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Oui, j'ai voulu mourir...

Envoyé par Farine en date du 10 novembre 1998 à 01h42
Oui.. il y a longtemps, j'ai voulu mourir et j'y suis presque arrivée...

La souffrance de l'âme nous amène parfois à des frontières que nous ne voudrions pas avoir à traverser.

Le suicide était pour moi un appel à l'aide, une façon de dire au monde... j'existais et vous ne m'avez pas vue.. tant pis, maintenant je vous manquerai et vous ne pourrez plus me faire souffrir! C'est vous qui souffrirez de mon absence.. désespoir et vengeance cruelle... s'il en est. Vouloir mourir pour (ou plutôt contre) quelqu'un d'autre est un geste empreint d'un manque d'amour flagrant, absence d'amour envers la personne la plus importante qui soit... soi...

Il y a longtemps, dans une autre vie, j'ai voulu mourir parce que j'aimais une femme qui m'aimait sans pouvoir m'aimer vraiment; elle était hétérosexuelle et moi pas, elle était mon amie...

Je suis tombée dans ce traitre piège que nous croisons tous et toutes au moins une fois. On ne choisit pas, ça nous tombe dessus et on en subit les horribles conséquences.

Mais je suis toujours là et heureusement, car si j'étais arrivée à mes fins ce jour-là, je n'aurais jamais connu le bonheur que je vis actuellement...

Je vis désormais en harmonie avec moi-même et avec mon bel amour, mon incroyable amour, depuis presque 10 ans. Nous sommes heureuses...

Je crois maintenant en la vie et je sais qu'il faut lui faire confiance. Il y a toujours cette lumière au bout du tunnel. Même quand on y croit plus, elle finit par nous éblouir un jour et pour voir ce jour arriver, il faut vivre!

Tendresse...

Farine...




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Savoir écouter

Envoyé par Catou en date du 11 novembre 1998 à 11h31 en réponse à Oui, j'ai voulu mourir... (reçu de Farine le 10 novembre 1998 à 01h42).

(source http://www.interlinx.qc.ca/suicide/images/logo.gif)

Le suicide était pour moi un appel à l'aide, dis-tu.

Oui, je pense que c'est souvent ça. C'est vrai qu'il existe aussi des suicides de raison, comme nous le suggère Atropos plus bas. Le suicide récent de Pauline Julien est en fait une sorte d'euthanasie. Choisir de mourir plus tôt parce que le corps ne suit plus. On ne peut que respecter un tel choix. Avec regret bien sûr. Mais, dans ce cas, la mort est la conséquence de la maladie qui en est la véritable cause.

Mais ce dont tu nous parles dans ton si beau message, Farine, c'est de la mort dans l'âme, liée à la souffrance morale pour laquelle on peut espérer un apaisement si on fait confiance à la vie, comme tu le dis si bien.

Bien sûr, ce qui tue c'est la solitude et la détresse intérieure. Mais, indirectement, n'est-ce pas un peu aussi la dureté du monde?

Le jeune homososexuel qui pense au suicide parce que l'image qu'on lui a appris d'avoir de lui-même est celle du mépris, n'est-il pas victime aussi de la dureté du monde?

Et puis, est-ce qu'on a appris, chacun de nous, à écouter. Je veux dire écouter vraiment, être simplement là pour accueillir la souffrance de l'autre: pas pour blâmer, pas pour juger, pas pour dire, «non tu n'as pas raison d'être malheureux ou malheureuse». Non, juste accompagner la souffrance pour lui permettre de s'extérioriser.

Pleure ami, pleure, je sècherai tes larmes car au bout, tu retrouveras la paix.

Je trouve aussi qu'on a le réflexe «psy» trop facile. Comme si la tristesse et le malheur étaient automatiquement synonymes de maladie mentale. Plutôt que d'être disponible à l'écoute, on se déresponsabilise souvent en disant «va voir un psy».

