Tristesse et mélancolie

Envoyé par Survenant en date du 21 septembre 1999 à 19h54

Romances sans paroles Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur? O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits! Pour un coeur qui s'ennuie O le chant de la pluie! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi! Nulle trahison?... Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine! Paul Verlaine

Automne 1966

Envoyé par Mélancolique en date du 21 septembre 1999 à 23h23 en réponse à Tristesse et mélancolie (reçu de Survenant le 21 septembre 1999 à 19h54).

(source http://www.webgraphique.com/images/1/falltreeGRY.gif) L’automne éclate d’un seul coup dans la nature Les arbres ferment leurs yeux de feuilles, Le soleil lance timidement ses rayons sur la terre dure, Un ciel laiteux fait place au sombre deuil. L’automne, refuge des poètes. Est aussi celui des mélancoliques Qui envient les mouettes, Qui font sur l’immensité bleue, la nique Au bateau voguant sur le miroir du ciel. L’automne, c’est le deuil de la nature, Philtre enchanteur, doux comme le miel, Une odeur mystérieuse comme celle D’un élixir magique. Ces journées d’automne, ha quelle tristesse, ha les feuilles qui sont si belles! Milles trilles, milles pirouettes, pas besoins de cirque, On a qu’à regarder ces acrobates célestes. Les maisons étonnées deviendront bientôt des caves… Un vent, froid, comme un glaçon, brigue la faiblesse De toute ces humaines épaves. La pluie caresse les pavés Et donne le coup de grâce aux feuilles évanouies. L’hiver commence déjà à grésiller, Le soleil nous prépare déjà la saison qui suit, Car le disque d’étain traite lentement le métal blanc du ciel, Et prépare les troupes de feux à fuir dans toutes les directions. Quelle tristesse mélancolique que celle De voir toutes ces transformations! Ce destin de la nature, La mort végétale, Le sommeil de la verdure. Quand le soir, vous regarder les étoiles, Vers ces archipels lunaires, Plus timides que claires, On a bien l’impression que le suaire Qui enveloppait jadis la vie, Sera bel et bien revenu.

1966 ou 1999?

Envoyé par Lady 1966 en date du 22 septembre 1999 à 04h16 en réponse à Automne 1966 (reçu de Mélancolique le 21 septembre 1999 à 23h23).

Automne 66 ou 99? Faudrait savoir car si c'est 66, c'est l'automne qui a vu ma naissance, j'espère une bonne chose pour l'humanité. Mais pas pour les Chinois, car je suis Cheval de Feu, et les Chinois ont l'habitude de tuer à coup de batons les enfants qui naissent dans l'année du Cheval de Feu, car ca représente leur Diable à eux, une sorte d'antéchrist. Ils n'en veulent pas de ces enfants-là, supposément. J'espère que ce n'est qu'une stupide légende nord-américaine impérialiste pour ridiculiser les peuples asiatiques et que ca n'a aucun fondement véridique.

Automne mille neuf cent soixante six

Envoyé par Mélancolique en date du 22 septembre 1999 à 07h37 en réponse à 1966 ou 1999? (reçu de Lady 1966 le 22 septembre 1999 à 04h16).

(source http://www.webgraphique.com/images/1/fire4.gif) C'est un texte écrit alors que j'étais étudiant au secondaire en 1966 et que j'ai retrouvé dernièrement en faisant un bon ménage. L'année où l'on avait du plaisir, la veille de l'Expo, où l'on écoutait les Beatles........