QUESTION DE LA SEMAINE

Table des matières
QUESTION DE LA SEMAINE - ANIMATEUR, le 05 décembre 2004 à 11h25 (2) l'isolement = la solitude voulue? - Querelle de Brest, le 01 janvier 2005 à 18h47 solitude du temps des Fêtes - minnie, le 31 décembre 2004 à 17h39

QUESTION DE LA SEMAINE

Envoyé par ANIMATEUR en date du 05 décembre 2004 à 11h25

La ? de cette semaine annonce le thème prévu pour la rencontre du GDM le 10 décembre 2004 :

Le temps des fêtes -- quel sens cette période de l'année a-t-elle?

• Noël en famille ou non? • J'amène mon amoureux? • Mon meilleur souvenir du temps des fêtes. • Une fête religieuse pas très "gaie"? • Un commerce axé sur la famille traditionnelle? • Une occasion d'exprimer de l'amour? • Temps de se recueillir, temps de réflexion. • La menace de la solitude, est-elle plus marquée pendant cette période?

Si vous pouvez, venez échanger sur ce thème en personne. Cliquez sur le lien suivant pour savoir comment vous joindre à nous le vendredi prochain à 19h30. http://www.algi.qc.ca/asso/gdm/index.html
Une fois rendu sur le site du GDM, cliquez sur "Lieu et heure des recontres".

Sachez que vous êtes invité aussi à poursuivre la discussion sur ce même thème si vous trouvez que le temps nous a fait défaut.

l'isolement = la solitude voulue?

Envoyé par Querelle de Brest en date du 01 janvier 2005 à 18h47 en réponse à QUESTION DE LA SEMAINE (reçu de ANIMATEUR le 05 décembre 2004 à 11h25).

Comme Minnie, je me sens seul le temps des fêtes. Mais c'est plus à cause de mes convictions et des réalités de notre monde qui ne se dissimulent pas très bien derrière la fête que nous appelons "Noël". Je trouve que même si l'on peut être parmi beaucoup de gens et que l'on puisse avoir un(e) partenaire avec qui passer cette période de l'année, on peut se sentir seul quand même.

Je dois avouer que je ne suis pas très friand des _célébrations_ à l'occasion des fêtes. D'une part, c'est la surconsommation et l'aspect plastique, superficiel comme motifs pour fêter qui sont reprochables. D'autre part, la notion d'être en famille (d'inspiration hétéro grâce à toutes les publicités et à, bien sûr, l'image de la nativité).

J'estime qu'il n'est pas nécessaire d'expliquer en profondeur le côté américapitaliste. Cependant, c'est la notion de famille qui m'irrite le plus à cause d'une hypocrisie. Cette hypocrisie se traduit par les cadeaux ( = $ybole$ de l'amour) et le désir d'en donner ( = impo$ition plus qu'autre chose). Nous n'avons qu'à revivre la déception et le stress à trouver un cadeau pour quelqu'un; rappelons que Noël se voudrait une fête de joie. Et si on n'achetait pas de cadeaux à Maman, à Papa, à nos enfants, à notre conjoint(e) et ainsi de suite? Ça voudrait dire qu'on ne les aime pas, non? On est forcé à donner des cadeaux sauf quand il nous survient un malheur épouvantable.

Mais encore pire, c'est l'ironie de la réalité moderne où la majorité des homosexuel(le)s et des bis ne peuvent pas emmener leur partenaire du même sexe à une célébration de Noël soit en famille soit au travail, et ce, en Amérique du Nord et en Europe, là où les sociétés les plus ouvertes dans le monde sont censé se trouver.

Sachez que à Noël nous fêtons la nativité du Christ, sauveur des hommes. Et j'imagine que nous sommes prié(e)s de suivre la parole de Dieu qu'il vienne du Père ou du Fils. C'est à ce temps de l'année où nous sommes ordonné(e)s à penser aux pauvres qui sont les membres de la famille humaine, parenté que l'on oublie tous les autres jours de l'année. Encore une fois, doit-on avoir une date pour penser à ceux et à celles qui nous sont important(e)s, que l'on les voie à tous les jours ou seulement à l'horaire commercial, c'est-à-dire pour clôturer l'année fiscale? De ma part, j'offre un cadeau quand je veux parce que ça me tente. De plus, je donne aux organismes humanitaires à toute l'année.

Je suis fort d'avis que si nous changions nos styles de vie américapitalistes et juGeo-chrétiens, nous pourrions vraiment apprécier le temps des fêtes. Alors, c'est aux enfants fortunés, qui ignorent les réalités de ce monde qui peuvent vraiment se réjouir à Noël.

solitude du temps des Fêtes

Envoyé par minnie en date du 31 décembre 2004 à 17h39 en réponse à QUESTION DE LA SEMAINE (reçu de ANIMATEUR le 05 décembre 2004 à 11h25).

Bonsoir ...
oui, pour moi la période du temps des Fêtes est synonyme de solitude ... plus intérieure que physique. C'est pire à mon avis. Je vois ma famille et mes amis mais ils ne savent pas encore mon orientation et je n'ai personne avec qui partager les Fêtes en intimité. Malgré la présence de gens autour de moi je me sens seule et je ne peux en parler avec personne. C'est une vraie torture ! C'est pourquoi je me tournes vers des sites comme celui-ci, peut-être y trouverai-je quelqu'un avec qui en parler et des femmes comme moi à rencontrer ...
... une Minnie bien seule !