'ai voulu,à un moment donné, offrir la vie à un ami que j'aime beaucoup, mais ma vraie nature m'a rattrapé et j'ai compris que je ne pourrais m'occuper de l'enfant. Je voulais rendre cet homme heureux, parce que je l'estime beaucoup. Mais mes réflexions m'ont amené à voir ce que je vous ai partagé, ci haut.


Étant créatrice moi-même, poète, tu vois, c'est plus que cela la création. Nous ne sommes pas dieu, au sens catho, car moi je suis athée. Selon la bible, il a créé le monde. Ouais, regarde où il s'en va. Et en plus, je pense que c'est aussi égoïste de mettre des enfants dans des contextes aussi difficiles que maintenant. Dites-moi pas que les gens cherchent à jouer les mère Thérésa en en se cachant derrière "Lui, il va être aimé, il ne sera pas malheureux". Dans la conjoncture économique d'aujourd'hui, rien ne va plus, et le nombre de suicide et de folie meurtrière augmente toujours. Enfin...


Attention :)))))) J'écris la nuit, je dors le jour, et personne ne me lit beaucoup :)))))) Faut savoir quand publier et quand le marché économique va permettre de grand tirage, non ??


Trêve de plaisanteries, je te laisse sur ces questions qui se sont posées au cours de ton texte. À toi seulement d'y répondre.


-Tu dis que tu es heureux. L'es-tu vraiment ? Car lorsque l'on est heureux, nous n'avons plus rien a combler. Le bonheur prend toute la place. Lorsque tu cherches à avoir des enfants et que cela ne se fait pas, ou que tu crois que cela ne pourra se réaliser, cela ne te fait-il pas un pincement au coeur ? Cela ne soulève t-il pas une mélancolie ou une tristesse quelconque qui revient en permanence? Alors, le bonheur est bien effémère dans ce cas là. L'enfant, te réclame, non ?


- Pourquoi, un enfant doit-être la satisfaction ultime ? Le bonheur ultime ?

- Revient-il souvent dans les conversations de ton couple ?

- N'est-ce pas demander beaucoup, voire énormément,à un enfant de NOUS rendre heureux ?

- Ne risque t-il pas de saisir cet état de chose au fil des ans et se sentir responsable de notre bonheur et risquer de mettre sur lui, l'échec de sa vie s'il n'aspire pas à une vie que nous voulons pour lui ?


- N'est-il pas risqué de les surprotéger et de les étouffer, à trop vouloir des enfants ? Pour combler notre vide, car c'est bien un vide que tu cheches à combler en créant la créature de tes rêves, soit un poupon. Non ?


Sur ces questions, je te salue !

Ciao !

At.

