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Histoire porno...

Envoyé par GDMANIMA en date du 21 août 1999 à 11h36
Hier soir, il y a eu une belle affluence au GDM 25 participants, ce qui indique que la saison estivale tire à sa fin ou que le sujet attirait tout particulièrement...;o))

Grosso modo, la majorité s'entendait sur la nécessité de la porno douce perçue comme un moyen d'information, d'éducation, une source de plaisir, de relaxation. Plusieurs participants racontaient comment ils ont pu découvrir les aspects de l'amour physique à travers les revues pornographies, tant pour les pratiques hétéros qu'homos. On a cependant aussi identifié des dangers à la porno, comme la dépendance - un usage modéré comme pour toute chose-, plusieurs se sont dit blessés si un partenaire sexuel imposait l'usage d'un film porno dans la relation sexuelle.

La définition de la porno douce vs hard a été un peu problématique. Certains proclamaient le besoin de liberté totale de tolérance élargie en notant que pour obtenir le respect de ceux qui trouvent leur plaisir avec une personne du même sexe doivent accepter ceux qui le trouve dans le sado-maso, la fessée, le fist-fucking, l'humiliation, le cuir... D'autres ont précisé que réprouvant la violence dans les relations humaines, ils ne pouvaient tolérer la diffusion de porno - qui véhicule un message comme tout médium de diffusion-- qui encourage, diffuse, illustre la violence dans les relations sexuelles, même consentie, la question étant de savoir pourquoi cette personne en est venue à lier douleur, humiliation, avilissement à plaisir sexuel.. Est-il besoin de dire que la porno infantile a été dénoncée à l'unanimité, comme la bestialité, en raison du non-consentement ou de l'impossibilité de juger de la situation pour l'enfant ou l'animal.

Le respect de chacun demeurait l'élément clé dans la place de la porno au sein de nos vies ; pas question d'imposer aux gens de la porno s'ils n'en veulent pas. Certains dénonçaient les dangers de l'Internet pour les jeunes,,, mais on a vite fait de les informer primo de l'existence de moyen d'en limiter l'accès, secundo que la responsabilité des parents se maintient...

La soirée s'est terminée sur un certain malaise face audilemne tolérance des pratiques sexuelles violentes et le besoin de reconnaissance des pratiques homosexuelles. Les uns prêchant la tolérance large, le "ça me regarde pas ce qui se passe dans la chambre à coucher des autres" et que de toute façon la violence est innée chez l'humain; les autres défendant le principe du respect de l'intégrité humaine et le refus de valoriser toute expression de violence brutale dans l'échange humain....
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UN GROS MERCI !

Envoyé par GDMANIMA en date du 22 août 1999 à 21h36 en réponse à Histoire porno... (reçu de GDMANIMA le 21 août 1999 à 11h36).
à tous ceux et celles qui ont participé à cette intéressante discussion sur la pornographie. J'espère que vous serez tout aussi stimulé/e par le nouveau sujet de la semaine... moins croustillant... plus émouvant... ... Vous lire demeure un plaisir irremplaçable pour moi comme pour des dizaines d'autres qui n'osent franchir le pas et confier leurs expériences... Merci à tous les fidèles Algistes...
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Oui à la porno

Envoyé par XXX en date du 21 août 1999 à 12h08 en réponse à Histoire porno... (reçu de GDMANIMA le 21 août 1999 à 11h36).
Je n'étais pas présent à la discussion d'hier soir sur la pornographie. Mais d'après ce que je viens de lire, il semble que la majorité des participants se soient dits favorables, ou pas opposés, à la pornographie. Je m'en réjouis.

Moi je trouve que la pornographie est nécessaire pour notre santé mentale et physique, à moins d'être malade ou sous-développé. C'est que, pour la majorité des gens, le désir sexuel est presque toujours présent dans leur esprit.La pornographie permet, par la masturbation, de donner libre cours à ses pulsions. Par la suite, on a l'esprit plus ouvert à autre chose.

Bien sûr il y a aussi les relations sexuelles avec son amant ou son ami ou son mari ou sa femme ou sa maîtrese ou avec une personne de passage. Ce sont là différentes façons de vivre sa sexualité.

Ce qui peut faire problème dans certains cas, ce n'est pas le fait que la sexualité prenne une très grande place dans la vie d'un individu, mais bien plutôt le fait que cet individu n'ait pas trouvé d'autres intérêts.

J'ai constaté que lorsqu'on s'intéresse à plusieurs choses: les arts, le sport, la politique, les problèmes sociaux et humains, les activités sexuelles continuent de prendre une place dans sa vie, mais elles ne prennent pas toute la plsce. Je pense qu'il y a une condition à cela. C'est qu'il faut l'assumer ,c'est-à-dire reconnaître que ce qu'on fait on le fait avec plein consentement et non pas avec regret ou pour s'en débarrasser.

