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Sujet délicat...!!!

Envoyé par Lexilé en date du 09 avril 1999 à 09h03
Qui dit psy, dit esprit, mental, conscient, inconscient et il est pas très bien vu d'avouer une défaillance de ce côté... Les familles avaient autrefois, et ont souvent encore, aussi honte d'avoir un fou dans la famille qu'un/e homosexuel/le! D'autant plus que l'homosexualité était sur la liste des maladies mentales il n'y a pas encore si longtemps... alors fou pour fou!

Moi, j'ai consulté un psy une seule fois dans ma vie, jusqu'à présent, et pas pour mon orientation sexuelle. Ça, c'était clair@net, comme dirait l'autre, dans mon esprit dès mon plus jeune âge. À 5 ans je savais que j'aimais les garçons et qu'il ne fallait pas que je le dise, même à ma mère.

Non, j'ai bien d'autres problèmes comportementaux que certains jugeraient suffisamment problématiques pour que je consulte de nouveau, mais le manque de sous ne me permet pas de m'offrir le luxe d'une réflexion sur mon petit moi et les pourquois je me trouve toujours trop gros, nono, pourquoi je commence trente-six choses en même temps... etc.

Non, j'ai consulté en état de crise seulement. Je travaillais depuis 4 ans sur une thèse de doctorat qui ne voulait plus progressé et qui, à mes yeux, ne me menerait plus nulle part. Un de mes meilleurs amis, John, venait de mourir du sida. État de choc ! Le cumul des frustrations, de l'éternelle vie estudiantine à laquelle je me sentais condamné, de l'absence d'amour stable qui me semblait alors en résulter, s'est traduit en maux de tête puissants, en incapacité de demeurer dans mon appartement devant l'ordinateur que m'avait offert mes parents pour terminer la maudite thèse. J'ai été voir mon médecin de la Clinique des travailleurs de l'Est de Montréal. Un sage! Il m'a écouté et m'a référé à un psychiâtre-analyste, car je n'avais pas un sou vaillant pour m'offrir une psychanalyse. Or, les psyschiâtres sont couverts par l'Assurance-maladie.

Et c'est ainsi que j'ai rencontré Wilfrid. Le parfait freudien caricatural avec son divan de cuir et son silence respecteux. Nos rencontres ont duré trois mois au plus.... Je vais relire mon journal intime de l'époque et je vous raconterai plus en détails.. si ça vous intéresse naturellement...;?)

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L'exilé, je te connais, tu me connais

Envoyé par Lady Luce 1990 en date du 12 avril 1999 à 03h39 en réponse à Sujet délicat...!!! (reçu de Lexilé le 09 avril 1999 à 09h03).
Ah ben, si le monde est petit. L'exilé je sais qui tu es et probablement tu me connais déjà parce que tu as vu ma photo dans l'Album.

Ton texte a trahi tes origines, il ne peut quand meme pas y avoir deux personnes qui ont vécu les mêmes choses. Le plus drôle c'est que je pensais que tu étais une lesbienne.

Et si tu penses que tu avais besoin d'un psychiatre, je te dirai qu'alors la Terre Entière aurait besoin d'un psychiatre aussi. Et bien d'autres personnes avant toi.

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Eh! Moi je te connais aussi...

Envoyé par Lexilé en date du 12 avril 1999 à 18h33 en réponse à L'exilé, je te connais, tu me connais (reçu de Lady Luce 1990 le 12 avril 1999 à 03h39).
mais pas au sens biblique..;0) Tout comme moi, tu étais là à une réunion fondatrice de l'ALGI avec Catou et PAwebmestre ! On se croisera sûrement un jour dans un brunch. Je te remercie de me dire que tu trouves que j'ai pas besoin d'un psy,,, je cache bien mon jeu, comme tout le monde, mais on a tous des bebittes. Tiens, moi c'est l'incapacité d'entrer dans un magasin-boutique où je serai happé par un vendeur avec ou sans le sourire... Pourquoi ? Je l'ignore. Une bebitte parmi d'autres.. petite, certes, mais beitte quand même... ALP. *:O)
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Mauvais numéro

Envoyé par Lady Luce en date du 15 avril 1999 à 01h57 en réponse à Eh! Moi je te connais aussi... (reçu de Lexilé le 12 avril 1999 à 18h33).
Ben non c'est impossible, nous étions 3 à cette réunion de la pré-ALGI, il y avait Catou, PAlui et moi. Ou étais-tu? En nuage? Alors tu ne dois pas etre celui que je pense, bizarre parce que tu as mené exactement la même vie qu'une ancienne connaissance.