On devrait apprendre à écouter, comme on devrait apprendre à donner les premiers soins quand quelqu'un se blesse. Et ça, dès l'enfance et tout le long de notre vie. Un minimum de compassion sauverait peut-être la vie de beaucoup parmi ceux et celles qui ne trouvent rien d'autre que le suicide pour seulement demander qu'on entende leur souffrance.

Cat.

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Et quand on n'a rien d'autres?

Envoyé par capriel en date du 10 novembre 1998 à 13h02 en réponse à Oui, j'ai voulu mourir... (reçu de Farine le 10 novembre 1998 à 01h42).
Et quand on n'a rien d'autres?

Le soleil qui reluit....
Quelques nuages éparpillés à travers le ciel..
Un soleil qui nous sourit...
À travers ses nuages de papier.

Et quand on n'a rien d'autres...
Rien à quoi se raccrocher..
Ni amis, ni amantes...
Ni enfants, ni parents.

Quand on n'a rien...
Sinon les petites joies quoditiennes...
Sinon les petits rien de la vie..
Sinon les menues choses de la vie.

Je n'ai rien, ni personne...
Qui me disent de vivre ou de mourir...
Je n'ai rien ni personne...
Qui soit là, chaque matin pour m'accueillir.

Alors, que me reste-il?
Sinon ces rien...de la vie...
De l'existence...
De l'oubli.

Je ne suis pas comme toi Atropos..
Parce que si je n'avais pas ces riens-là...
Je serais cent fois mortes...
Cent fois tuée...
Cent fois néant..
Cent fois rien...

Si je n'avais que le sourire des gens...
Je serais mortes...
Parce que les gens...
Ne me sont rien...

Juste des mots sur une pages..
Juste des noms sur icq...
Juste des mots sur un bab...
Juste ... des nicks sur le web...

Je suis seule...
Seule à rire...
Seule à pleurer...
Seule à nier la vie.

Parce que la vie ne m'est rien..
Sinon, un jour à la fois...
Sinon, un bonjour à la fois...
Sinon, un sourire à la fois.

Omble, je te salue....
Profite de la vie...
Fais-la sourire...
Tu en as tous les droits!

Save!

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On est toujours seul

Envoyé par Lady Luce en date du 11 novembre 1998 à 01h30 en réponse à Et quand on n'a rien d'autres? (reçu de capriel le 10 novembre 1998 à 13h02).

On naît seul.

On vit seul. On meurt seul. Le fait d'avoir queqlu'un à côté peut donner l'impression qu'on est plus fort, qu'on est entouré mais ce n'est qu'une illusion. L'autre aussi cherche peut-être à combler sa solitude et la force de vivre ne vient jamais de l'extérieur mais de soi-même, quitte à ce que cette force ne se manifeste que quand on ne se sent plus "seul".

Et si on pouvait canaliser cette force sans avoir besoin d'une blonde ou d'un chum? Si on pouvait vivre sans avoir besoin d'une béquille appelée compagnon de vie? Plutot que de faire ½ + ½ = 1 pourquoi pas faire plutot 1 = 2 ou encore mieux 1 + 1 = 4. Deux êtres pleinement confiants qui se rencontrent n'est-il pas mieux que deux moitiés qui se supportent? Je crois que oui.

Et c'est bien possible de vivre relativement heureux même sans dormir avec l'âme soeur près de nous à chaque nuit. En autant qu'il reste quelques contacts humains superficiels durant la journée pour ne pas perdre l'habitude de saluer le monde.

De toute façon la vraie solitude c'est celle de l'esprit humain. Nous pensons seul, nous souffrons seul, nous avons du plaisir seul. Nous ne pouvons que communiquer nos émotions, pas les transmettre intégralement. Quand bien même que je dirais à mon chum que je souffre, ca fait mal, ca fait mal, c'est pas lui qui souffre, c'est bien moi. Par sa présence, je peux me sentir plus "fort", mais c'est bien une impression qui vient de moi, un pouvoir que j'ai déjà, même sans personne autour.

