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Contes pour tous !

Envoyé par Cocteau en date du 15 octobre 1998 à 23h46
Il y a si longtemps, mes amis, que je n'ai eu le plaisir de vous lire que je me demande si le plaisir des mots n'est pas en train de se perdre dans ce monde que vous dites post-moderne ?

Mais je n'en crois rien, car le besoin de rêver est universel et intemporel. J'ose donc vous inviter à reprendre la plume pour partager de nouveau votre plaisir des mots. Et pour ce, comme je vous invitais à le faire en introduction de LA BELLE ET LA BÊTE, laissez libre cours à votre fantaisie, à vos rêves, au merveilleux, à l'impossible et à l'imaginaire. Contez-nous une belle histoire, un conte du passé, du présent ou de l'avenir, avec ses bons et ses méchants, ses
symboliques primaires, secondes et autres, si le besoin s'en faisait sentir.

Comme toute belle histoire qui se respecte, elle devra débuter par : Il était une fois....


Je vous attends...pour m'endormir...


http://www.bplorraine.fr/jeg/Files/Conte.HTML

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Elle était une fois...

Envoyé par Omble en date du 16 octobre 1998 à 12h01 en réponse à Contes pour tous ! (reçu de Cocteau le 15 octobre 1998 à 23h46).
Elle était une fois...et depuis je sais le mot arôme...
Une petite lueur dans ses yeux, mouvance des mers du nord, scintille sans relâche entre le rire et les larmes. Un air d'ailleurs, de grands espaces où l'homme s'incline devant la beauté d'une nature exubérante et fière.
Quand on s'approche tout près, à la limite de la bienséance, on peut sentir déjà sa force et sa faiblesse scindées dans un bouquet sauvage. Une odeur du large, de battures et de gréements qui nous racontent la vie toute simple des gens de là-bas; des histoires anciennes, de contes et de légendes, autour d'un feu de grève crépitant. Et des odeurs...des odeurs mystérieuses et fraîches, exotiques à mon nez citadin. Odeur de la mer si froide sous les lueurs de l'aube, odeur du sable mouillé par la caresse des vagues déferlantes, piquetée de coquillages si beaux et si doux qu'on dirait des fleurs. Odeur du bois de grève impudiquement entremêlé d'algues vertes ou bien l'odeur entêtante des bines dans le sable par les nuits de fête.

Elle était une fois...et depuis je sais le mot chaleur...Un petit frémissement à la commissure des lèvres qui me rend attentive, sur le qui-vive, comme m'appelant à la chasse. Et à quelle traque merveilleuse elle me convie, à travers ses lacs, ses forêts et ses rivières.
Tombent les armes...je l'aurai à mains nues...
Quand on s'approche tout près, un peu au delà de la limite de la bienséance, on peut sentir déjà sa douce chaleur, comme un fruit aoûté. A pas de louve, humant ses arômes, je cerne lentement les sentiers de son corps. Et c'est bien là qu'irrésistiblement elle déshabille ses pudeurs une à une...
Et si elle me touche...

Elle était une fois...et depuis je sais le mot ravissement...

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Ravissement

Envoyé par catou en date du 17 octobre 1998 à 10h32 en réponse à Elle était une fois... (reçu de Omble le 16 octobre 1998 à 12h01).

(source http://users.skynet.be/sky73706/t_alxndr.jpg)

Chère Omble.

Quel ravissement en effet que de lire ce texte que tu nous offres comme un cadeau. J'en ai encore les narines toutes pleines et il me semble sentir, là tout près de moi, la chaleur d'un corps et l'enchantement du désir.

Merci.

Je sens que je vais passer une belle journée.

Cat.

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Merci!

Envoyé par Cocteau en date du 17 octobre 1998 à 00h26 en réponse à Elle était une fois... (reçu de Omble le 16 octobre 1998 à 12h01).
Merci ! cher Omble, chevalier au verbe magique et suave.Reviens encore souvent glisser entre nos lignes pour nous offrir prise sur ton monde merveilleux!
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