Expositions


Exposition inaugurale au Manoir Panet de Sainte-Mélanie

Louise-Amélie Panet & William Bent Berczy, la Seigneurie D’Ailleboust et la naissance d’une culture autonome 1812-1873.
 

Affiche du Rendez-vous Couleurs, Orgue et Poésie

Après des années de pandémie, le Rendez-vous couleurs, orgue et poésie à Sainte-Mélanie s'est enfin tenu du 8 au 10 octobre 2022. On y a célébré l'oeuvre de Gilles Vigneault.

De son côté, la Médiathèque littéraire a organisé avec la Société du patrimoine de la seigneurie d'Ailleboust, plusieurs activités au manoir Panet : une exposition, des visites guidées par Gaëtan Dostie et 3 conférences.

L’exposition se veut un portrait de culture offrant un décor historique tant dans l’ameublement qu’avec les autres artefacts exposés. Des documents, tels les livres des censitaires, donneront une image forte de cette époque.

S’inspirant des écrits de Louise-Amélie Panet, en particulier de son récit sur la civilisation dite des « sauvages », autochtones voire Atikamek, un espace sera consacré aux écrits de cette période, depuis les Relations des Jésuites dans l’édition de 1858, ou les Sagamos illustres, et autres imprimés accompagnés d’artefacts, illustrations, cartes postales, sur ces premières nations.

Inspiré du sonnet de Charles Lévesque, sur Évangéline, un espace illustrera la présence importante des Acadiens de la Dispersion dans nos territoires. Les premières traductions de Pamphile LeMay, celle de 1865, des gravures et d’autres écrits relatant ce Grand dérangement comme de leur implantation ici seront en montre.

Inspiré du poème d’exil de Guillaume Lévesque, comme des nombreux poèmes de Charles Lévesque sur les Patriotes, relatant leur implication tous deux dans la Révolte de 1837-38, un espace sera consacré à cet événement dont l’affiche de mise à pris de Papineau et autres imprimés, illustrations et artefacts relatifs à ce moment clé de notre Histoire.

Inspiré des écrits de Louise-Amélie Panet, célébrant l’habitant et sa femme, un espace rend compte de la colonisation avec le curé Antoine Labelle, un contemporain de l'époque des Panet au manoir. Les archives du tournage à Sainte-Béatrix des Belles histoires des Pays-d’en Haut, nous sert de toile de fond. On y évoque cette célèbre émission écrite par Claude-Henri Grignon. La première biographie écrite par Arthur Buies ceux de Grignon et autres artefacts, écrits y seront exposés. En collaboration avec Patrimoine Sainte-Béatrix.

Catalogue (format pfd).

 


 

Exposition itinérante.

À partir de l'exposition Refus, dissidence et renouveau (voir plus bas), la Médiathèque littéraire a obtenu une subvention dans le cadre du prograamme Conseil des arts de Montréal en tournée. L'exposition a été présentée à la Maison de la culture de Côte-des-Neiges (2018-09-01 au 2018-10-01), à la Maison de la culture Frontenac (2019-01-22 au 2019-03-03) et à la Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville (2019-05-09 au 2019-06-20).

L'exposition est maintenant revenue en entrepôt dans l'attente de nouveaux endroits d'exposition.

Dans le Québec des années quarante, un groupe d'artistes québécois lance un cri d'alarme par un manifeste contestataire qui s'attaque à l'idéologie conservatrice d'un Québec étouffé sous la chape d'un clergé omniscient et d'un homme politique omnipotent, Duplessis. Ce manifeste porte le titre provocateur de Refus global. Il constitue un point tournant de l'identité québécoise : avant lui, on était Canadien ou Canadien-français ; après lui, on devient Québécois.

Cette exposition, dont la perspective est avant tout littéraire, relate d'une part, ce que contestaient les signataires du Refus global, mais aussi, d'autre part, ce qui  inspirait ces visionnaires soit l’idéalisme et le regard critique des créateurs qui les ont précédés. Bien que ce manifeste ait eu un petit impact, en 1948, à cause de la censure, et qu'il n'ait été publié qu'à quatre cents exemplaires diffusés surtout dans des milieux intellectuels, il a provoqué, jusqu'à aujourd'hui, une vague déferlante engendrant, en quelque sorte, la Révolution tranquille et toute la contestation politique et culturelle qu'a connue le Québec par la suite. De ce mouvement est né une forte quête identitaire ainsi que la naissance du courant de la contre-culture.

Le noyau de cette exposition repose sur les propositions contenues dans le manifeste autour duquel se porte un regard tant vers le passé, que vers la modernité: Claude-Henri Grignon d'un côté, Claude Gauvreau de l'autre, les pamphlets de Valdombre contre Speak white de Michèle Lalonde. La route vers la quête identitaire passe aussi par Nelligan, Ferron et le parti Rhinocéros, les felquistes, la nuit de la poésie, Maurice Richard ou Les Belles-sœurs de Michel Tremblay.

Voir aussi Gaëtan Dostie et sa collection.

Que reste-t-il aujourd'hui des idées que ce refus global a engendrées?
«Objets tangibles, ils requièrent une relation constamment renouvelée, confrontée, remise en question. Relation impalpable, exigeante qui demande les forces vives de l'action.
Ce trésor est la réserve poétique, le renouvellement émotif où puiseront les siècles à venir.
Que ceux tentés par l'aventure se joignent à nous.»