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Je ne sais pas mais...

Envoyé par Lexilé en date du 15 avril 1999 à 08h27 en réponse à Mauvais numéro (reçu de Lady Luce le 15 avril 1999 à 01h57).
J'étais là , au ÔGATO, le jour où il y a eu nomination d'un président, d'un secrétaire etc et je crois que tu avais accepté un poste ...trésorier ou secrétaire, moi j'avais refusé pour diverses raisons personnelles... ce n'était peut-être pas la première discussion sur l'ALGI, mais sûrement la première réunion officielle de l'ALGI. CATOU ET PA pourrais me rafraîchir la mémoire sur ces faits historiques..!!;o)

En fait, c'est pas plus grave que ça, car je ne me fais pas un honneur d'assister aux premières et aux enfantements...ni surtout aux conceptions. À chacun son destin, mais plusieurs se ressemblent dans leurs grandes lignes, ce qui élimine l'illusion d'être unique...

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Lecture troublante...

Envoyé par Lexilé en date du 10 avril 1999 à 22h55 en réponse à Sujet délicat...!!! (reçu de Lexilé le 09 avril 1999 à 09h03).
Merci Catou pour ta belle histoire et à toi aussi Dédé. J'ai relu aujourd'hui le journal que j'ai tenu à l'époque où je me suis convaincu de la nécessité de voir un psy pour passer à travers la vie...

C'est troublant de voir comme nous oublions beaucoup de choses. Nos souvenirs ne sont qu'une sélection très chiche de la réalité. En relisant ces pages, j'ai pu constater que je vivais alors non pas une simple crise face à la rédaction de la thèse, mais toute une série de problèmes, de chocs émotifs qui, en s'additionnant, ont rendu la vie impossible, si grise, si terne que je devais trouver une porte de sortie...un EXIT !

En relisant ces pages, j'ai aussi pu me rappeler plus clairement que cette rencontre du psy Wilfrid m'avait permis d'extirper de mes souvenirs des moments, des éléments précis de ma vie qui m'avait déçu et laissé des marques. J'ai pu exposer, découvrir, avouer des blessures amoureuses, des déceptions face à mes parents, des colères jamais exprimées et qui se sont violemment manifestées, des larmes qui ont finalement jailli là où je m'y attendais le moins, des haines qui ont explosé hors de toute attente... J'ai encore des frissons en y pensant. Mais surtout, parallèlement, je poursuivais une quête d'amour désespérée et je constate que les petits bobos dont je souffrais alors sont toujours là, mais que je suis redevenu fonctionnel. Surtout, j'ai découvert que c'est tout en visitant Wilfrid (oct 88 à mai 89), que j'ai lu un livre qui devait me marquer profondément : "Les mots pour le dire" de Marie Cardinal, livre que j'ai relu il y a un an environ. Ce livre m'a troublé et convaincu de poursuivre mes rencontres avec Wilfrid ; il raconte une thérapie choc incroyable, mais qui m'a convaincu de la nécessité de trouver les mots pour le dire.

Ceci dit je suis toujours étonné de constater la peur ou la difficulté qu'éprouve tant de gens à utiliser l'écrit pour se dire... Il y a peu de gens qui se livrent sur nos babillards. On visite, on regarde, mais le silence est d'or. Peur d'être jugé sans doute, même du fond de l'anonymat... Il est vrai que certains d'entre nous se connaissent...mais je ne vous ai livré là que des bribes de ma réalité... en espérant vous convaincre de le faire ici même ou chez un bon psy..

