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Bonjour!
Pour commencer, je te dirai que nous avons un peu moins d'une décénie qui nous sépare.
Moi, je me sens très bien dans ma peau. C'est pour cela que je peux permettre l'éclosion de ma colère parce qu'avant, elle couvait, cette colère, si bien que cela se transformait en inertie et j'étais ce qu'on appelle : passive/agressive. Je réagissais, sur des évènements importants, des jours plus tard, mais c'était trop tard et cela revenait contre moi, plus jamais, maintenant.
Lorsque je réagis sur des choses qui m'apparaissent injustes, je démontre mon mécontentement, mais jamais en méprisant l'autre. Jamais en insultant ou en dénigrant. Je dis, comme cela vient, ma peine, mon incompréhension à la situation et surtout je dis tout haut que je ne suis pas un deux de pique. En fait, je dis ce que moi je resens et l'état dans lequel je suis corrobore ma colère. Un coup cela dit, éclaté, je passe à autres choses.
Je vois mal, moi, avec ma personnalité, comment dire tendrement, doucement, avec de douces paroles que l'autre me blesse. AH ! non ! excuses-moi, mais dans mon langage, c'est la peur de l'autre et c'est une manière d'épargner le chou et la chèvre que de ne pas se mettre en colère lorsque la situation le requière. Moi quand je suis en colère ça paraît et quand je suis heureuse ça paraît aussi. Idem pour la joie et la peine. J'aime mieux qu'on me dise qu'on a de la peine quand on en a que faire semblant qu'on est heureux. Pour moi cela devient de l'hypocrisie. De toute manière, je suis assez perspicace pour le deviner seule. Mais j'aime les situations claires.
Toutefois, je différencie colère de haine. De la haine, malgré tout ce que j'ai vécu, et malgré que certaines personnes mériterait cette haine à leur endroit, je n'arrive pas, alors là, pas du tout à haïr. Je trouve que la haine est un poison qui ne détruit pas l'autre, mais soi-même. J'ai pas le temps de m'haïr, j'ai trop à faire, mais par contre, je me mets souvent en colère contre moi et cela est positif. J'avance à pas de géant dans ce temps là.
Tu sais Edyt, je ne demande rien au autre que je n'applique pas à ma propre vie. Comme dirais un minet de mes amis : ce qui est bon pour minou est bon pour pitou. Faque j'accepte qu'on se mette en colère après moi, mais pas qu'on m'injurie. Dans ces cas là, je disparais de la carte.
Chacun-e sait comment faire pour être heureux-heureuse.
Par ailleurs, moi, j'aime bien la pornographie sous toutes ses formes. Cela fait partie de la nature et c'est normal. Je m'en cache pas et j'en parle toujours ouvertement. C'est tellement beau et bon la sexualité :)))) À mon avis, tu confond sexualité/porno avec spiritualité. Tu peux être spirituel et aimer visionner un bon film de cul ou des disquettes de photos. Faut pas mêler les choux avec les oranges.
Je peux parler de pornographie très philosophiquement comme je peux t'en parler de manière très crue. C'est selon. Quant à la spiritualité, à mon avis, c'est une béquille. C'est plus facile de remettre notre vie dans les mains d'un supposé dieu, dans un quartz, dans une supposée religion/secte ou whatever que de prendre sa propre vie en main et, par soi-même, la diriger vers un but précis. Je ne crois qu'en moi. Je sais mieux que personne ce dont j'ai besoin. Cela ne veut pas dire que je ne demande pas conseils ou ne partage pas certaines craintes ou joies avec mes semblables. Mais jamais à un fantôme.
Voilà !
Ciao
Atropos
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