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Affaire de jugement

Envoyé par Victor en date du 16 février 1999 à 21h59
Reconnaître ses torts, au moins intérieurement, c'est un grand pas d'accompli, c'est même un must pour passer d'un état de fougère à celui de vertébré. Les reconnaître en privé, c'est à l'occasion la médecine à s'administrer (dur à avaler)surtout quand on cherche la réconciliation. En public, vaut mieux parfois, souvent, patiner, valser, exactement à la Clinton, car le mea culpa public, surtout s'il est exprimé avec conviction, réveille dans la foule des anonymes des passions dangereuses pour la santé physique et mentale du repentant.
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Vulnérabilité du repentant...?

Envoyé par Lexilé en date du 17 février 1999 à 11h32 en réponse à Affaire de jugement (reçu de Victor le 16 février 1999 à 21h59).
Je suis en partie d'accord avec toi Vic, mais le repentant peu aussi sortir carrément vainqueur d'une situation dangereuse... C'est ce qui arrive à William Jefferson (dit Bill) Clinton qui a doublé son appui au sein de la population américaine au lendemain de sa reconnaissance de responsabilité pour la crise stérile qui a paralysé l'ensemble de la vie politique américaine au cours des derniers mois.

Moi, personnellement, je suis trop fier, et j'ai souvent bien du mal à reconnaître mes erreurs, mes gaffes, mon manque de perspicacité. Tu as raison de dire que souvent les autres en profitent pour nous humilier au lieu de nous pardonner et de passer l'éponge.

Reconnaître ses torts intérieurement ou dans le cadre d'une relation professionnelle (curé, psychologue) est un mécanisme de libération pratique et sans trop de conséquence ou de danger. Le faire publiquement, c'est une autre paire de manches... En outre, je me rappellerai toujours d'un très beau protestant hollandais qui me confiait nous envier, nous catholiques, de pouvoir nous décharger de nos erreurs, alors que pour eux, chaque faute s'ajoute au compte final du jugement dernier !!

Personnellement, mon jardin secret est peuplé de petites gaffes qui n'impliquent que moi.J'avoue avoir du mal à raconter ces gaffes ; par contre j'ai parfois un malin plaisir à souligner celles des autres, à rabaisser mon prochain, cela fait tellement de bien... pour notre propre égo. Ma limite demeure toutefois de ne jamais nuire à mon dit prochain.. juste en rire un peu.. et hors de sa présence. Par contre, mes meilleurs amis, ls gens que j'aime bien et en qui j'ai confiance de trouver une complicité, bref les plus intimes, peuvent avoir droit à de beaux traits d'esprit moqueurs... en pleine face...sur leurs petits manquements, gaffes, lapsus, faux-pas, etc!!! Bien sûr, à compte de revanche, malheureusement pour mon propre égo &:O)

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