Index

La réponse, c'est oui

Envoyé par Dédé en date du 29 juin 1999 à 08h33 en réponse à Le coeur du débat est là... (reçu de Atropos le 28 juin 1999 à 15h48).
Poète as-tu dis ? Intéressant, faudra qu’on reparle de ça, un de ces 4...
T’as entièrement raison Atropos, ceux qui n’ont pas d’enfants s’illusionnent sur ce que c’est vraiment. Mais ceux qui en ont étaient ceux qui n’en avaient pas lorsqu’ils les ont faits... Personne ne sait vraiment avant de plonger. Pour ma part cependant, bien toiser les implications, dans la mesure où je le pouvais, ne représentait qu’une partie de la démarche. J’ai pris ma décision lorsque j’ai estimé que je pourrais aller au bout, peu importe ce que je rencontrerais comme embûche. En ce sens, je crois déjà avoir fait plus de réflexions que la plupart des parents ont fait avant de s’embarquer....
Oui Atropos, je suis heureux. Bêtement, platement heureux. Rien à dire pour ma défense. Si je publiais mon histoire, j’ai bien peur que le tirage ne serait pas trop fort non plus car il manquerait tout le piquant qui font les bons romans. Mais tu sais, je ne suis pas heureux parce que, par exemple, j’ai un conjoint. J’ai parfois l’impression que c’est le contraire : j’ai un conjoint parce que je suis heureux. Etre heureux part d’en dedans, je pense et coule vers l’extérieur. Enfin, c’est dur à expliquer avec des mots, mais ça se sent très bien. Le projet d’enfant ne vise pas à combler aucun vide. Au contraire, il est l’aboutissement de ce bonheur qui est déjà là. S’il ne se réalise pas, eh bien, la vie continuera et je continuerai d’être heureux. Mais il est certain que mon énergie s’orientera alors vers autre chose, car j’ai besoin de vivre autrement qu’en vase clos.
Mais pour en revenir aux enfants, passé un certain point, c’est comme tout ce qui touche l’amour : il y a des limites au rationnel. Je pourrais te donner mille raisons pour lesquelles j’aime mon conjoint : parce qu’il est beau, parce qu’on s’entend bien, parce que... mais à la fin, je l’aime point. Je pense que les questions que tu soulèves doivent être répondues et je me les suis posées mais à la fin, il reste tout un côté pas cérébral dans les motivations et on finit par savoir de quel côté il faut s’orienter si on est assez honnête pour ne pas se mentir à soi-même, ce que je crois bien humblement avoir fait.
Merci de tes réflexions, c’est toujours enrichissant. Je pense qu’il n’y a pas qu’une façon de vivre et de penser et je suis toujours content d’apprendre au contact des autres.

Bye

Dédé
Index

Je reçois aussi beaucoup des autres

Envoyé par Atropos en date du 29 juin 1999 à 14h45 en réponse à La réponse, c'est oui (reçu de Dédé le 29 juin 1999 à 08h33).

(source http://cards.amazon.com/img/cards/PTG10081.jpg)

Cool ! Heureuse Dédé que tu sois heureux, que demander de plus :)))) Des échanges comme ceux-ci poussent mes réflexions encore plus loin, j'en suis fort aise :))

Si tu veux parler poésie, autant que tu le veux, c'est pas moi qui va te dire non :))) Je viens justement de poster 1 poème et une suite poétique pour 2 concours différents. Comme toujours, je suis toujours assise sur le dead line :)))

On dirait que je ne changerai jamais...

Alors A+

Atropos

Index

Pourquoi j'aime.....??

Envoyé par Solune en date du 29 juin 1999 à 10h06 en réponse à La réponse, c'est oui (reçu de Dédé le 29 juin 1999 à 08h33).


Pourquoi aimons-nous quelqu'un.....que ce soit un enfant, un conjoint, un ami....pourquoi???

Excellente question, qui a souvent aucune réponse.

Souvent, moi et ma douce nous nous posons des questions enfantines : Pourquoi m'aimes-tu??? Et l'autre de répondre : Je ne le sais pas, je t'aime c'est tout!!

Pourquoi aimons-nous nos enfants??? Juste parce qu'ils sont nos enfants??? Peut-être, peut-être que non. Je ne le sais pas. Parfois je les regarde, ce sont de vraies étrangères, parfois mes bébés d'amour........

Pourquoi j'aime mon meilleur ami??? Parce qu'il est mon meilleur ami.....il a pris cette place avec le temps, et mon coeur lui laisse cette place....mais il a tellement de caractéristiques, je ne sais pas pourquoi je l'aime vraiment finalement.

J'aime à penser que lorsque les choses existent elles n'ont pas toujours une raison....Elles existent.

Pourquoi tu veux un enfant?? Parce que tu ressens cela en toi, et tu en as bien le droit. Tu as tous les droits de vivre ce que tu veux, sauf ce qui serait pour détruire quelqu'un....alors je te souhaite vivement cet enfant :-)

Vivre et laisser vivre......enfant, ami, conjoint, famille.....j'adore la liberté :-)

Solune :-)
Index

Un bel échange...

Envoyé par Lexilé en date du 27 juin 1999 à 23h05 en réponse à J'aime :-) (reçu de Solune le 27 juin 1999 à 19h49).

