VOS PLUS GRANDES FRAYEURS....

Envoyé par GDMANIMA en date du 22 janvier 1999 à 23h26

Ce soir, j'ai eu le plaisir d'animer le thème de la peur au GDM et la soirée a encore été particulièrement riche en témoignages émouvants. J'ai demandé aux participants qui le voulaient bien de nous parler de leurs plus grandes frayeurs. Pour les uns les accidents d'auto, soit au volant, soit comme piéton ou cyclistes, pour les autres la peur de perdre un enfant, pour d'autres encores des agressions sur la rue, dans les dépanneurs, mais aussi la peur du sida, et la peur d'être identifié comme gai!! Inacceptable, mais parfaitement croyable, il y a encore des jeunes et des hommes mûrs qui ont une peur panique, ne serait-ce que pour entrer dans la salle de discussion du GDM....!! Ils ont eu du courage, et le courage c'est encore ce que l'on a inventé de mieux pour faire face à la peur! Non! Qu'en pensez-vous, messieurs, dames!!! Quelles ont été vos plus grandes frayeurs, la fois où vous avez crié, sauté, paniqué, où la patate voulait sortir par la gorge, où la sueur perlait sur votre front, la moiteur sur vos mains ? Où, quand, comment, pourquoi? Changez votre pseudo, si vous ne vous sentez pas capable de révéler à vos amis Algistes le jour où vous avez eu la frousse de votre vie ;0))

La vie: une comédie

Envoyé par Lady Luce en date du 25 janvier 1999 à 23h30 en réponse à VOS PLUS GRANDES FRAYEURS.... (reçu de GDMANIMA le 22 janvier 1999 à 23h26).

Ma plus grand peur c'est d'arriver à la fin de ma vie pour que j'apprenne que tout ca c'était une comédie, de la frime, que rien n'était vrai. Que j'ai souffert pour absolument rien. Et si, effectivement, on faisait tant d'efforts pour en arriver à rien?

Ma plus grande frayeur

Envoyé par Survenant en date du 24 janvier 1999 à 20h58 en réponse à VOS PLUS GRANDES FRAYEURS.... (reçu de GDMANIMA le 22 janvier 1999 à 23h26).

Lorsqu'un amant, il y a assez longtemps, a voulu mettre fin à mes jours avec un couteau sous la gorge. Il voulait de mon sang. J'ai toujours pensé qu'il y avait de la drogue dans son histoire. Toujours est-il que j'ai été une semaine à ne pas remettre les pieds dans mon appartement. C'est une expérience inoubliable et qui nous fait voir la vie différemment.

Petites peurs ordinaires...

Envoyé par Musique en date du 24 janvier 1999 à 19h11 en réponse à VOS PLUS GRANDES FRAYEURS.... (reçu de GDMANIMA le 22 janvier 1999 à 23h26).

Quelle personne êtes-vous ? et Quelle est votre peur fondamentale ? 1- la perfectionniste a peur de mal faire 2- l'altruiste a peur de ne servir à rien 3- la battante a peur de ne pas être aimé s'il ne performe pas 4- la romantique a peur d'être abandonnée 5- l'observatrice a peur d'être envahie 6- la loyaliste septique a peur d'être trahie 7- l'épicurienne a peur de souffrir 8- la personne cheffe a peur de paraître faible 9- la médiatrice a peur d'exprimer ses émotions et ses opinions. extraits de la revue: Guide ressources, décembre 97 "Attention personnalités au travail !" "Qu'est-ce qui fait tiquer vos collègues?" Qui peut dire qu'il ou qu'elle n'a peur de RIEN ! Bonne lecture ! Musique

La peur: bonne conseillère.

Envoyé par Exatanos en date du 23 janvier 1999 à 09h42 en réponse à VOS PLUS GRANDES FRAYEURS.... (reçu de GDMANIMA le 22 janvier 1999 à 23h26).

je pense toujours que la peur est bonne conseillère. Par exemple, elle nous incite à la prudence et c'est tant mieux. Il y a peut-être des peurs que l'on a qui sont irrationnelles i.e. non fondées. De ces peurs il est souhaitable d' essayer de s'en défaire parce qu'elles nous empoisonnent l'existence. Exemple l'agoraphobie, la peur des grands espaces. Mais elles ne sont pas toutes irrationnelles, je pense. Personnellement, j'en une, entre autres, qui me revient souvent. C'est la peur d'avoir un accident d'automobile. Il m'est arrivé quelques fois de l'échapper belle, une fois entre autres je me souviens; j'ai pris une bretelle de l'autoroute des Laurentides un peu trop vite et j'ai failli déraper. Je devais avoir 20 ou 25 ans. Toute la famille était dans l'auto: père et mère, grand-mère, 3 ou 4 des frères et soeurs. Rien qu'à y penser je viens tout mal. Mais je pense que cet incident m'a été bénéfique jusqu'à un certain point. J'ai compris qu'il fallait être prudent. Ce qui ne m'a pas empêché, toutefois, de prendre encore des risques en auto. Mais j'en prendrais sûrement beaucoup plus si je n'avais pas failli avoir des accidents quelques fois. Voilà ma preuve que la peur peut parfois être bonne conseillère.

