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Denrée rare

Envoyé par Victor en date du 22 février 1999 à 22h16
Depuis que je connais la question de la semaine, je ne peux m'empêcher de penser que le toucher doit bien être la plus grande source de bonheur dans la vie. Il me semble que c'est ce qui est le plus désirable. Être touché, c'est vital. C'est comme l'eau pour les plantes vertes. Sans toucher, sans être touché, on devient anémique, on s'étiole, on meurt. Et pourtant, et pourtant, j'arrive à vivre des grands bouts sans contacts chaleureux et dignes de mention. Et je sais que je ne suis pas seul. Je ne parle pas des "frôlements" qui arrivent parfois comme des petits cadeaux de la vie. Je ne parle pas non plus de relations sexuelles (de toute façon, toutes n'accordent pas une si grande place au toucher, sur la peau en général, je veux dire). Je parle de vraies caresses, d'étreintes, de longues prises, de main dans la main, de nuits serrées l'un contre l'autre. Pourquoi est-ce que c'est si rare chez certains? Est-ce le privilège des jeunes amoureux seulement?
Et comment est-ce qu'on fait pour vivre jour après jour après une séparation, un deuil, un amour qui n'a pas réussi à naître ou qui n'a pas de retour? J'aime mieux ne pas essayer de répondre à cette question.
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