Il suffit de développer cette force qu'on a tous, que ca s'appelle adrénaline, dopamine, sérotonine, espoir, Dieu, amour ou whatever, cette force existe, aussi bien s'en servir.





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ben vrai!

Envoyé par capriel en date du 11 novembre 1998 à 09h21 en réponse à On est toujours seul (reçu de Lady Luce le 11 novembre 1998 à 01h30).
Ben vrai Lady Luce!
On est toujours seule..
Et ça, je ne le sais que trop bien, pour avoir vécu presque quarante ans, près d'un homme, mon père, qui était là, sans jamais vraiment y être!!!
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bonheur=but ou état?

Envoyé par omble en date du 10 novembre 1998 à 08h46 en réponse à Oui, j'ai voulu mourir... (reçu de Farine le 10 novembre 1998 à 01h42).
Bonjour,

Je viens de lire les dernières interventions
du groupe et je reste perpexple...
Jamais, au grand jamais je n'ai songée au
suicide, même si la vie était parfois compliquée,
et je n'ai pas de mérite en soi...je suis moumounne...j'ai bien plus peur de la souffrance
que de la vie....
Et ceci m'amène à vous parler du bonheur!
Parce que je crois que tout part de là...on ne
songe pas à se suicider dans la joie et le bonheur.
Et pourtant...c'est si facile d'accès le bonheur dans un sens...Voici donc ma relation avec le bonheur que la lecture du livre de Michèle Morgan ( l'auteur et non la comédienne) est venue
renforcir.
Juste le fait d'ouvrir les yeux le matin est
un bonheur, de la magie que la vie nous offre gra-
tuitement à tous...une nouvelle journée à entreprendre...alors quans je m'éveille le matin,
je mets ce petit bonheur là dans mon panier.
Et puis je ne sais pas si vous êtes comme ça, mais moi je m'étire dans mon lit le matin, humm....j'adore ça....et un autre petit bonheur!
Et puis je me sers un bon café bien chaud et
je le savoure...un autre petit bonheur!
Toute la journée comme ça je remplis mon panier d'une foule de petits riens qui me font plaisir..et surprise!!!!mon panier est toujours plein le soir quand je me couche...et si un coup dur arrive et que mon moral vacille, je regarde
mon panier et je me dis que tout n'est pas si pire.
On a tendance souvent à traquer très efficacement les choses qui nous déplaisent, comme il nous est plus facile de parler de nos travers que de nos qualités, mais l'exercice inverse est
tout aussi facile et tellement plus gratifiant.
Le bonheur pour moi n'est pas pour demain,
dans un voyage, une rencontre ou un gros lot...il est ici à chaque jour et il m'appartient de le voir et de le goûter....
Je sais bien que certains et certaines m'objecteront que ma définition est bien simpliste
dans le fond....mais essayez...vous n'avez rien à perdre et tout à gagner...et au pire cela rendra le malheur un peu plus confortable...
Ceci dit, je compatis sincèrement avec tout
ce que vos interventions dégagent...je voulais juste vous faire un ptit clin d'oeil ce matin...

Omble xx

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Les petits bonheurs sans malheur

Envoyé par Lady Luce en date du 11 novembre 1998 à 01h04 en réponse à bonheur=but ou état? (reçu de omble le 10 novembre 1998 à 08h46).
On peut comment à apprécier ces petits bonheurs-là seulement quand on a aucun malheur ou tracas ou soucis importants.

Dès qu'on a l'esprit ailleurs, tu peux être sur que les petits bonheurs on les voit pas trop. D'un autre coté si j'avais le million, je sais que je serais ben content par rapport à ce que j'ai maintenant, alors comment ca se fait que ceux qui ont un million se plaignent que leur Porsche est égratigné, que le chef qui leur fait la bouffe coûte trop cher, que le 3e chalet qu'ils ont l'eau coule du toit, que le prof de math de l'école privée à Boston où le petit étudie est pas le meilleur prof qu'il pourrait avoir.