Dis-donc, mon ex...

Envoyé par Atropos en date du 23 janvier 1999 à 11h29 en réponse à La peur: bonne conseillère. (reçu de Exatanos le 23 janvier 1999 à 09h42).

Salut ! Dis-donc, la peur d'accident automobile découle de beaucoup de chose, n'est-ce pas ? Tu vois, j'ai eu à Noël, un gros accident dans le parc De La Vérendry, en allant chez la mère de ma femme. Heureusement, personne n'a rien eu, le bébé s'est seulement réveillé et la voiture intact Mais les circonstances aurait pu être dramatiques parce qu'en dérapant sur la glace noire, j'ai perdu le contrôle sur plusieur mètres, sur la voie contraire. Par un heureux hasard, je n'ai rencontré personne sur ce bout là, alors que la circulation était dense quelque minutes auparavant. Je dois te dire, que lorsque j'ai repris la route après que la remorqueuse nous ait sortie du clos ( profondément enfoncée ), je roulais à très basses vitesses et pour quelques jours ensuite, aussi. Les routes mauvaises et ma frousse ont eu raison de la prudence. J'ai dû combattre ma peur et la transcender. Plus que cela, et c'est là où je veux en venir, la peur ne découle pas de l'accident, mais bien après l'accident, car sur le coup, je n'ai pas eu peur. Je contrôlais, ou du moins essayais d'éviter de faire de fausses manoeuvres. Vois-tu, les peurs qui ont surgit ensuite furent : De ne pas tuer qq'un-e ; de ne pas briser la voiture ( maudite assurance ça coûte cher ); peur d'avoir encore à déraper, car le chemin est long et difficile et je veux arriver au PC ; Peur des blessures et de foutre le réveillon des autres à l'eau ; peur d'être paralysée à vie ; etc. etc. Donc, ce n'est pas l'accident dont nous avons peur, mais des résultats de cet accident et de ce que cela peut en découler. Qu'en penses-tu ? Bonne journée Atropos

Peut-être les deux?

Envoyé par Exatanos en date du 25 janvier 1999 à 17h23 en réponse à Dis-donc, mon ex... (reçu de Atropos le 23 janvier 1999 à 11h29).

Salut Atropos, Ta question m'a fait beaucoup cogiter. Finalement j'en suis venu à me demander si on n'avait pas peur des deux: de l'accident lui-même et des conséquences qu'il aurait pu avoir. Mais tu as sans doute raison de dire que, sur le moment , on n'a pas peur. C'est qu'on n'a probablement pas le temps. C'est tout de suite après l'accident ou le presqu'accident qu'on ressent la peur. Et elle réapparait quand on y repense, parfois longtemps après que l'évènement a eu lieu. Et ça peut peut-être varier suivant la gravité de l'accident qui a eu lieu ou qui aurait pu avoir lieu. Ce que je veux dire c'est ceci: personnellement je n'aimerais passer à travers du pare-brise en entrainant avec moi le volant, les pédales puis tout ce qui voudra. Ça ça me fait peur et c'est la raison pour laquelle j'essaye d'être prudent la plupart du temps. Mais je crains aussi les conséquences que peuvent avoir de simples petits accrochages et je préfère ne pas avoir à les vivre. Par exemple, être privé de ma voiture pendant quelques jours, avoir à payer une prime d'assurances plus élevée, manquer mon rendez-vous et me faire engueuler etc. Trouves-tu que tout cela a du bon sens ou pas? Exatanos.

Savais-tu Atropos...

Envoyé par Lexilé en date du 23 janvier 1999 à 21h29 en réponse à Dis-donc, mon ex... (reçu de Atropos le 23 janvier 1999 à 11h29).

qu'à une lettre près, soit ATOPOS, ton pseudo signifie, inclassable, unique en son genre, sans égal... Je te réfère et conseille, si tu n'as pas lu, Roland Barthes et son FRAGMENTS D'UN DISCOURS AMOUREUX, un livre atypique qui m'a clarifier bien des choses sur l'amour... des comportements, des sentiments que je ressentais, mais que je croyais atypique.. Son discours repose sur une analyse du Werther de Goethe et de dizaines d'autres romans et auteurs; c'est très touchant souvent... je le recommande à tous et si vous connaissez es ouvrages qui complèteraient ce genre de lecture sur l'Amour, j'aimerais bien en avoir la référence . Merci et bonne soirée à tous en ce petit samedi soir tranquille!