COLÈRE, HAINE ET VENGEANCE...

Envoyé par PAcifique en date du 21 octobre 1998 à 14h59

Colère La colère je l’exprime souvent en dedans et parfois, quand elle est trop forte, j’en parle, ça aide à me libérer, du moins apaiser ce sentiment qui est d’autant plus fort quand je me sent impuissant devant la cause. Haine J’ai rarement ressentie la haine, cette aversion peut s’avérer plus destructive pour moi que la source. Je me dis souvent que si il y avait moins d’inimitié dans ce monde et plus d’amour il n’y aurait plus de guerres, plus de meurtres gratuits qui font souffrir en vain les hommes. Mépris Indigne d’estime ou d’attention... Je ne crois pas qu’il soit bien de mépriser quelqu’un par simple ignorance ou dogmes qu’on nous propose. La diversité est pour moi la plus belle chose qui soit, accepter les autres dans leurs différences au lieu de le mépriser va se soi. Mépriser pour mépriser, mais, pourquoi donc ? Explosion et contrôle ! Là où parfois je voudrais exploser c’est quand il y a une injustice flagrante, ou l’on blesse par simple contentement, par jalousie ou mépris. Être en mesure de se contrôler, regarder un peu le temps filer, question de laisser tomber la poussière, consulter de bons amis pour être en mesure de réagir à ces circonstances difficiles, voila peut-être la clef pour tout régler ou presque ! Qui sont mes ennemis ? Je me dis souvent que je n’ai pas besoin d’ennemis, la vie est assez dure comme ça sans qu’il y en ait ! mais quand une danger se pointe sur mon horizon, je tente, dans le mesure du possible, de passer à côté tout en adoptant une attitude neutre et posée, parfois même l’éviter peut s’avérer assez salutaire mais fuir parfois, si le dialogue est possible, n’est peut-être pas la meilleure solution. De la vengeance ? Il m’est parfois passé à l’esprit de me venger pour me faire justice, heureusement, cela n’est pas arrivé souvent et la circonstance la plus grave dans laquelle j’ai été impliqué m’a presque valu un poing à la figure. Les années passées m’ont appris qu’il vaut mieux agir avec diplomatie, intelligence et de ne pas succomber à cette bien vilaine habitude que les hommes ont de rendre à l’autre la monnaie de sa pièce.