Je pense que certains de nous ne sont jamais satisfaits alors que d'autres se contentent d'un peu d'amour et d'eau fraîche.

Je serais jamais capable d'être itinérant, soit que je me suiciderais ou ben mon corps serait tellement stressé que j'en crèverais alors comment ca se fait qu'y en a qui se contente de cette vie-là?

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Tant mieux pour toi !!

Envoyé par Atropos en date du 10 novembre 1998 à 10h29 en réponse à bonheur=but ou état? (reçu de omble le 10 novembre 1998 à 08h46).

(source http://www.france.diplomatie.fr/culture/france/biblio/folio/bataille/pics/prieur.gif)

Ouan Omble, tant mieux pour toi,

mais pour moi, la vie c'est autre chose que ces tites choses là. Beaucoup plus...

Justement, on songe à se suicider quand le bonheur n'est pas là. Impossible à couvrir le noir avec du blanc. Faut lui donner une couche de couleur aluminium, qui couvre tout avant, et ensuite plusieurs couches de blanc. Mais pour le couvrir, il faut le savoir.

Ce que toi tu considères comme des tits bonheurs sont pour moi des choses banales de la vie courante auxquelles je ne m'arrête pas.

Les choses importantes sont ma femme, mes enfants, mes ami-e-s, certaines gens, bien vivre, être bien éduqué, avoir une reconnaissance sociale, etc, etc...

Tu sais quand on désire mourir et que l'on tente d'y arriver soit par l'obsession soit par une tentative réelle, c'est que même le soleil est noir. TOUJOURS noir !

D'autre part, il est facile de vivre sans se poser de questions, sans s'introspecter, vivre au jour le jour, mais lorsque nous sommes au bord du gouffre, et que l'on décide de vivre, c'est une quête de soi, un sens profond à son existence ( je ne parle surtout pas de religion ici ). Et, lorsque l'on trouve des réponses, alors on les met en pratique et on les tient à bras fermés... Pis après, on déguste un bon café en se disant qu'à quelque part, on l'a échappé belle !

At.







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Superficielle???

Envoyé par omble en date du 10 novembre 1998 à 10h33 en réponse à Tant mieux pour toi !! (reçu de Atropos le 10 novembre 1998 à 10h17).
Bonjour Atropos,

Mon message est très mal passé si je t'ai laissé l'impression que je ne me contentais que de choses superficielles dans la vie, bien au contraire....et que réfléchir était un exercice superflu pour moi....
Je sais bien que le bonheur tel que je le décris est simpliste et ne représente pas une garantie contre les malheurs quels qu'ils soient...Ce que je voulais dire en fait, c'est qu'il faut d'abord chercher celui-ci dans les choses très simples...pour se faire une provision pour les mauvais jours....Je pense que si on avait cette attitude au départ, les jours noirs le seraient peut-être juste un petit moins...et parfois ce petit moins peut peut-être représenter la différence entre la vie ou la mort....
Mais je sais bien que je parle de situations que je n'ai pas vécu moi-même...je n'ai jamais été malheureuse à ce point, même dans mes pires peines d'amour ( et j'en ai eu) je ne songeais qu'à me relever , à chercher encore et toujours l'amour.
Est-ce parce que j'ai une capacité au bonheur?? Je ne sais pas. Ma première peine d'amour a durée 3 ans....la deuxième ..3 mois...
entre temps je m'étais dit que plus jamais je ne perdrais une parcelle de ma vie pour ça...3 mois c'était une victoire pour moi.!!
J'espère que je ne t'ai pas donné l'impression
que j'étais juste une jovialiste sans consistance, l'introspection je connais et à fond!

