Le réfugié

Envoyé par Jean Marc en date du 25 septembre 2016 à 14h59

Le réfugié

De ce côté le ciel est devenu noir
Noir d'injustice, de brimades, d'intolérance
Des fils méprisés, des frères en émoi
Les accusés, l'arbitraire, des coupables, la sentence

Indifférent face à nos différences
L'amour n'est plus une référence
Là où l'égoïsme et l'individualisme priment
Des ciels sous lesquels, brimer n'est pas un crime

Des familles déchirées par la haine
Des enfants devenus des parias
Des damnés à contraindre à la géhenne
Le lointain, où ne peut être entendu, nul Ave Maria

Adieu nos libertés
Enfants déshérités
Fautes aux mœurs austères
Pleins de contraintes et de mystères

Peuple assujetti, communauté en minorité
Ces individus qui sont sujets à des moqueries
Exclus et malmenés par la société
Cible privilégiée dans les tueries

Le refus de convaincre
À tout prix dominer
Choisir la force des armes, pour vaincre
Abattre, assassiner, tuer, éliminer

Milliers de jeunes enrôlés
Des jeunes gens écervelés
Militaires, miliciens, tous confondus
Des hommes à jamais rebelles aux lois refondues

Sous le contrôle d'hommes aveuglés
Que feront ils pas pour les honneurs?
Ces manipulateurs de jeunes gens déréglés
Qui sacrifient des vies humaines pour leur bonheur

Les armes à feu qui enflamment nos maisons
L'acharnement d'hommes sans raisons
Des armes blanches qui tranchent et arrachent
De part et d'autres des hommes trébuchent

La mort se déchaîne et ravage
Là où résonnent des bruits assourdissants, les détonations
De bombes qui sont lancées de façon sauvage
Dans nos sommeils nous surprennent, sans sommation

Les survivants en grand nombre
Hommes, femmes, enfants, dans la pénombre
Fuient loin des zones où se commettent des atrocités
Abandonnant tout, au risque de subir la cruauté

Derrière soi, tout laisser
S'enfuir sans rien
Avec ou sans les siens
Sans les trésors amassés

Rien qu'une bandoulière, un balluchon, une sacoche
Ne rien prendre qui ralentisse le parcours
Le nécessaire dans les poches
De jour comme de nuit, ils marchent ou ils courent

Dans la brousse, le ventre creux et sur les routes
Affamés, épuisés, ils avancent dans la peur
Souvent ils croisent des soldats en déroute
Et des tirs sporadiques qui les plongent dans la stupeur

Vivre vivre vivre
Braver l'océan, le désert, milles embûches
Tout essayer pour survivre
Partir plus loin, même si l'on trébuche

Parfois c'est avec mépris qu'on les refoule
Humiliés, bafoués, ils s'accrochent à l'espoir
Déterminés ils ne se laissent point aller au désespoir
Face aux pays inhospitaliers qu'ils foulent

Rude et difficile, la vie de réfugié
À la recherche d'un refuge
Et non d'une vie d'heureux privilégiés
Comme le pensent, ceux qui aux frontières les fustigent

À tous ceux qui la main sur le cœur
Ceux dont le cœur n'est pollué par aucune rancoeur
Et qui aident les réfugiés, de sorte à leur rendre un peu de liberté
Soyez honorés et remerciés pour votre libéralité

 

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