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La coupure

Envoyé par Barré en date du 25 août 1999 à 19h54
La rupture quand il y a eu amour ou amitié fait toujours mal comme une coupure vive. C'est l'arrachement d'un tissu du coeur, c'est la petite plaie qui guérira avec le temps, la cicatrisation, la petite marque qui reste sur la peau pour te rappeler. La rupture, c'est la fin définitive d'un état qu'on ne retrouvera plus, même si "on reste ami", si "on continue à se voir". C'est une partie de notre histoire qui part avec la rupture. Parfois ça libère d'une situation qui n'était plus tenable, mais qui était la vie tout de même. La rupture ce n'est peut-être pas la mort, mais c'est la fin d'une histoire pour deux êtres. Reste le souvenir, une certaine nostalgie...
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À chaque amour, sa rupture...

Envoyé par Lexilé en date du 26 août 1999 à 23h30 en réponse à La coupure (reçu de Barré le 25 août 1999 à 19h54).
Dans ma vie, j'ai vécu bien des ruptures, trop de ruptures... J'en ai initié quelques-unes, j'en ai encouragé d'autres et j'en ai subi certaines qui m'ont laissé plus qu'une cicatrice...

Je me rappelle avoir pleuré dans les bras d'un mec qui venait de m'annoncer qu'il voulait reprendre sa liberté, mais je pleurais sur ma solitude à venir plutôt que sur la relation qui ne m'apportait rien...

Je me rappelle aussi cet homme à qui j'ai fait croire que je voulais reprendre ma liberté pour jouir d'une plus grande liberté sexuelle, alors qu'en fait c'est parce que je ne l'aimais plus et que je m'ennuyais à ses côtés; il était beau, il était sexy, faisait bien l'amour, mais... nous n'avions rien à nous dire et aucune activité en commun... je me sentais perdu, je voulais m'envolé, je lui ai brisé les ailes...

Je me rappelle avoir quitté les bras d'un beau génie, trop savant pour moi, trop sage, pour les bras d'un Algérien vivant, plus fou qui à son tour devait me quitter dans des circonstances abracadabrantes pour sauver son droit de garde de ses filles. Un appel téléphonique puis un adieu avant de partir en voyage pour deux mois et ne plus jamais le revoir. Le voyage a tout effacé..

Et cet beau grand jeune homme blond, brillant, que j'aimais, mais que je trouvais trop jeune pour moi, trop fougueux et que j'ai poussé à chercher ailleurs croyant qu'il trouverait un ami de son âge, mais qui est passé aux bras d'un individu plus vieux que moi encore et que je détestais..;o)) Je m'en suis voulu tellement longtemps et le regrette amèrement


Et cette femme,à qui j'ai dit que je ne voulais pas avoir d'enfant alors qu'elle en faisait la condition sinequanon pour continuer de vivre avec moi... j'ai maintenu mon ultimatum, parce que je je voulais la quitter pour enfin vivre ma vie gaie..que j'étais décidé à vivre, coûte que coûte. Rupture oh! combien libératrice !

Mais d'autres ont à mon égard repris leur liberté ! Après cinq ans de vie commune, une rupture, aussi libératrice qu'elle puisse être, car je n'en pouvais plus de vivre avec son silence et son dédain, demeure tout de même désorienté...


et une rupture à 20 ans, c'est un coup de canif au bout du doigt... à 40, c'est un poignard dans le flanc...qui glisse sur les côtes, mais brise l'élan...le souffle même..

Reste la peur...la peur de vivre encore ce qui constitue l'échec amoureux...

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Ta vie est un roman

Envoyé par Lady Roman en date du 29 août 1999 à 03h44 en réponse à À chaque amour, sa rupture... (reçu de Lexilé le 26 août 1999 à 23h30).
L'exilé, ta vie est un vrai roman, rempli d'Arabes, de beaux blonds aux yeux bleus, de génie mystérieux. À quand le film?

