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NOUVEAU THÈME

Envoyé par GDMANIMA en date du 16 juillet 1998 à 22h32
Eh! oui! Le temps est déjà venu d'aborder un nouveau sujet de discussion. Rien ne vous interdit de poursuivre les discussions engagées sur le précédent thème; elles apparaîtront à la suite des échanges sur le nouveau thème tant et aussi longtemps qu'il n'y aura pas un délai de deux semaines sans nouvelle intervention.

Alors à vos plumes, messieurs et mesdames, et jouissons gaiement de la chance de nous exprimer que nous offre le GDM et l'ALGI.


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Baisers ailleurs, oui, mais...

Envoyé par Atropos en date du 19 juillet 1998 à 11h42 en réponse à NOUVEAU THÈME (reçu de GDMANIMA le 16 juillet 1998 à 22h32).
Bonjours à tous,


juste quelques mots sur le débat de la semaine :


Moi, je crois que nous pouvons avoir des relations extra conjugales dans la mesure où les partenaires sont d'accord. Ainsi, cela permet d'éviter des tensions dans le couple. Dans toute vie harmonieuse, le dialogue et la confiance en l'autre est la base d'une bonne entente. Qu'il s'agisse de rencontres occassionnelles ou des aventures systématiques, le/la partenaire à le droit de savoir. Uno : pour qu'il/elle ne s'inquiète pas, lorsque le/la partenaire découche ou s'il/elle disparaît quelques heures dans la journée/soirée. Secondo, parce qu'il n'y aura pas de faux-fuyants et de duplicité lorsque le/la partenaire vagabon/de rentrera au bercail.

Ceci écrit, il faut une grande ouverture d'esprit et bien sûr un grand respect pour le choix des libertés que s'offre le/la partenaire. L'autre ne nous appartient pas, donc si nous décidons d'être volage, ou s'il/elle décide d'être volage, nous devons être bien dans ce que nous faisons.

Pour ma part, quoiqu'étant une féministe libertaire, j'ai certains besoins de base pour pouvoir m'épanouir dans une relation sexuelle qui est satisfaisante et qui m'est donné par ma femme. J'ai mis du temps à la trouver et même si parfois, j'ai connu plusieurs aventures, j'ai toujours décampé à leur première cigarette ( celle d'après la baise).
J'avais eu ce que je voulais. Dans mes vie de couple antérieures : pareil. Je baisais ailleurs, toujours de manière impromtue et sans planifications, et je rentrais, partenaire ou pas, à la maison sans explications. Les partenaires de l'époque savait implicitement dans un cas et explicitement dans les autres cas d'où je venais. Je n'avais pas à m'expliquer. Idem des deux bords. On dormais ensemble, baisais ensemble, partageais les dépenses familliale, etc.


C'est à nous de décider la définition de l'infédélité. Être infidèle pour moi se dit : hypocrite avec l'autre.


Pourquoi taire nos désirs ? Parce que nous avons peur de perdre l'autre ou parce que nous aimons l'autre ? Si c'est par peur, la relation doit battre de l'aile, car si on hésite là, on hésite sur beaucoup de points, sur nos besoin, de peur de perdre l'autre.

Bref, moi j'asssume mes décisions sans culpabilités et si je vois une belle fille, je partage mon opinion avec ma femme si elle est là, sinon j'apprécie sa beauté toute seule.


Voilà !!

Bonne journée !


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Désir et jouissance

Envoyé par Catou en date du 21 juillet 1998 à 00h12 en réponse à Baisers ailleurs, oui, mais... (reçu de Atropos le 19 juillet 1998 à 11h42).
Bravo Atropos. Ton intervention franche et honnête donne beaucoup à réfléchir sur un sujet qui me semble bien difficile à aborder. J'étais avec un groupe d'amis (2 gars et 2 filles) dimanche soir quand on a lu ton intervention et spontanément nous nous sommes mis à discuter du sujet.

Pas facile de résumer tout ça en quelques phrases. Disons, que ton propos sur le mensonge comme la véritable infidélité a fait l'unanimité. Il reste qu'il se pose un problème. Qu'est-ce qui se passe si les points de vue ou sensibilités de deux amantes ou deux amants diffèrent complètement. Je me rappelle de quelqu'un qui me disait que lorsqu'il avait une aventure, il ne le disait pas à son chum car il savait que ça risquait de remettre en cause une relation à laquelle il tenait. Pour lui, ses aventures étaient sans conséquences parce que sans lendemains alors que l'autre refusait à son chum d'aller ailleurs. C'est sans doute un cas classique de mensonge.

L'autre problème, c'est que l'on n'est pas maître de ses sentiments et qu'il peut toujours arriver que la petite aventure aille plus loin. C'est donc un risque que plusieurs amants ou amantes ne veulent pas prendre, ce qui implique peut-être de restreindre ses désirs, et ce qui peut aussi entraîner de l'insatisfaction.