&;0)


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Nouveaux curés

Envoyé par Catou en date du 11 avril 1999 à 11h16 en réponse à Lecture troublante... (reçu de Lexilé le 10 avril 1999 à 22h55).

(source http://www.webgraphique.com/images/1/Acat3.gif)

Bonjour Lexilé.

Je ne vais pas te raconter une autre histoire... Je veux juste réagir à la fin de ton message.

Tu écris
«je suis toujours étonné de constater la peur ou la difficulté qu'éprouve tant de gens à utiliser l'écrit pour se dire... Il y a peu de gens qui se livrent sur nos babillards. On visite, on regarde, mais le silence est d'or.»

C'est vrai en effet qu'il y a beaucoup plus de lecteurs que de rédacteurs car les statistiques d'accès au site de l'ALGI démontrent une augmentation continue de l'achalandage qui pourtant ne se traduit pas par une augmentation des interventions.

Enfin, le service est là, 24 heures par jour, et c'est là l'essentiel. Et puis, comme tu le dis, il y a des sujets plus difficiles que d'autres et l'effort d'écrire sur ces sujets n'est pas négligeable.

Mais je veux revenir sur le fond de la question de la semaine.

Je ne voudrais pas heurter l'ordre des psychologues mais... (Honnn, j'ai menti, ça me fait plaisir de heurter la profession ;-} !)

.. Mais, j'ai quelques fois l'impression que les psy ont remplacé les curés et les confessionnaux.

On a eu les sorciers. On a eu les curés. On a eu les gurus. Maintenant,on a les psy...

Que c'est donc pratique d'aller confier ses questions au psy de la même façon qu'on allait confier ses péchés au curé. Ainsi, au lieu de réfléchir à voix haute sur les effets sur l'individu des problèmes sociaux, on va voir le psy pour qu'il nous arrange ça. Chic-chic Chargex, le bonheur livré par le spécialiste comme la pizza de chez Mikes!

Quelqu'un dans un milieu a un comportement un peu dérangeant? Il devrait aller voir un psy!. En d'autres mots, le psy ne devient-il pas le réparateur Maytag de notre propre intolérance face à la marginalité? Si le monde pète des burn-out à répétition dans les milieux de travail, est-ce qu'il ne faudrait pas appeler le sociologue plutôt que le psy? Ou, son syndicat, pour ceux qui en ont, plutôt que l'ordre des psychiâtres?

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T'as "ben" raison !

Envoyé par Atropos en date du 13 avril 1999 à 13h52 en réponse à Nouveaux curés (reçu de Catou le 11 avril 1999 à 11h16).

(source http://www.fse.ulaval.ca/fac/ten/courstic/ete98bes/cou/aniflower.gif)

Salut,

durant sept ans, j'ai vu un psy après qu'on m'ait violé. Vois-tu, je n'ai jamais vraiment avancé, si un peu tout de même, mais ce que je veux dire, c'est que j'ai compris bien des choses, la journée que j'ai cessé de regarder mon nombril et usé de philosophies et de réflexions profondes. Oui, mes blessures se ravivent souvent. Oui, cela a des effets de colère et d'agressivité, mais je n'ai jamais autant regardé l'être humain aller dans son autodestruction que depuis ce jour là. J'ai envoyé paître mon psy, récupéré $200.00 par mois. Maintenant, je me sers de psychanalyse ( je ne fais toutefois pas d'analyses appliquées à ma propre vie, mais cela me permet de comprendre bien des choses et de les appliquer à ma poésie)et de phénoménologie.

Et j'ai grandi à pas de géant. M'enfin, hihihi cela ne veut pas dire que je suis moins fofolle pour autant, mais qui est totalement sain d'esprit, dis-moi ?? ;0))

Ta tite Atropos XX




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Salut Atropos... mais explique moi...

Envoyé par Lexilé en date du 13 avril 1999 à 17h06 en réponse à T'as (reçu de Atropos le 13 avril 1999 à 13h52).
J'aimerais que tu m'expliques un peu cette partie de ton message "Maintenant, je me sers de psychanalyse (je ne fais toutefois pas d'analyses appliquées à ma propre vie, mais cela me permet de comprendre bien des choses et de les appliquer à ma poésie)et de phénoménologie." Je ne saisis pas vraiment le sens de " se servir de la psy et de la phéno... (c'est quoi au juste en deux mots)et ça m'intéresse. Si tu as le temps, éclaire-moi...

