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Quand on a des rêves...

Envoyé par Catou en date du 28 avril 1999 à 09h39

(source http://www.webgraphique.com/images/3/Mf0151.jpg)

... il est normal d'être déçu quelques fois.

Et peut-on être humain sans avoir des rêves?

En d'autres mots, il me semble que c'est le propre des humains que de connaître des déceptions, mais aussi des satisfactions parce qu'on a réalisé un rêve, parce qu'on a construit quelque chose et qu'on en tire du plaisir.

C'est juste que si on a des attentes trop grandes, on risque aussi d'être déçu plus souvent qu'à son tour. J'imagine qu'il faut apprendre à avoir des rêves réalisables et surtout, prendre des moyens pour les réaliser.

C'est la déception face aux gens qui est peut-être la plus diffcile à accepter. On a beau se dire qu'on n'a pas d'attentes par rapport à nos amis, à nos amours, en fait, il s'en développe toujours.

Mais, j'imagine que l'important, c'est d'éviter de percevoir les déceptions comme des échecs, des trahisons ou des abandons.

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Les Grandes Espérances...

Envoyé par Lexilé en date du 29 avril 1999 à 11h18 en réponse à Quand on a des rêves... (reçu de Catou le 28 avril 1999 à 09h39).
Chaque jour à son lot de petites déceptions, mais il y a de grandes déceptions dans la vie qui nous suivent et nous marquent au fer rouge. Déception professionnelle, quand vous investissez beaucoup dans un travail, des études, un bénévolat et que tous vos efforts ne sont pas vraiment concluants, voire mènent carrément à l'échec. Quatre années de travail dans une thèse de doctorat qui ne verra jamais le jour finalement, c'est troublant ! Sept années de contrats annuels dans une institution qui vous laisse tomber, c'est tout aussi ébranlant ! Ce n'est pas un échec en soi, mais c'est déstabilisant pour sûr! Et six ans de vie amoureuse, avec des hauts et des bas certes, surtout vers la dernière année, qui se concluent par une séparation qui vous place dans un état de fragilité émotive et financière, c'est aussi démoralisant. Les peties déceptions quotidiennes comme un autobus en retard, le mauvais numéro de loterie, le manque de temps pour un loisir ou autres petites contrariétés de la vie courante, ne me font pas bien mal. C'est du côté des GRANDES ESPÉRANCES (Ch. Dickens) que le coeur marque le coup et encaisse les cicatrices qui nous restent pour toute la vie. Une vie qui continue, qui poursuit son cours, quand nous avons la force d'esprit de rationnaliser ces déceptions face à des choix qui ne s'achèvent pas comme on les avait planifié, souhaité, espéré ou rêvé, mais la vie n'est plus jamais pareille, à moins que vous soyez sans coeur...?
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D7psion

Envoyé par Grand Marnier en date du 28 avril 1999 à 20h14 en réponse à Quand on a des rêves... (reçu de Catou le 28 avril 1999 à 09h39).
Nous vivons quotidiennement des déceptions. Certaines sont prévisibles, d’autres ne le sont pas. Lorsque je prends l’auto pour me rendre au travail, je sais bien que je risque d’être pris dans un bouchon et si c’est le cas, je vis une déception mais elle est de courte durée et elle va être oubliée rapidement. Et puis on pourrait en énumérer des centaines.
Il y a comme tu dis les déceptions créées par des attentes petites ou grandes. Là encore, elles sont prévisibles à moins d’avoir une confiance exagérée de soi. Là il y a un problème.

Mais il y a des déceptions sournoises, celles qui nous arrivent comme un éclair. Un chum, qui du jour au lendemain, sans prévenir, te flanque à la porte, sans y rien comprendre. Un ami, qui décide tout à coups, qu’il n’est plus ton ami, sans que t’aie eu la chance de prévoir le coup. La déception, celle qui est le plus difficile à accepter, n’est pas de subir l’action, mais de ne pas être en mesure de la comprendre.

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