Table des matières

à l'école secondaire

Envoyé par Musique en date du 26 octobre 1998 à 19h18
Ton histoire Luc, alors que tu étais à l'école secondaire, m'a rappelé des souvenirs.
(voir bab au quotidien)
J'ai moi aussi été approchée par une gang de 3 garçons et une fille. Ils m'ont tassée sur une auto pour m'intimider. Il était environ 20 heures et il faisait noooirrr.
J'ai dit spontanément à la fille
"mais je te connais toi"
-"ha oui à quelle école tu vas?"
et je lui ai répondu. Par bonheur elle a répondu:
-"je l'savais bien que les filles de mon école se laisse pas faire"
et ils m'ont relachée. J'ai eu tellement peur.
Le pire c'est que j'en ai parlé pour la première fois récemment.
Je crois que j'étais fière de moi pour avoir eu cette réaction.
Heureusement cela a été suffisant pour les éloigner.

Je suis d'accord et bien des femmes ont reçu ces trucs pour faire face à la violence:
changer de trottoir, fuir, répliquer, avoir l'air déterminée cacher sa peur.
Mais c'est platte de toujours vérifier si qq'un te suit le soir par prudence.

Aujourd'hui ces trucs sont bons pour les adultes et aussi pour les ados garçons ou filles.

Bonne nuit quand même.
Musique

Index

cours-tu vite

Envoyé par Vic en date du 27 octobre 1998 à 09h39 en réponse à à l'école secondaire (reçu de Musique le 26 octobre 1998 à 19h18).

(source http://www.geocities.com/SoHo/8471/elight.gif)

Ha! quand j'entend que "l'école était le bon vieux temps" pas pour moi.

L'école secondaire, un lieu d'affrontement, un lieu ou il fallait passer inarperçue au risque de s'attirer des ennuis.

Au début du secondaire, j'ai couru très souvent pour échapper aux petits morveux qui se tienne en gang pour tapasser les plus faible. J'ai eu la chance d'êtres ami avec l'équipe de football de l'école et dès cette instant plus de trouble.

Une fois adulte il faut faire attention encore au gang qui se promène juste pour trouver un autre à tabasser, et ce toujours des gens seul contre deux ou trois autres. Quand je vois l'issue du procès des jeunes qui ont agréssé les gars à Lachine, je me demande ou l'on va. Comment sont les parents de ses jeunes là, ou ils étaient lors de leurs éducations, et ce qu'ils pensent aujourd'hui de leurs enfants.

Maintenant à l'école c'est le taxage, encore une fois des gangs qui agissent en gang. Une question: lorsque ses jeunes arrivent à la maison avec des souliers neuf ou autres choses qu'ils n'avaient pas avant, les parents n'en s'aperçoivent pas, ils trouvent normale le fait que leurs enfants peuvent acquérir ses choses aussi facilement.

Une fois qu'ils ont passé leur adolescence à piquer le bien d'autrui et de façons aussi facile, ils risquent de faire quoi une fois adultes pour obtenir ce qu'ils veulent de manière aussi facile?

Si le fait de tabasser un autre en gang procure un plaisir, pourquoi s'en priver plus tard? La punition est peu être trop légère, la prison n'est pas la solution.

C'est quoi la solution????

Vic

Index

Connaître ses ennemis...

Envoyé par Lexilé en date du 26 octobre 1998 à 20h57 en réponse à à l'école secondaire (reçu de Musique le 26 octobre 1998 à 19h18).
Oui, moi aussi j'ai été victime d'une attaque de "taxeurs" à la sortie de l'école secondaire à l'âge de 16 ans. J'en ai gardé une peur constante quand je croise un groupe de jeunes, même mixte, car la gang qui m'a attaqué était composée de deux gars et deux filles que je connaissais assez bien; les filles avaient ouvert le bal en m'accusant de les avoir courtisées à l'école. Lorsqu'elles ont vu le couteau sortir des poches de leur copain, elles ont tenté de le dissuader, en disant qu'elles n'étaient plus sûr si c'était bien moi, mais elles n'avaient pas bougé tant que je refusais simplement de payer la taxe pour les avoir soi-disant écoeurées dans l'école. Comme dans un roman, je le jure, une de mes tantes passait par hasard sur cette rue commerciale et voyant le couteau elle s'est précipitée à grands coups de sacoche sur les voyous qui ont reculé devant sa colère... cette colère que je sentais en moi mais que je n'osais exprimé par peur du couteau. Mais ma tante Huguette, elle, n'avait aucunement eu peur, elle me dit: "J'aurais bein voulu voir ça moé qui fasse du mal à mon neuve". Courage ou inconscience ? Je ne saurais le dire, mais je lui serai éternellement reconnaissant.

Je n'ai pas peur des gens qui me suivent, mais j'évite les attroupements, comme j'ai déjà dit. Toutefois, j'ai remarqué, il y a 15 ans maintenant, que le soir, les femmes qui sortaient du métro en même temps que moi me laissaient prendre de l'avance, ralentissaient volontairement pour pouvoir me surveiller.. j'ai compris ce que c'était que la peur de l'Homme. Je comprends aussi un peu la colère intérieure qui peut animer les femmes en général face à une telle situation absurde... L'Homme est l'ennemi... sexuel de la Femme, potentiellement. Incroyable mais vrai... Je me rappelle aussi d'une femme qui, un soir, à la sortie du métro, après m'avoir observé de la tête au pied, m'a demandé de faire un bout de chemin avec elle jusqu'à son auto, parce que des voyous l'avaient bousculé dans l'escalier roualnt et elle croyait qu'il voulait lui voler son sac et qu'ils tenteraient de nouveau le coup une fois dans la rue. Il n'y avait personne en vue, mais j'ai compris toute sa détresse en la voyant trembler.. Triste! Ces ennemis anonymes sont les pires je crois.. Mieux vaut connaître ses ennemis

Index

L'Homme prédateur de l'Homme

Envoyé par Luc en date du 27 octobre 1998 à 00h48 en réponse à Connaître ses ennemis... (reçu de Lexilé le 26 octobre 1998 à 20h57).
Il n'y a plus de lions, de tigres.

Plus de guépards, d'hyènes, de cougars, de léopards dans les alentours.

On a tout éliminé les bibittes qui peuvent nous tuer sur terre. (En mer, c'est différent, il reste les requins. Mais on a juste à pas y aller.)

On a plus de prédateurs. Et puis on est trop nombreux. Alors qu'est-ce qu'on fait? Comme les rats qui sont trop nombreux, on se mange nous eux autres mêmes.

La bibitte que j'ai le plus à craindre en 1998 c'est l'homme. Il est rapide, il est fort, il est intelligent, il est armé. Il peut attaquer en gang. C'est une effroyable machine à tuer.

Pis je baise avec en plus.

Index

Henri Laborit

Envoyé par Lexilé en date du 27 octobre 1998 à 12h33 en réponse à L'Homme prédateur de l'Homme (reçu de Luc le 27 octobre 1998 à 00h48).

(source http://www.mygale.org/03/ptombal/images/labo_co1.gif)

Je crois qu'il a traité de cette question ; la multiplicité des congénères soulèvent la violence. Les ennemis naturelles disparus, les alliés et les membres de notre communauté deviennent les nouveaux ennemis... Triste!

Index
© A l g i