(source http://www.webgraphique.com/images/1/Ani2h.gif)

J'avoue que la lecture de vos précédents messages illustre parfaitement bien toute la richesse et la difficulté de s'exprimer par écrit. J'avais bien saisi qu'Atropos réagissait pour elle-même, mais j'avais moi-même relevé le sourcil en lisant le paragraphe que Solune a relevé (la pitié, etc). Je savais très bien qu'Atropos s'expliquerait avec talent et les informations étaient fort intéressantes.;o)

Pour tout dire, vous avez surtout l'une et l'autre illustré à merveille la possibilité de DIRE sans impliquer, juger, condamner l'autre. Exprimer son incompréhension, ce n'est pas jugé,ni condamné. C'est exprimer son JE. Et c'est là l'ABC de la participation au GDM : dire sa pensée, son vécu, ses espoirs et ses attentes.

Personnellement, j'aime le Bab car il permet de se relire, de se nuancer avant d'expédier sa pensée(parfois même de se corriger avant que l'autre est fait la lecture de notre message...:oO.

Le Chat lui, nous place dans le feu de l'action et les maladresses sont plus difficiles à éviter et devient encore plus facilement la source de bien des malentendus. Combien de fois, une simple allusion à la difficulté de vivre, à la politique, à la déception face à la vie gaie, m'ont valu un "Pas pour moi ce genre là, bonsoir" En fait, l'Internet est une grande roulette : faites vos jeux, passe, impair et manque... Quand on participe à une discussion en direct, face à face, on perçoit divers éléments qui font que très tôt on sait si oui ou non on désire vraiment communiquer avec cet Autre. Sur l'Internet, il faut du temps des tatonnements et de l'habilité pour dénicher des esprits complémentaires, des complices possibles.

Et ce soir, l'émission DÉCOUVERTE de Radio-Canada, était consacrée au Cerveau. On concluait que le vrai défi que le genre humain avait eu aà relever à l'aube de l'humanité, le vrai défi que dû relever le cerveau humain c'est celui de vivre en société, de communiquer et de s'adapter aux Autres. Ce travail monopolise tous nos sens, surtout la vue, pour structurer la pensée, la conscience de notre environnement et en particulier de l'Autre. L'association d'une foule d'informations permet la communication. Hors, face à notre écran nous ne disposons plus de nos sens, ni la vue, ni l'ouïe, encore moins du touché pour communiquer :o(. Reste les codes et les symboles que sont les mots; et on sait combien le sens des mots peut varier pour chacun de nous. La maternité, par exemple ! Pour les uns, un sentiment naturel, inné ; pour d'autres, un rôle appris, imposé..(Élisabeth Badinter a été tout aussi décrié que Beauvoir pour avoir affirmé que la maternité était un rôle appris (L'Amour en plus (je crois que c'est le titre de son essai sur l'histoire de la maternité... une lecture passionnante.) À qui le tour ?:O)



Index

Le téléphone existe encore

Envoyé par Lady Luce en date du 28 juin 1999 à 00h06 en réponse à Un bel échange... (reçu de Lexilé le 27 juin 1999 à 23h05).
N'en déplaise à certains internophiles, le téléphone genre combiné avec microphones existe encore et pas seulement pour communiquer sur l'internet mais bien de vive voix, oui, ce mode de communication qui semble être disparu des habiletés des cyber-dépendants.

Le mail et le chat c'est bon pour quelques raisons seulement

-quand on est loin de la ville
-quand on veut parler à quelqu'un qui est loin
-quand on veut pas payer d'interurbain
-quand on veut laisser un message sans subir les conséquences immédiatement
-quand on veut se vautrer dans l'anonymat

Alors je comprends mal le monde qui s'obstine à envoyer email apres email alors qu'ils demeurent à 2 coins de rue et évite du même coup une rencontre téléphonique ou de visu. Je ne peux que supposer que ces personnes détestent (ou ont appris à détester grace au net) les contacts humains.

