Que tout ce silence m'attriste...

Envoyé par Lexilé en date du 20 avril 1999 à 21h50

Il me souvient un temps où sur ce babillard, moi, Bulle, trab, Catou, Atropos et autres nous étions amusé/es à faire vivre une aventure hilarante à Germain et Geneviève au Second Cup du Village avec Huguette et d'autres hurluberlus du genre(voir les archives). Ce soir, je viens vous proposer de reveivre une telle aventure, dans un style différente, en vous invitant à nous raconter une histoire, chacune et chacun de vous en nous livrant un texte de quelques lignes ou quelques pages réparties en quelques messages si nécessaire, en vous inspirant d'un poème, en fait d'une chanson, de Clémence Desrochers : L'homme de ma vie Si nous devenons bons amis Je t'amènerai un dimanche A la maison en bois de planche Rencontrer l'homme de ma vie. Il te tendra sa longue main Pareille à un dessin d'étoile. Il mettra du bois dans le poêle Pour réchauffer le café brun. Le coude appuyé sur la table, Il te parlera framboisier, Du sous-bois qu'il a nettoyé Pour entailler ses deux érables. Il t'amènera en forêt Voir les fagots de branches mortes Et te dira de quelles sortes De fleurs est garni ton bouquet. Si tu es là à la brunante, Il allumera le foyer Et commencera à chanter Ses chansons anciennes et lentes. Un chant d'oiseau le fera taire. Il pleurera comme un enfant. Moi je sais la voix qu'il entend, C'est l'épouse en allée ma mère. Si nous devenons bons amis Je t'amènerai un dimanche A mon chalet en bois de planche Rencontrer l'homme de ma vie. Bref, racontez-nous par un poème, une chanson, une nouvelle, une lettre, votre relation avec votre père... Je n'ose ouvrir le bal... qui m'invitera à le/la suivre ?

Le silence

Envoyé par Mumuse en date du 24 avril 1999 à 21h41 en réponse à Que tout ce silence m'attriste... (reçu de Lexilé le 20 avril 1999 à 21h50).

Encore salut Lexilé ! Tu veux qu`on te raconte la relation qu`on a eu avec notre père ? Ouff ! Mais c`est de la psychothérapie ça messieu ! Tu vas surement en entendre de toutes les sortes. Bon, je vais voir ce que je peux faire. Bonne continuations ! Mumuse

Loins de moi l'idée...

Envoyé par Lexilé en date du 25 avril 1999 à 12h53 en réponse à Le silence (reçu de Mumuse le 24 avril 1999 à 21h41).

....vouloir psychanalyser ou thérapeutiser ici.;o)) Non, il s'agit d'un défi anodin, je propose un sujet pour un sujet... et notre contribution peut surgir de notre vécu, de celui d'un proche, d'observations qui nourrissent notre imaginaire lorsque nous écrivons poème, nouvelle, historiette, etc. Il peut s'agir d'extraits d'auteurs connus ou inconnus. Que pensait Mme de Staël de son paternel ou de la paternité ? Atropos le sait certainement ;o)) Au plaisir de te lire un tantôt pas trop loin... Ciao!

Thérapeutiser

Envoyé par Mumuse en date du 25 avril 1999 à 23h32 en réponse à Loins de moi l'idée... (reçu de Lexilé le 25 avril 1999 à 12h53).

Bonsoir Lexilé ! Ha bon , tu me rassures . Comme ça tu me trouveras pas de bebittes ! Hihi ! Non, sérieusement j`ai encore jamais écris sur mon paternel. Ca devrait être un bon sujet de composition. Mais moi, ça me prends toujours une éternité avant de comencer un texte. L`ANGOISSE de la PAGE BLANCHE ! Tu connais ? Beau défis ! Tourlou! Mumuse

Je suis, pour un black Jack !

Envoyé par Atropos en date du 20 avril 1999 à 22h31 en réponse à Que tout ce silence m'attriste... (reçu de Lexilé le 20 avril 1999 à 21h50).

(source http://clients.newel.net/particulier/donof/tableaux/residu_individualisme1gf.jpg) Quelques citations pour emboiter le pas... L'homme que j'aime doit être noble et courageux, mais l'homme que je trompe aussi. Anouilh (Jean) Il est plus facile de mourir que d'aimer. C'est pourquoi je me donne le mal de vivre Mon amour... Aragon (Louis) Il ne faut choisir pour épouse que la femme qu'on choisirait pour ami, si elle était homme. Joubert (Joseph) Il y a l'amour [...] Et puis il y a la vie, son ennemie. Anouilh (Jean)

Pater Noster

Envoyé par Lexilé en date du 23 avril 1999 à 08h30 en réponse à Je suis, pour un black Jack ! (reçu de Atropos le 20 avril 1999 à 22h31).

À nos pères, trop souvent absent, Que votre paternité s'exprime librement, Que votre silence cesse, Donnez-nous désormais les quotidiennes tendresses Que vous n'avez su, pu ou osé nous accorder Souvent par simple peur de l'Étranger Qui aurait pu s'en offenser. Amen

Souvenirs ...

Envoyé par Atropos en date du 23 avril 1999 à 14h27 en réponse à Pater Noster (reçu de Lexilé le 23 avril 1999 à 08h30).

Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. Byron (George Gordon, lord) La religion est la maladie honteuse de l'humanité. La politique en est le cancer. Montherlant (Henry Millon de)