 

Refus, dissidence et renouveau : une incursion dans la médiathèque littéraire de Gaëtan Dostie

L’exposition Refus, dissidence et renouveau : une incursion dans la médiathèque littéraire de Gaëtan Dostie a été présentée à la bibliothèque du Collège Montmorency du 3 au 27 avril 2017. L'exposition a été remontée dans le sous-sol de l'église Saint-Enfant-Jésus du Mile-End à l'occasion de la kermesse littéraire du 25 au 27 août 2017. Elle a aussi été présentée au CEGEP Marie-Victorin.

Cette exposition a été montée, de concert avec la Médiathèque, par deux départements du collège Montmorency à Laval : le département de Techniques de muséologie ansi que le département de Français et de littérature. Cette exposition, avec son catalogue et tous les présentoirs réalisés par les étudiants et les professeurs, est maintenant disponible pour être présentée par tout organisme intéressé.

Pour une brève présentation de l'exposition, on pourra lire l'article de Catherine Lalonde  publié dans le Devoir.com du 4 avril 2017. 

Photo: Pedro Ruiz Le Devoir Le collectionneur Gaétan Dostie et l’artiste Françoise Sullivan au vernissage de l’exposition consacrée à l’univers du fondateur de la Médiathèque qui porte son nom.

 


 

Expositions antérieures.

EXPOSITION 2016
Main d’œuvre : Les Ateliers d'arts graphiques (1947-1956) - Roland Giguère et les Éditions Erta (1949-1992)

Lire le communiqué et consulter le catalogue.

 À noter !

La section qui suit décrit l'exposition permanente telle qu'elle existait jusqu'en septembre 2016 dans l'édifice de la rue de la Montagne.

Située alors au 1214 de la Montagne, dans une résidence construite en 1845 par Antoine-Olivier Berthelet, la Médiathèque littéraire Gaëtan-Dostie inaugure son musée par un voyage depuis le premier imprimé littéraire à Montréal en 1830 jusqu'à la Nuit de la poésie de 1970, à laquelle le hall d'entrée est consacré. Une reconstitution de la presse de Gutenberg vous accueille.

Hall d'entrée

L'exposition permanente, Naissance de la littérature québécoise, 1830-1970 permet de suivre, à travers éditions originales, poèmes-affiches, photos, manuscrits, œuvres d'art, archives multimédias,vidéos, le développement de la littérature québécoise.


Salon du Harfang des neiges Le salon du Harfang des neiges couvre la période 1830-1895; on y trouve le premier recueil de poésie de Michel Bibaud imprimé par Ludger Duvernay en 1830, ceux de Crémazie, Eudore Évanturel, tout comme des manuscrits de Pamphile Lemay, Louis Fréchette, des cartes de la Nouvelle-France, une galerie de portraits littéraires et historiques, des oeuvres d'Henri Julien.
salon du «Harfang des neiges» Le salon Montréal, au temps de l'École littéraire, 1895-1935 regroupe, autour de poèmes-affiches manuscrits de Nelligan et Albert Ferland, des manuscrits de Louis Dantin, Claude-Henri Grignon, Marie-Victorin, Alfred DesRochers, des tableaux de Charles Gill, Georges Delfosse, Henri Hébert.
Salon de la modernité Le salon Ouverture à la modernité, 1936-1948 rassemble des manuscrits de Robert Choquette, Alphonse Piché, Clément Marchand, Félix-Antoine Savard, Anne Hébert,    Isabelle Legris, Rina Lasnier, Andrée Maillet, des  tableaux de Saint-Denys Garneau, Cécile Chabot, Léo Ayotte.
Salon L'âge des paroles Le salon L'âge des paroles rassemble outre un poème-affiche automatiste de Claude Gauvreau, des oeuvres de Gilles Hénault, Roland Giguère, Gaston Miron, Fernand    Ouellette Claude Haeffely, Michel van Schendel, Gilbert Langevin, Michèle Lalonde, Françoise Bujold,  Jacques Brault, Gatien Lapointe, Yves Préfontaine, Marie-Claire Blais, Jacques Ferron. Un exemplaire du Refus global et d'autres livres rares, y sont exposés.
Salon Réel absolu Au 2e étage, le salon du Réel absolu donne à voir  manuscrits et poèmes-affiches de Paul-Marie Lapointe.
Grand salon Le Grand salon regroupe manuscrits et oeuvres de Paul Chamberland,Nicole Brossard, Louis Geoffroy, Patrick Straram, Michel Beaulieu, Denis Vanier, Josée Yvon,  Suzanne Jacob, Madeleine Gagnon, Herménégilde Chiasson, Pierre Morency, Jean Royer,    Yolande Villemaire, Pierrot Léger, Gaston Gouin, Yves Boisvert, Bernard Pozier, Claude Beausoleil, Robert Dickson.
Presse de Gutemberg

 

En partenariat avec le Musée de l'imprimerie du Québec, est installé ici un atelier d'imprimerie typographique, de reliure, de dorure ainsi que la reconstitution de la presse de Gutenberg réalisée par les étudiants de l'École technique de Montréal en 1940, en montre dans le hall d'entrée.

  Au dernier étage, sont regroupées la collection d'imprimés littéraires, les archives papiers et multimédias.