Merci à l'avance...;o) Tourlou!

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Se dire... mais sans laisser de trace!

Envoyé par Lexilé en date du 13 avril 1999 à 17h02 en réponse à Nouveaux curés (reçu de Catou le 11 avril 1999 à 11h16).
Bien d'accord avec toi, Catou. Primo, l'essentiel, c'est que le service de l'ALGI existe et que de plus en plus de gens lui rendent visite.

Hé oui! Les psys remplacent les curés, car tout à un prix de nos jours, même le droit de s'accuser et de faire des confidences. On dit même que les thérapies gratuites sont moins efficaces que celles qui coûtent des bidoux..;o)]!!!

Mais il est intéressant de noter que, dans un cas comme dans l'autre, il y a secret professionnel et aucune trace ne subsiste : ni écrit ni enregistrement pour révéler ce que l'on dit, avoue, confie à l'auditeur. La différence tient peut-être dans l'absolution que le curé avait le pouvoir de donner, ce que le psy n'a pas vraiment. Il peut orienter la réflexion,légitimer, mais il n'a pas la consécration, le pouvoir magique d'absoudre l'erreur, la méchanceté, la non-conformité. Il faudrait peut-être penser à revoir cette faille dans la mission des psys.;o))


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Il était une fois...

Envoyé par Catou en date du 10 avril 1999 à 14h36 en réponse à Sujet délicat...!!! (reçu de Lexilé le 09 avril 1999 à 09h03).

(source http://www.geocities.com/Heartland/Meadows/6485/eyeb.gif)

Oui en effet Lexilé, le sujet est délicat parce que tout ce qui touche la santé mentale est tabou. Sorte de MTS de l'âme, les troubles de l'être se discutent généralement à mots feutrés, comme une maladie honteuse...

Je ne sais pas si tu aimes les histoires car, je vais t'en raconter une. Et, comme toute les histoires, ça commence par...

Il était une fois,

il y a très très longtemps, un enfant un peu trop sensible, un peu trop gentil pour affronter la jungle de la vie.

Petit dernier d'une famille de garçons, sa conception relevait du désir de sa mère d'avoir enfin, à son troisième essai, une fille qui, peut-être, incarnerait l'âme de cette petite soeur morte dès la tendre enfance.

Il était une fois,
un petit garçon qui porterait le nom de cette disparue, avec le e final en moins.

La vie, quelques fois, mène inconsciemment les choses comme si le chemin en était tracé. Enfant un, enfant une, nous sommes tous et toutes issues d'une même matrice maternelle dont il faudra apprendre à se dégager. Enfant un devra en plus, dans nos sociétés, apprendre à quitter le monde féminin pour intégrer une société distincte, que l'on dit masculine.

Il était une fois,
dernier de sa lignée et éloigné de ses aînés de plusieurs années, Petit souffle de vie apprenait le monde des grands à travers la rumeur de ses frères, partis en expédition dans le grand monde. Fasciné et apeuré à la fois, Petit souffle de vie se terrait dans les jupons de mère.

Mais si on va pas vers le grand monde, c'est le grand monde qui vient vers nous. Pour Petit souffle de vie, Monde grand s'appellait école.

À cette époque reculée, la mixité des institutions n'était pas encore totalement acquise. L'arrivée à la petite école, déjà trop grande pour Petit souffle de vie avait été difficile mais, au moins, le milieu n'était pas totalement hostile, c'est-à-dire, totalement masculin...

Mais après la petite école, il y avait la grande école, qui commençait à la quatrième année. Amplifiée par la rumeur de ses frères, alimentée par les images terrifiantes de Titine, le principal à la strappe, le pénitencier grande école était aussi, exclusivement, un monde d'hommes.

Et ce qui devait se passer se passa.