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Nuance...

Envoyé par Lexilé en date du 29 août 1999 à 13h28 en réponse à Ta vie est un roman (reçu de Lady Roman le 29 août 1999 à 03h44).
La vie est un roman.... (Alain Resnais)
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Voyons ce qu'en dit Véro ...

Envoyé par Atropos en date du 27 août 1999 à 13h43 en réponse à À chaque amour, sa rupture... (reçu de Lexilé le 26 août 1999 à 23h30).

(source http://www.comnet.ca/~rg/sanson.jpg)

L'irréparable, c'est aimer d'amour ;))

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Ne me quitte pas...

Envoyé par Lexilé en date du 28 août 1999 à 00h48 en réponse à Voyons ce qu'en dit Véro ... (reçu de Atropos le 27 août 1999 à 13h43).

(source http://www.webgraphique.com/images/3/cerroneg.jpg)

Ne me quitte pas

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Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le coeur du bonheur

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs coeurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l'ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas


Jacques Brel (1972)

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Tant qu'à en rajouter...

Envoyé par Lady Volcan en date du 29 août 1999 à 03h53 en réponse à Ne me quitte pas... (reçu de Lexilé le 28 août 1999 à 00h48).
The The, chanteur britannique alternatif de ma génération (ou un petit plus vieux), avec une grand expérience de la déception et la solitude, écrivait en 1983 dans la chanson The Twilight Hour:


"You were emotionally independent,
but starved of affection."

"You're scared of losing her
& facing yourself"

"She can't leave you now - you've given up all your friends.
You're relying on her - for your independence.
She can't leave you here - alone & defenceless.
You're relying on her for your Independence."

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À toutes les fois....

Envoyé par Lexilé en date du 29 août 1999 à 09h25 en réponse à Tant qu'à en rajouter... (reçu de Lady Volcan le 29 août 1999 à 03h53).

(source http://www.dsuper.net/~slm/beaudom/dom_3.gif)

TOUTES LES FOIS (BEAU DOMMAGE)
Paroles et musique: Robert Léger (1974)

http://www.dsuper.net/~slm/beaudom/toutfois.htm

(pour avoir la musique)
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À toutes les fois qu'à vient pour faire son tour,
À toutes les fois qu'à vient scèner dans l'bout
La face te tombe à terre
Tu t'intéresses au fond d'ton verre
On peut t'parler tu
Nous écoutes pu pan-toute
Tu la r'garde aller d'une table à l'autre.


À toutes les fois qu'à vient pis à vient souvent
Tu viellis de dix ans en la r'gardant
Faire des yeux le tour d'la salle
Pour se trouver quéqu'un à soir
Comme a t'avait trouvé y a un an d'ça
Pis qu'a t'avait gardé pour deux ou trois mois.


Dans vie t'avais jamais perdu la face
Mais là t'as fini par te trouver
Quéqu'un pour te niaiser
Mais là t'as fini par te trouver
Quéqu'un de plus tough que toi
Quelqu'un pour te laisser tomber


Ça fait pas vingt minutes qu'est arrivée
Que tu d'mande l'heure qu'il est pis tu dis qu'yé tard
Tu dis que tu travailles demain
Que tu t'lève au petit matin
Pis tu trouves que c'est donc rendu platt-icitte
De toutes façons y a pu grand'chose qui t'excite.


Tu sors dans la rue yé onze heures moins quart
Tu sais plus où aller quoi faire de ton corps
Tu sais que tu travailles demain
Que tu t'lève au petit matin
Mais ça t'prend jusqu'à trois heures pour t'endormir
Pour te convaincre que tout est mieux d'même.


Dans vie t'avais jamais perdu la face
Mais là t'as fini par te trouver
Quéqu'un pour te niaiser
Mais là t'as fini par te trouver
Quéqu'un de plus tough que toi
Mais elle a peut-être exagéré
Mais elle a peut-être exagéré



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