Plusieurs milliers d'années d'évolution ne devrait pas se faire écarter par le email sous prétexte que seul le contenu est important. C'est nier tout l'expérience humaine qui contient un gros pourcentage d'informel, lèvement des sourcils, ébauches de sourires, regard fuyant, voix assurée ou fragile, etc. Toutes des informations qui sont décodées inconsciemment par le cerveau et traitées durant la réception du "contenu". Rejeter ce phénomène c'est encore le syndrome du "mon cerveau est totalement séparé de mon corps et de l'irrationel".

Hé bien non, désolé, le cerveau n'est pas "séparé" du corps.


Index

Je n'aime pas le téléphone

Envoyé par Catou en date du 28 juin 1999 à 21h48 en réponse à Le téléphone existe encore (reçu de Lady Luce le 28 juin 1999 à 00h06).

(source http://www.webgraphique.com/images/1/antiquephone_001.GIF)

Tu vas me dire, la Lady, que pour un auditif comme moi, ça fait dur...

Mais, moi, je n'aime pas le téléphone. D'abord, j'ai toujours l'impression de déranger quand j'utilise le téléphone et c'est vrai que, quand le téléphone sonne chez nous, ce n'est pas toujours au meilleur moment.

Donc, à défaut d'avoir les personnes en face de moi, c'est l'écrit que je préfère. Je crois qu'avec l'Internet, contrairement à ce que les idéologues avaient prédit, on redécouvre le plaisir d'écrire. J'ai souvent entretenu des échanges continus par courriel (et même une fois par la poste royale...) et je trouve ça trippant. On se dit des choses souvent bien plus sincères qu'en jacassant à bâtons rompus. En plus, tu lis quand ça te convient et tu réponds quand ça te convient.

Mais c'est vrai que dans les forums de discussion, il peut arriver qu'on ne soit pas compris. C'est pour ça qu'il faut prendre le temps de poser des questions et SURTOUT, s'abstenir de juger les personnes ou penser que les gens qui sont pas d'accord avec nos point de vue nous en veulent personnellement...

Index

Je savais ca!

Envoyé par Lady Bell en date du 30 juin 1999 à 16h29 en réponse à Je n'aime pas le téléphone (reçu de Catou le 28 juin 1999 à 21h48).
Pas besoin d'être bon du coté gauche du cerveau pour savoir que le téléphone et toi c'est comme minou et pitou. Ben cout donc, si tu veux te priver du son de ma "belle" voix "ah que je ris de me voir si belle..." et bien c'est ton choix. Peut-etre as-tu hate au vidéophone.

Index

Tout à fait d'accord !

Envoyé par Lexilé en date du 28 juin 1999 à 08h59 en réponse à Le téléphone existe encore (reçu de Lady Luce le 28 juin 1999 à 00h06).

(source http://www.webgraphique.com/images/1/Smile.gif)

Oui le téléphone existe encore et heureusement. Par contre la ligne est souvent occupée chez certains amis qui travaillent ou jouent ÉNORMÉMENT par l'Internet ;O) (pour ceux qui n'ont pas le moyen de s'offrir une entrée réservée à l'ordi ou le cable).

Il y a toutefois un avantage évident au courriel. Je communique sans surprendre, sans déranger la personne visée et je me dis qu'elle peut prendre le temps de réagir et de préparer sa "mentrie", son excuse, si jamais ma proposition ne lui plaisait pas. >:o(

Tout cela pour dire, qu'effectivement aucune machine ne remplace le contact humain et sans doute que nombre d'internautes se cachent derrière des êtres qui éprouvent des difficultés à entrer en contact avec l'Autre. Il y a toutefois de l'espoir puisqu'ils gardent contact alors que certains ferment toutes les portes et n'osent même pas anonymement échanger sur le Net...

Moi, je sais personnellement que si j'avais un complice dans ma vie, je serais sans doute moins actif sur ce clavier, surtout le lundi matin ;o)) Quoique, nous serions peut-être deux à taper dessus !

Index
© A l g i