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Les arpents verts, les champs, les bois.

Envoyé par Lexilé en date du 22 mars 1999 à 16h44

(source http://www.tourisme-montreal.org/phoguidf.jpg)

Ah! la campagne! J'adooore...;o) à petites doses et en bonne compagnie. Je suis bien au grand air, dans les bois, dans les champs, la randonnée pédestre est mon activité préférée et l'hiver représente un temps de pause que je n'aime pas beaucoup. Je ne suis pas très ski en fait.

Mais vivre en milieu rural, à l'année longue, dans un rang, dans un petit village, une petite ville même, genre Rouyn-Noranda, Sept-îles, Dolbeau ou Thetford Mines, loin des grands centres comme Montréal ou Québec... non merci! Non seulement en tant que gai, mais aussi en tant que simple humain, citoyen, plus ou moins bon, mais citoyen indécrotable des rues sales et transversales, de la "sphate" et des métros remplis de noyés (F.Thibeault)... tout plutôt que de m'enterrer dans le fond des rangs.

Je tiens ça de mes parents, sans doute, eux qui ont quitté très jeunes leurs profonds villages, de la haute-plaine du Lac pour papa et des plateaux de la Beauce pour ma môman, pour la grande ville, pour Montréal. C'est ma mère surtout qui a toujours affirmé devant moi sa détermination, alors qu'elle était encore toute jeune, à vouloir quitter son Sainte-Truc-machin pour échapper aux racontars, à la curiosité, aux rumeurs, au contrôle social qui règne dans ces petites communautés. Vous me direz que si vous avez rien à vous reprocher, vous n'avez rien à craindre dans ces milieux de vie peu populeux. Nenni! La rancune tenace des vieilles vendettas familiales ça vous tricotent un destin envers et malgré vous... Alors qu'en ville, comme dit ma mère, on te fiche la paix ! Voilà comment je suis né sur la 20e Avenue dans Rosemont, dans un petit appartement 4 pièces qu'occupaient mes parents avec deux ou trois pensionnaires selon la saison.

La banlieue fut mon lot, de 4 à 17 ans. Mon homosexualité m'a poussé vers la grande ville à 17 ans, en visiteur d'abord, puis j'en suis devenu un fan, un adic, pendant toutes mes études universitaires; je dormais à Longueuil, mais je vivais à Montréal. Et depuis 1980, je suis Montréalais et j'y tiens, envers et contre Bourque... Je dois vous quitter, mais je reviendrai pour vous m'expliquer sur mon choix, qui est en fait nettement lié avec mon orientation sexuelle.

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Sur ce point...

Envoyé par Tite_16 en date du 22 mars 1999 à 17h11 en réponse à Les arpents verts, les champs, les bois. (reçu de Lexilé le 22 mars 1999 à 16h44).
Sur ce point oui (lexilé)Tu avez raison pour moi aussi la beauté de la capmpagne est magnifique...
Pour moi aussi c important mais c juste pour rencontrer du monde que ca se complique ds mon coin!Je ne sais pas comment sont les gens en ville g jamais vecu là mais je crois que villes et villages ont chacun leurs avantages...
Bye!
Tite
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