Et j'aimerais bien rejaser avec toi, si tu le veux bien, devant un café virtuel..

omble xx

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@Cap et Omble

Envoyé par Atropos en date du 10 novembre 1998 à 23h21 en réponse à Superficielle??? (reçu de omble le 10 novembre 1998 à 10h33).

(source http://cmp1.ucr.edu/gun_show/gun.raw)

Salut !

Omble, je serai brève, car je n'ai ni le temps ni l'énergie d'entrer dans une polémique sur ce sujet. C'est un sujet qui est trop délicat et qui, à mon avis, doit être vécu pour entrer sur une même longueur d'onde. Je vous ai donné mon opinion et vous en faites ce que vous voulez. C'est tout. Effectivement, je te mentirais si je n'ai pas vu, dans tes paroles, un discours superficiel, mais puisque tu dis que ce n'est pas le cas, alors, j'ai mal lu.

Par ailleurs Cap, je peux comprendre ta solitude, mais je me pose une question : tu ne cesses d'écrire que tu t'ennuies à mourir dans ton coin de pays, mais que tu ne veux pas partir de là... Dis-moi quand on est malheureuse dans une situation au point de vivre seule comme une ermite, pourquoi s'entêter à rester dans une situation destructrice ?? Mourir ne veut pas toujours dire se mettre un gun sur la tempe, mais peut vouloir dire NE PAS DÉCIDER de sortir d'une situation qui nous exécrète. À part de regarder les oiseaux, que fais-tu pour être heureuse, pour vivre une relation amoureuse, pour prendre ta place dans la société, etc. etc.

Ce n'est pas un jugement de valeurs que je pose, mais je crois fermement qu'il y a des actions concrètes qui doivent être posées et dont nous seul sommes en mesure de bouger. Les autres auront beau être compatissants et empathiques, si on ne bouge pas notre propre c... tout seul, personne ne le fera à notre place.

Tu sais Omble, c'est joli tout ce que tu dis, mais pour ma propre expérience, c'est loin d'être suffisant quand on a envie d'embrasser la mort.
Pis dis-toi que c'est plus que de la souffrance. Souvent, il n'y a plus de douleur, sauf un immence vide qui est impossible à combler. Il faut juste apprendre à pelleter et à pelleter. Si bien qu'à force d'essayer, on se réveille un matin et le trou est refermé. C'est un peu comme une blessure : on voit la cicatrice, mais ça ne fait plus mal.

Sur ce, bonne nuit.



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Tu as raison...

Envoyé par omble en date du 11 novembre 1998 à 07h47 en réponse à @Cap et Omble (reçu de Atropos le 10 novembre 1998 à 23h21).
Bonjour Atropos et Cap...

C'est vrai...je n'ai pas l'expérience qu'il faut pour vraiment apporter du nouveau sur le sujet...pas assez de souffrances, pas assez de malheurs....mais mon intervention en était juste une d'espoir et d'empathie...avec mes petits moyens...
C'est certain que ma façon de voir la vie ne peut combler des vides immenses et de très grandes souffrances, non , juste me fournir des outils au cas où cela m'arriverait peut-être...
Alors je me tais maintenant...et suis quans même de tout coeur avec vous...et avec la vie!

Omble xx

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Vite sul piton la Cap :)) Prise 2

Envoyé par Atropos en date du 10 novembre 1998 à 23h43 en réponse à @Cap et Omble (reçu de Atropos le 10 novembre 1998 à 23h21).

(source http://cmp1.ucr.edu/gun_show/marsh/annie.jpg)

Salut Cap,

j'étais à peaufiner mon message et j'essayais de l'envoyer ( sans y réussir) quand je me suis rendue compte que tu avais répliqué, alors je retourne mon message peaufiné

PRISE 2 :

Salut !