Pour ce qui est de la violence dans les films par exemple, je pense que ça peut être un exutoire libérateur la plupart du temps. Là où je vois un problème c'est lorsque ces filmes sont tournés. Les gens qui y participent le font-ils tous de plein gré? Suis-je complice d'une exploitation d'êtres humains? C'est pareil en ce qui concerne les enfants. C'est évidemment un abus de pouvoir inacceptable que d' impliquer des enfants dans des activités sexuelles. Ils ne le font sûrement pas de plein gré. Mais ce n'est pas là le seul abus de pouvoir qui s'exerce contre les enfants.

Beaucoup de gens semblent avoir peur de la pornographie. Certains sont même carrément contre et voudraient l'interdire à tout le monde. Ces gens-là c'est la sexualité dans son ensemble qui leur fait peur. Et en fait, c'est même peut-être même pas la sexualité qui leur fait peur.C'est la liberté qui leur fait peur. Ils ne veulent pas prendre le risque de décider par eux-mêmes librement de faire telle ou telle chose. Ils cherchent plutôt à s'en remttre à quelqu'un d'autre, et même à Dieu, ils veulent la facilité ils fuient les responsabilités. Ce n'est pas vivre cela.





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Exploitation

Envoyé par GDMANIMA en date du 21 août 1999 à 16h40 en réponse à Oui à la porno (reçu de XXX le 21 août 1999 à 12h08).
Il est exact de dire que tout le monde était convaincu de la nécessité, de l'utilité et des vertus "libératrices" de la porno dans nos vies...

XXX ajoute....

""Là où je vois un problème c'est lorsque ces filmes sont tournés. Les gens qui y participent le font-ils tous de plein gré? Suis-je complice d'une exploitation d'êtres humains? C'est pareil en ce qui concerne les enfants. C'est évidemment un abus de pouvoir inacceptable que d'impliquer des enfants dans des activités sexuelles. Ils ne le font sûrement pas de plein gré. Mais ce n'est pas là le seul abus de pouvoir qui s'exerce contre les enfants.""

C'est effectivement un aspect qui a été abordé. Certains s'inquiétaient même du fait qu'il y a exploitation des acteurs adultes qui seraient pauvres, dépendants des drogues, déficients mentaux ou perturbés d'une quelconque façon. Mais la réplique a été facile : les mêmes questions se posent pour le cinéma conventionnel, toute production, culturel ou matériel. L'exploitation des enfants dans les usines du Tiers-Monde - maltraités, volés, abusés, parfois même attachés à leur machine -- est tout aussi condamnable que l'exploitation sexuelle. Les gens s'y arrêtent moins pourtant, c'est comme si tu ne vois pas l'enfant, l'individu abusé, exploité, les remords sont moins faciles à avoir...

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Exploitation (suite)

Envoyé par XXX en date du 22 août 1999 à 08h29 en réponse à Exploitation (reçu de GDMANIMA le 21 août 1999 à 16h40).
Je trouve que tu as raison GDM de rappeler les abus de pouvoir dont sont victimes beaucoup d'enfants dans le tiers-monde. Mais il y a beaucoup d'enfants chez nous qui sont aussi victimes d'abus de pouvoir, la plupart du temps par ignorance.

Je pense à ces gens qui pensent qu'il faut dresser les enfants comme on dresse les animaux pour soi-disant les éduquer. Il y a des parents parmi eux et il y a aussi des enseignants. Certains professeurs d'université vont même jusqu'à prétendre que c'est prouvé scientifiquement. On fait dire beaucoup de choses à la science quand la sciende est devenue pour certains une religion.

Je dirais que c'est peut-être davantage parmi ces gens-là qu'on trouve le plus grand nombre d'opposants à la pornographie.

Je sais pas si vous allez être d'accord avec moi mais c'est quand on est "repus" sexuellement, c'est quand on s'est bien satisfait, seul ou avec d'autres, dans le respect de la liberté des uns et des autres, qu'on est le plus tolérant, le plus accueillant face aux autres. Après une bonne nuit d'amour, on aime tout le monde et on accepte plus facilement d'être contrarié. Bref on a plus d'amour à donner.

Un dernier point. C'est vrai qu'il y a diverses formes d'abus de pouvoir. Mais est-ce qu'il n'y a pas aussi une question de degré dans les abus. C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui sont exploités dans les milieux de travail.On abuse d'eux. On les menace, on s'en sert comme du bétail, on les insulte, on les humilie etc. Mais, on peut toujours essayer de se défendre

Alors qu'un enfant dont on abuse sexuellement peut diffilement se défendre. Il ne pourra le faire que plus tard. Et encore, ce n'est pas certain. Mais les torts auront déjà été causés dont, entre autres, le mépris de soi-même.
Si on ne s'aime pas , on peut pas faire grand chose dans la vie.

XXX

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Bravo !!

Envoyé par Atropos en date du 21 août 1999 à 13h19 en réponse à Oui à la porno (reçu de XXX le 21 août 1999 à 12h08).
Je pense aussi comme cela...

Ciao !
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