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... anonymes !!!

Envoyé par L'Anonyme (GDMANIMA) en date du 17 mai 1999 à 10h21

(source http://netrover.com/~tremblay/an_hypno.gif)

Narcotiques anonymes
http://www.cyberinformatique.com/na/

Dépendants affectifs anonymes
http://www.total.net:8080/~phobos/daa/

Gamblers anonymes
http://www.essence-etre.qc.ca/fraternites/GA.htm

Internautes anonymes
http://netrover.com/~tremblay/ia.html


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Religion ou entraide

Envoyé par Catou en date du 18 mai 1999 à 09h56 en réponse à ... anonymes !!! (reçu de L'Anonyme (GDMANIMA) le 17 mai 1999 à 10h21).

(source http://www.webgraphique.com/images/1/aideWHT.gif)

Je n'ai jamais assisté à une rencontre d'un groupe A (queq'chose anonyme). On m'avait déjà dit qu'il y avait une base religieuse dans ces groupes. Or, dans tes liens, GDMANIMA, je retrouve effectivement les douze étapes avec ses allusions à Dieu et à la prière.

Ce serait donc vrai que les groupes A sont d'inspiration religieuse?

En tout cas, cela les différencierait nettement des groupes de discussion et des groupes d'entraide. Par exemple, dans le milieu gai, un groupe comme le GDM n'est fondé d'aucune façon sur une base religieuse ou psychologisante. Le seul principe, c'est que des gens qui vivent des situations similaires sont les plus à même de s'entraider.

Tous les autres groupes qui se sont formés sur le même modèles (pères gais, jeunes lesbiennes et gais, groupes gais partageant une même origine culturelle, etc). sont aussi fondés sur l'idée de l'échange et de l'entraide sur la base d'un partage d'une situation commune.

Le côté anonyme de ces groupes n'est pas fondamental il me semble. L'idée importante, c'est que les gens sont invités à s'impliquer mais n'y sont pas obligés. On prend les gens là où ils sont sans poser de questions et surtout sans porter de jugements.

Tu poses même la question à savoir si l'ALGI est un groupe anonyme. Certainement pas dans le sens religieux ou croissance personnelle.

Il est vrai cependant que l'idée d'entraide est à la base de l'Association des lesbiennes et des gais sur Internet. Plusieurs sites homosexuels sont en fait des magazines électroniques avec chroniques, ligne éditoriale, et certains services à la communauté. C'est le cas de Fugues, la Toile gaie du Québec, etc. Dans le cas de Priape, il s'agit d'un commerce qui attire des visiteurs en offrant des services de petites annonces et de babillage (chat).

Dans le cas de l'ALGI, le site est plutôt une place publique qu'on se donne colllectivement pour échanger et faire connaître les ressources du milieu. Le côté partage et entraide est donc fondamental comme c'est aussi le cas de la plupart des associations.

Tant qu'à l'anonymat sur les forums, c'est d'abord une façon de faire d'Internet. Mais c'est vrai que l'usage des noms de plume a le grand avantage ici de permettre aux gens d'intervenir même s'ils ne veulent pas afficher publiquement leur orientation sexuelle.

Mais les noms de plume sont aussi un jeu. Quand on a discuté sur ce forum de la question des noms et pseudonymes, plusieurs ont expliqué comment le choix d'un pseudo pouvait représenter une partie de leur personnalité. Les pseudonymes permettent aux gens d'échanger sans a-priori sur leur statut social. Je pense que c'est cette votonté égalitariste qui justifie en bonne partie cette tradition des pseudos dans la plupart des forums Internet, sauf les groupes professionnels où les gens veulent au contraire afficher leurs titres!

Cat.

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Une différence...

Envoyé par Lexilé en date du 19 mai 1999 à 14h47 en réponse à Religion ou entraide (reçu de Catou le 18 mai 1999 à 09h56).

(source http://www.webgraphique.com/images/3-thumbnail/Ski0059_01.jpg)

Il y a une différence fondamentale entre les groupes d'entraide anonymes et les babillards comme ceux de l'ALGI. Dire en public, même anonyme, c'est impliquant, car il faut encaisser la réaction des autres sur le champ ; alors que les pseudos et le chat ou les babs permettent à n'importe qui de dire n'importe quoi sans s'impliquer et il peut même ne pas lire les réponses qui suivent son intervention pour ne pas être ébranlé dans ses convictions. L'ombre permet des audaces que la lumière retient le plus souvent.... même dans l'anonymat. Lâcher son fiel ou avouer sa faiblesse dans l'anonymat, c'est une chose, le faire devant témoin, c'en est une autre !

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