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Un grand pas contre la discrimination

Envoyé par Catou en date du 22 février 2002 à 09h11
«Le ministre de la Justice Paul Bégin s'apprête à recommander au gouvernement de permettre la refonte du Code civil afin reconnaître l'union civile et les droits à l'adoption aux couples de même sexe.»
Lire l'article dans cyberpresse :
http://www.cyberpresse.ca/reseau/politique/0202/pol_102020069566.html


Cette annonce par le ministre de la Justice du Québec fait suite aux témoignages émouvants entendus à la commission parlementaire sur l'union civile. Signalons qu'on peut écouter ces témoignages sur Internet
http://www.assnat.qc.ca/fra/publications/Debats/banquevideo/ci/cgunion.html

Le témoignage de trois enfants de parents gais est particulièrement bouleversant (voir M. Ludovic Maillé-Prévost, Mme Julie Pétrin et Me Annick Gariépy, mercredi 6 février 2002 en après-midi).

La question de s'avoir si un gai ou une lesbienne veut ou pas se marier ou s'unir en union civile est une question personnelle à décider le couple lui-même. Une chose est certaine, c'est qu'il y a plusieurs couples de gais et de lesbiennes qui partagent un engagement à long terme et qui voudraient bénéficier des protections légales dont les hétérosexuels peuvent se prévaloir. Une chose est certaine aussi, c'est que plusieurs gais et lesbiennes sont parents, que ce soit suite à une ancienne relation hétérosexuelle ou autrement.

Actuellement, la loi refuse d'accorder les mêmes droits à tous en raison de l'orientation sexuelle. Pire, les enfants de parents homosexuels sont aussi discriminés en raison de l'orientation sexuelle de leurs parents.

La nouvelle annoncée par le ministre Bégin est une grande victoire car elle corrige deux points très importants au projet d'union civile. D'abord, il ne s'agira plus d'une loi basée sur l'orientation sexuelle. L'union civile sera une union entre deux individus, quelque soit leur sexe. Des hétérosexuels pourront préférer l'union civile au mariage car elle permet le divorce par libre consentement sans en faire une histoire de juges.

Enfin, le conjoint pourra, semble-t-il, détenir des droits parentaux même si on n'en connaît pas encore les modalités.

Il reste, bien sûr, à poursuivre la bataille au niveau du parlement fédéral canadien de qui relève la loi sur le mariage.

Catou.

P.-S. On peut aussi lire et ENTENDRE la nouvelle sur le réseau canoë :
http://www2.canoe.com/infos/national/politique/archives/2002/02/20020221-184053.html
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