Des odeurs enivrantes....

Envoyé par GDMANIMA en date du 10 décembre 1998 à 09h01

(source http://www.eimi.com/images/perfume/mens.jpg) Et l'odorat dans la séduction.... Ça compte ?

Un nez...

Envoyé par Cyrano de Bergerac en date du 11 décembre 1998 à 15h21 en réponse à Des odeurs enivrantes.... (reçu de GDMANIMA le 10 décembre 1998 à 09h01).

(source http://www.nucleus.fr/ntmm/nez.jpg) Il s'avance vers Cyrano qui l'observe, et se campant devant lui d'un air fat. Vous.... vous avez un nez... heu... un nez... très grand. CYRANO, gravement Très. LE VICOMTE, riant Ha ! CYRANO, imperturbable C'est tout ?... LE VICOMTE Mais... CYRANO Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme... En variant le ton, -par exemple, tenez Agressif : "Moi, monsieur, si j'avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champs que je me l'amputasse !" Amical : "Mais il doit tremper dans votre tasse Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap !" Descriptif : "C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ?... C'est une péninsule !" Curieux : "De quoi sert cette oblongue capsule ? D'écritoire, monsieur, ou de boîtes à ciseaux ?" Gracieux : "Aimez-vous à ce point les oiseaux Que paternellement vous vous préoccupâtes De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ?" Truculent : "Ca, monsieur, lorsque vous pétunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ?" Prévenant : "Gardez-vous, votre tête entraînée Par ce poids, de tomber en avant sur le sol !" Tendre : "Faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane !" Pédant : "L'animal seul, monsieur, qu'Aristophane Appelle Hippocampe le phantocamélos Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os !" Cavalier : "Quoi, l'ami, ce croc est à la mode ? Pour pendre son chapeau, c'est vraiment très commode !" Emphatique : "Aucun vent ne peut, nez magistral, T'enrhumer tout entier, excepté le mistral !" Dramatique : "C'est la Mer Rouge quand il saigne !" Admiratif : "Pour un parfumeur, quelle enseigne !" Lyrique : "Est-ce une conque, êtes-vous un triton ?" Naïf : "Ce monument, quand le visite-t-on ?" Respectueux : "Souffrez, monsieur, qu'on vous salue, C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue !" Campagnard : "Hé, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain ! C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain !" Militaire : "Pointez contre cavalerie !" Pratique : "Voulez-vous le mettre en loterie ? Assurément, monsieur, ce sera le gros lot !" Enfin parodiant Pyrame en un sanglot "Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître A détruit l'harmonie ! Il en rougit, le traître !" -Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot ! Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries, me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n'en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d'une, car Je me les sers moi-même, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve.

Subtil...

Envoyé par Lexilé en date du 11 décembre 1998 à 10h19 en réponse à Des odeurs enivrantes.... (reçu de GDMANIMA le 10 décembre 1998 à 09h01).

Moi, j'aime les odeurs subtiles, légères, surtout perceptibles lorsque l'on s'approche de l'être aimé ou espéré... Si l'odeur de la sueur, même prononcée, est grisante dans le feu de l'action, elle est carrément désagréable hors du contexte amoureux ou au fil du processus séducteur. Toujours pour moi. Mais lorsque le parfum empêche de respirer, quand la quatrième voisinne au parterre de la Place-des -Arts vous lance à tous azimuts ses relents de Flanel no 17 et que vous cherchez votre souffle pour survivre à cette attaque de gaz... Quand l'ascenseur monte au 22e puis redescend vous prendre et que la Fleur d'oranger de M. XYZ embaume encore la cabine, l'ironie fait place à l'admiration. Mais il est évident qu'un charmant monsieur qui s'approche de moi et duquel émane une subtile odeur de fleur d'oranger ou de Drakkar noir, je deviens d'autant plus réceptif... c'est ça... les bonnes odeurs augmentent ma réceptivité, mon accueil, ma solicitude... à la sollicitation amoureuse, voire sexuelle !! Plaisirs des sens.... Plus de sens sont sollicités, plus le plaisir est grand...

Yes !

Envoyé par My my en date du 10 décembre 1998 à 11h37 en réponse à Des odeurs enivrantes.... (reçu de GDMANIMA le 10 décembre 1998 à 09h01).

Sûr que ça compte ! moi, parfois j'aime les odeurs animales et parfois, selon le feeling, j'aime un corps parfumé des meilleurs parfums. Cela dépend dans quel moud je suis. Puis, il y a aussi toutes les crèmes pour la pénétration qui sont savoureuses ... enfin, pour moi c'est cela. Mais, je sais que les parfums et les essences naturelles du corps ne font pas un goût unanime. Que dire des golden et brown shower ? Que dire des odeurs de parmesan ?? Enfin, toutes les odeurs qui sortent de nos perceptions dites normale et qui font bander nombre de gens... Juste pour dire que nous sommes tous différents les uns des autres et ce qui me branche ne branche pas nécessairement mon voisin. De toute manière l'odorat est, à ce qui me semble, matière de goûts :0) My my