Moi, la question qui m'interpelle le plus dans le sujet de la semaine, c'est l'importance elle-même de la jouissance, c'est-à-dire de l'orgasme, dans la relation sexuelle et, plus généralement, le rapport entre le désir et l'orgasme. Je pense aux gens qui ont de très nombreux partenaires. Est-ce parce que c'est la seule façon d'avoir un orgasme?

Prenons la chose autrement. On mange pour le plaisir de manger, ou pour combattre la faim? Est-ce que la drague incessante s'explique par la recherche du plaisir ou par un besoin de combler un désir qui s'avère insatiable? Est-ce pour le plaisir de l'orgasme ou, au contraire, parce que le désir n'arrive plus à être satisfait, malgré l'orgasme?

Pour aller plus loin sur la question du désir, cette pulsion si mystérieuse, je me demande si ce qui fait qu'une relation sexuelle est satisfaisante ne viendrait pas d'abord du partage d'un même désir, ou fantasme, avec un partenaire. À regarder l'importance des fantasmes dans notre imaginaire sexuel, j'ai l'impression que l'orgasme n'est que le crèmage sur le gâteau...

En fait, dans la question du GDM, je changerais le mot jouissance par le mot désir. Pour moi, je dirais que de pouvoir partager un même imaginaire sexuel avec un partenaire, qu'il soit régulier ou non, est ce qui fait la qualité d'une relation sexuelle. Et je dirais aussi que la culpabilité que je pourrais ressentir n'a pas rapport avec l'orgasme. Elle serait plutôt reliée à des désirs, à des fantasmes, qui ne correspondent pas nécessairement à la position du missionnaire entre un homme et une femme alors que l'homme fait son devoir conjugual le vendredi soir après le hockey quand le canadien a gagné et que le gars veut scorer...
(au fait, je me demande combien de petits Français ont été conçus le soir de la victoire de la France au soccer!)


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Baisers ailleurs, oui, mais...

Envoyé par Atropos en date du 19 juillet 1998 à 11h38 en réponse à NOUVEAU THÈME (reçu de GDMANIMA le 16 juillet 1998 à 22h32).
Bonjours à tous,


juste quelques mots sur le débat de la semaine :


Moi, je crois que nous pouvons avoir des relations extra conjugales dans la mesure où les partenaires sont d'accord. Ainsi, cela permet d'éviter des tensions dans le couple. Dans toute vie harmonieuse, le dialogue et la confiance en l'autre est la base d'une bonne entente. Qu'il s'agisse de rencontres occassionnelles ou des aventures systématiques, le/la partenaire à le droit de savoir. Uno : pour qu'il/elle ne s'inquiète pas, lorsque le/la partenaire découche ou s'il/elle disparaît quelques heures dans la journée/soirée. Secondo, parce qu'il n'y aura pas de faux-fuyants et de duplicité lorsque le/la partenaire vagabon/de rentrera au bercail.

Ceci écrit, il faut une grande ouverture d'esprit et bien sûr un grand respect pour le choix des libertés que s'offre le/la partenaire. L'autre ne nous appartient pas, donc si nous décidons d'être volage, ou s'il/elle décide d'être volage, nous devons être bien dans ce que nous faisons.

Pour ma part, quoiqu'étant une féministe libertaire, j'ai certains besoins de base pour pouvoir m'épanouir dans une relation sexuelle qui est satisfaisante et qui m'est donné par ma femme. J'ai mis du temps à la trouver et même si parfois, j'ai connu plusieurs aventures, j'ai toujours décampé à leur première cigarette ( celle d'après la baise).
J'avais eu ce que je voulais. Dans mes vie de couple antérieures : pareil. Je baisais ailleurs, toujours de manière impromtue et sans planifications, et je rentrais, partenaire ou pas, à la maison sans explications. Les partenaires de l'époque savait implicitement dans un cas et explicitement dans les autres cas d'où je venais. Je n'avais pas à m'expliquer. Idem des deux bords. On dormais ensemble, baisais ensemble, partageais les dépenses familliale, etc.


C'est à nous de décider la définition de l'infédélité. Être infidèle pour moi se dit : hypocrite avec l'autre.


Pourquoi taire nos désirs ? Parce que nous avons peur de perdre l'autre ou parce que nous aimons l'autre ? Si c'est par peur, la relation doit battre de l'aile, car si on hésite là, on hésite sur beaucoup de points, sur nos besoin, de peur de perdre l'autre.

Bref, moi j'asssume mes décisions sans culpabilités et si je vois une belle fille, je partage mon opinion avec ma femme si elle est là, sinon j'apprécie sa beauté toute seule.


Voilà !!

Bonne journée !


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