Omble, je serai brève, car je n'ai ni le temps ni l'énergie d'entrer dans une polémique sur ce sujet. C'est un sujet qui est trop délicat et qui, à mon avis, doit être vécu pour entrer sur une même longueur d'onde. Je vous ai donné mon opinion et vous en faites ce que vous voulez. C'est tout. Effectivement, je te mentirais si je n'ai pas vu, dans tes paroles, un discours superficiel, mais puisque tu dis que ce n'est pas le cas, alors, j'ai mal lu.

Par ailleurs Cap, je peux comprendre ta solitude, mais je me pose une question : tu ne cesses d'écrire que tu t'ennuies à mourir dans ton coin de pays, mais que tu ne veux pas partir de là... Dis-moi quand on est malheureuse dans une situation au point de vivre seule comme une ermite, pourquoi s'entêter à rester dans une situation destructrice ?? Mourir ne veut pas toujours dire se mettre un gun sur la tempe, mais peut vouloir dire NE PAS DÉCIDER de sortir d'une situation qui nous exècrète. À part de regarder les oiseaux, que fais-tu pour être heureuse, pour vivre une relation amoureuse, pour prendre ta place dans la société, etc. etc.?
Ce n'est pas un jugement de valeurs que je pose, mais je crois fermement qu'il y a des actions concrètes qui doivent être posées et dont nous seuls sommes en mesure de bouger. Les autres auront beau être compatissants et emphatiques, si on ne bouge pas notre propre c... tout seul, personne ne le fera à notre place.

Tu sais Omble, c'est joli tout ce que tu dis, mais pour ma propre expérience, c'est loin d'être suffisant quand on a envie d'embrasser la mort.
Pis dis-toi que c'est plus que de la souffrance. Souvent, il n'y a plus de douleur, sauf un immense vide qui est impossible à combler. Il faut juste apprendre à pelleter et à pelleter. Si bien qu'à force d'essayer, on se réveille un matin et le trou est refermé. C'est un peu comme une blessure : on voit la cicatrice, mais ça ne fait plus mal.

Sur ce, bonne nuit.






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Moins vite...

Envoyé par capriel en date du 11 novembre 1998 à 09h25 en réponse à Vite sul piton la Cap :)) Prise 2 (reçu de Atropos le 10 novembre 1998 à 23h43).
..ce matin...
mais ma réponse est la même!!!
Msg peaufiner ou pas peaufiner!
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Sapré bonne question!

Envoyé par Capriel en date du 10 novembre 1998 à 23h26 en réponse à @Cap et Omble (reçu de Atropos le 10 novembre 1998 à 23h11).
Comme le disais-je....
Sapré bonne question!!!
Mais j'ai pas la réponse, ni les moyens de la réponse!!!
Un, je n'ai pas les moyens, ni physique ni monétaires... pour me payer un déménagement, je ne sais pas où, et pour l'unique raison qu'il n'y a rien ici!!!
Parce que si même je le faisais, pour cette raison... je le ferais sans doute pour rien.. il ne suffit pas de changer d'air, de changer de lieu de résidence, pour régler tous ces problèmes!!!
Que ce soit de solitude, de compagnie, ou de quête d'amour!!!
Je ne sait qu'une chose...
C'est que je préfére entendre le vent qui hurlent bien au chaud dans un lieu que je connais, même s'il est loin d'être parfait... que d'entendre hurler le vent, dans un lieu hypothétique... et que je ne connais pas!
Le peu de racine que j'ai, elles sont ici....
J'ai déjà à m'adapter à une nouvelle vie.... depuis dix mois... et j'ai suffisament à faire et à affronter comme nouveauté et comme chambardement!!!
Je ne peux pas tout changer, tous bouleverser en quelques misérables mois...
Aussi bizarre que cela te paraisse!
Je ne suis pas super woman.. et je ne peux pas bondir à mtl, ou ailleurs, en un seul bond!!
Je refais ma vie comme je le peux, et si cela ne parait pas assez rapide, je n'y peux rien!!!
voilà!

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