Petit souffle serait, paraît-il, devenu fou, drop-out à 10 ans. Trop timide pour être vraiment délinquant, Petite vie ne pouvait être autre chose que malade. Car, la terreur rend malade. Et quand on ne trouve pas de causes physiques à la maladie, on dit qu'on est malade dans la tête, à défaut de dire société malade...

Et que fait-on avec les enfants fous?

On les amène chez le psychiâtre.

Désemparés en effet, les parents n'ont d'autres choix que de substituer à la prison école, la prison psychiâtrie. Du moins, c'est comme ça que Petite vie comprenait qu'on avait commué sa peine.

Amené de force, Petite vie entreprit la grève du silence. Et puis, la vie étant la vie, même petite, elle devient grande. Le psy était un homme, il était gentil et puis, surtout, Petite vie n'est pas retourné au pénitencier et a pu fréquenter une école normale, c'est-à-dire mixte.

Plus tard, beaucoup plus tard, avec un crayon et un papier, et sans psy, il va sans dire (!), Enfant un a compris ce qui lui était arrivé. Et il décida d'affronter la société masculine avec les armes du coeur en assumant pleinement cette sensibilité que l'on dit féminine.

Peut-être est-ce cela qu'Élizabeth Badinter appelle l'humanité réconciliée.

Comme on le dit à la fin des génériques des films, toute ressemblance avec des personnages ayant existé n'est que le fruit du hasard...

Cat.


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Energie

Envoyé par Dédé en date du 10 avril 1999 à 09h43 en réponse à Sujet délicat...!!! (reçu de Lexilé le 09 avril 1999 à 09h03).
Intéressant Lexilé ce que tu racontes à propos de l’état de crise qui t’a amené à consulter. Je reconnais là des choses que j’ai vécues aussi. J’avais pensé à consulter pour mes problèmes mais chaque fois je me disais que c’était pour les fêlés, que je n’étais pas fou, etc...
Si tu retrouves ton journal, je suis bien sûr intéressé à en savoir plus. Tu parles de violents maux de tête. Ça me frappe comment un problème psychologique peut dégénérer en problème physique lorsqu’on atteint le fond du baril. Moi, j’avais comme une barre dans l’estomac et je sentais ma gorge nouée comme s’il y avait en permanence une main qui me serrait le cou pour m’étouffer. J’ai fini par ressentir ces symptômes tout le temps. Je crois bien que j’étais devenu une bombe sur 2 pattes, prête à éclater. J’étais prêt à tout pour arrêter ça, même de me suicider. Alors, consulter n’est plus devenu si honteux et je l’ai fait.
Ce que je ne voulais pas laisser sortir s’était retourné contre moi et était en train de me détruire physiquement. Tes maux de tête, c’était peut-être ça aussi.
Nous avons beaucoup d’énergie en dedans de nous et cette énergie est très forte. Personne ne devrait en douter. C’est comme l’eau : ça semble inoffensif mais quand ça se déchaîne, ça peut déplacer des masses. Quand ça tombe goutte à goutte, ça peut fendre des rochers. Et quand ça s’évapore et qu’on l’empêche de sortir, ça peut causer une explosion. Je comprends aujourd’hui que l’énergie créatrice que je ressens est la même énergie qui me détruisait. Si j’osais une image sur l’énergie, je dirais qu’une consultation réussie est comme la construction d’un barrage sur une rivière : on voit d'abord le barrage comme un obstacle à la libre circulation de l’eau et on se méfie. On peut aussi le voir comme un moyen de canaliser la puissante énergie que recèle la rivière. Ça m’a pris du temps à comprendre ça mais quand ce fut fait, quand j’ai eu assez confiance pour laisser aller la construction du barrage, la consultation à commencé à donner des résultats. C’est bien plus compliqué que ça (et en même temps plus simple), mais ça peut donner une bonne idée du processus. Ceux qui sont intrigués par ces questions d’énergie pourraient lire ou relire certains chapitre de « La prophétie des Andes » où ces questions sont abordées de manière intéressante. On a tous des expériences comme ça mais on n’en prend pas toujours conscience...


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