Des études ont-elles démontré que la pornographie contribue à accroître les crimes à caractère sexuel (ou encore à les réduire) ?
Il y a des études qui ont démontré que la pornographie est reliée à certains crimes à caractères sexuels. Là dessus les spécialistes sont d'accords pour admettre une certaine corrélation. Mais le problème change lorsqu'il est question de relation de cause à effet. Il n'y a pas de véritable consensus scientifique sur ce type d'influence, les théoriciens et les théoriciennes faisant appel à la socialisation dans leurs analyses ayant tendance à relier plus fortement la pornographie aux crimes à caractère sexuel que ceux et celles qui tentent de comprendre le développement de la pensée et de la personnalité chez les auteurs de crimes de ce type. Ces derniers s'interrogent plus que les autres sur ce qui cause quoi, à savoir si par exemple la consommation de pornographie et la propension à la violence sexuelle serait vraiment reliée ou si nous observerions qu'une corrélation sans grande signification. Les méthodes actuelles d'enquête et d'observation ne font pas plus l'unanimité sur plusieurs points majeurs et les tenants de chaque conclusion accusent souvent ceux qui ne partagent pas leurs vues de tomber dans l'idéologie.
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L'imaginaire pornographique : qui joue avec qui?
Bref, le recours aux fantasmes risque fort d'entraîner des effets différents chez des individus qui le sont tout autant, et je me suis convaincu, en suivant les très nombreuses discussions des effets de la pornographie, qu'il serait futile de chercher à trancher, dans un sens unique ou dans l'autre, cette question de l'influence du fantasme sur le comportement. C'est donc dire que les fantasmes, comme la pornographie, ne sont pas d'abord influents en eux-mêmes, mais par la réaction qu'ils suscitent. Il serait donc sage de conclure qu'ils peuvent facilement être à la fois salutaires et nuisibles, à la fois rassurants et menaçants, à conseiller comme à proscrire, et tout cela selon les individus, selon les âges, les moments de la vie, ou même les humeurs du moment. Et, encore une fois, il faut croire que le déterminant principal tient dans le lien particulier que l'individu établit entre son réel et son imaginaire, le dosage particulier des influences de l'un sur l'autre, qui assurera que ni l'un ni l'autre ne domine au point d'occuper toute la place. http://www.ntic.qc.ca/~blaf/fr/articles/asq_arcand.html
Une économie du sexe ?
Et le pouvoir du cellophane servant de sac pour des revues avec des photos pornographiques, ce pouvoir qu'il a de suggérer que le contenu est encore davantage réservé à un groupe plus restreint, ce qui permet de vendre plus cher alors que le contenu se compare en tout point aux autres sans ledit emballage, ce pouvoir donc de rendre plus pornographique aux yeux extérieurs sans rien changer au contenu, ce pouvoir-là aussi devrait être pris en ligne de compte.
http://www.unites.uqam.ca/~dsexo/Revue/Vol3no1/Munger.html
Porno et recherche:
http://www.unites.uqam.ca/dsexo/Revue/Vol3no1/Poulin.html
Diverses questions:
http://www.fse.ulaval.ca/dpt/morale/porno/refer/internet/int-gauche.html
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NOUVELLE QUESTION OSÉE DE LA SEMAINE - GDMANIMA, le 15 août 1999 à 17h26
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INCITATIF OU PRÉSERVATIF ? - GDMANIMA, le 15 août 1999 à 21h11
